Arosa : Amweg s'impose avec un record de parcours 🎥

Selon les organisateurs, environ 27000 spectateurs ont assisté aux quatre jours de course sur le circuit du "Monaco des Alpes". Rien d'étonnant à cela puisque la météo était de la partie. Après deux éditions majoritairement pluvieuses, la 15e édition de la course de montagne a bénéficié de conditions météorologiques optimales, à l'exception d'une brève averse le samedi.

Ce n'est que lorsque les vannes du ciel se sont ouvertes et ont inondé la piste lors de la deuxième course du dimanche après-midi que Ueli Schneiter, directeur de course chevronné pour la douzième fois, a dû ordonner l'arrêt prématuré de la course. Bien que cela n'ait pas permis à tous les participants de disputer une quatrième manche de classement, les dés étaient jetés, du moins dans le groupe Compétition qui courait au temps.

Le record d'Amweg
Après avoir déjà réalisé un nouveau temps record lors de la première manche sèche du samedi, Thomas Amweg a pratiquement réussi la course parfaite lors de la troisième manche. Avec 4'06,16 pour le parcours de 7300 mètres entre Langwies et Arosa, l'Argovien de 34 ans au volant de la Martini-BMW Mk50 F2 a encore amélioré de plus de six secondes son record de la veille. Son précédent record était de 4'17,8 depuis 2016.

Thomas Amweg : "C'était une super course avec un risque que je pouvais encore assumer. Je savais en effet qu'il était possible d'aller plus vite qu'auparavant, ce que la météo avait empêché ces deux dernières années. Entre-temps, je connais aussi vraiment bien le parcours".

Pour le fils de l'ancien roi de la montagne Fredy Amweg, il s'agit déjà de la quatrième victoire du jour consécutive, qui lui a permis de devancer nettement le local Roger Moser sur une Martini-BMW Mk28. Le pilote d'Arosa a toutefois beaucoup moins d'expérience de conduite en 2019. Il a perdu environ 20 secondes dans la course 3, également la plus rapide, et 51,21 secondes au total des trois meilleures courses.

Bruno prend la poudre d'escampette
Les voitures de tourisme historiques et les voitures GT, qui couraient au meilleur temps selon l'annexe K de la FIA, étaient deux fois plus nombreuses que l'année dernière, avec 22 concurrents au départ. Comme en 2017, où il s'était même hissé à la deuxième place du classement général sur le mouillé entre les deux pilotes de Formule 2, le meilleur était Bruno Staub avec une Ferrari 308 GTB.

Le dimanche matin, le pilote de Suisse centrale a également été le plus rapide à Arosa avec un temps de 4'33,67. Les plus proches de Staub étaient Urs Beck dans une Porsche 911 ST avec un total de 9,56 secondes et Diego Bernhard dans une Ford Escort RS 2000 avec 11,48 secondes de retard. Markus Jörg, au volant d'une Lotus XI Le Mans de 1956, l'une des plus anciennes voitures du plateau de compétition, s'est classé à une bonne quatrième place.

Victoire en voiture de vétéran
Ruedi Schawalder a prouvé dans l'Arosa Classic Trophy que la victoire dans cette manifestation unique en Europe n'est pas une question d'âge. Dans cette catégorie, la moyenne ne doit pas dépasser 80 km/h avec des véhicules munis d'un passeport voiture FIA ou d'une carte d'identité FIVA, de sorte que le temps de référence de 5'28,50 ne doit pas être dépassé. Ce danger n'a jamais existé pour le pilote de Suisse orientale au volant de son American La France Type 12 de 1917. Deux de ses temps de course en 7'51,4 ne diffèrent que de deux centièmes, ce qui lui permet de remporter ce classement basé sur la régularité et disputé par 80 participants avec la voiture de course plus que centenaire.

Dans l'Arosa Sport Trophy, où il n'y a pas de limite de vitesse, Andreas Portmann a remporté deux de ses quatre courses avec une Lancia Delta HF integrale, avec seulement quatre centièmes de différence.

Notre galerie de photos de l'organisateur a pour but de faire passer la bonne ambiance de l'Arosa ClassicCar Bernrennen 2019 sans autre forme de procès - à bientôt du 3 au 6 septembre 2020 !

arosaclassiccar.ch/fr