WEC : Toyota de nouveau sur la bonne voie 🎥

Malgré de nouvelles limitations dans leurs performances, les deux Toyota TS050 Hybrid ont été très supérieures aux équipes LMP1 privées sur le circuit de Fuji, leur patrie. Mike Conway, Kamui Kobayashi et José María López ont remporté la quatrième manche du Championnat du monde d'endurance (WEC), même s'ils ont dû s'élancer depuis la fin du peloton LMP1.

La raison : après son tour de qualification, l'Espagnol était trop rapide de 8,7 km/h à l'entrée de la pitlane. Ainsi, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Fernando Alonso ont hérité de la pole position à leur grande surprise, après que leur meilleur temps absolu ait été annulé pour non-respect des limites de la piste (Buemi).

Quatre roues motrices et hybride, merci
Sous la pluie, Kobayashi s'est retrouvé en deuxième position derrière son compatriote Nakajima dans les deux tours suivant le départ. Les changements de pneus et les phases de safety-car ont rapidement conduit à quatre changements de leader entre les deux Toyota au cours des six heures de course, alors que le temps s'améliorait.

Avant le dernier tiers de la course, les positions étaient établies, Alonso/Buemi/Nakajima restant cette fois derrière leurs coéquipiers. A l'arrivée, les deux seules voitures d'usine LMP1 hybrides n'étaient séparées que de 11,44 secondes.

Pour la première fois de l'année, Sébastien Buemi n'a terminé qu'en deuxième position.

Sébastien Buemi : "Nos coéquipiers étaient tout simplement un peu plus rapides. Toutefois, une phase jaune nous a coûté environ 1 minute et 20 secondes, ce qui a joué en leur faveur. Mais ils méritaient la victoire, toute l'équipe a fait un super travail".

Grâce à leurs victoires à Spa et au Mans et à leur deuxième place au Japon, Alonso, Buemi et Nakajima sont en tête du championnat du monde avec 84 points, devant leurs coéquipiers avec 71 points.

La rébellion reste encore la deuxième force
Comme lors des précédentes courses, les deux Rebellion R-13 ont été la deuxième force sur la distance, mais les deux BR1-AER du SMP Racing de Russie, pilotées par Jenson Button et Stéphane Sarrazin, ont longtemps opposé une forte résistance.

Alors que la voiture des vainqueurs a posteriori de Silverstone (suite à la disqualification des Toyota) a été éliminée par un accident de Gustavo Menezes au 24e tour, André Lotterer, Neel Jani et Bruno Senna se sont rapidement emparés de la troisième position. Ils n'ont plus quitté cette position jusqu'à l'arrivée.

Au classement intermédiaire du championnat du monde, les deux équipes de Rebellion Racing occupent désormais la troisième et la quatrième place avec respectivement 63 et 51 points.

Neel Jani : "Fondamentalement, c'était la première course sans problème de la saison pour notre voiture, dans laquelle nous avons obtenu la troisième place par nos propres moyens. C'est tout ce que Rebellion peut faire face à Toyota. Quelle que soit la manière dont on intervient sur leur performance, une LMP1 hybride a toujours du potentiel. En revanche, nous devons veiller à ce que SMP ne nous rattrape pas, ils ont fait d'énormes progrès. Leurs voitures ne sont juste pas encore aussi stables que les nôtres. C'est de plus en plus difficile à chaque course, donc nous devons aussi progresser".

Les moments forts des 6 heures de Fuji sont présentés dans cette vidéo :

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Victoires de classe pour Porsche
Dans les deux catégories GT, les équipes Porsche se sont imposées avec la 911 RSR. En LM GTE Pro, les quatre meilleures voitures de Porsche, BMW, Ford et Ferrari n'étaient séparées que de 50 secondes après six heures de course.

Le championnat du monde d'endurance interannuel 2018/19 reprendra le 18 novembre à Shanghai (Chine).

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