Jours de test à Ambri : s'entraîner jusqu'à l'épuisement

La tâche de l'équipe bernoise, avec à sa tête le "directeur de course" Walter Kupferschmid, n'était pas simple. Les conditions imposées par les autorités tessinoises étaient strictes et le comité d'organisation a veillé à ce que toutes les personnes présentes - une centaine au maximum, réparties en plusieurs groupes - respectent les consignes. Ce n'est qu'ainsi que les règles de distance et d'hygiène ont pu être respectées sans problème.

Jusqu'à ce que le caoutchouc fume
Le feedback de tous les coureurs, une soixantaine par jour, a ensuite été unanime : compte tenu des circonstances, il s'agissait d'une manifestation de haut niveau, à laquelle il valait la peine de participer. Le matin, il y avait trois secteurs d'entraînement différents, l'après-midi deux petits slaloms et pour finir le grand parcours, qui correspondait ou devrait correspondre à celui de la course des CS.

Comme il était possible de rouler librement et sans interruption en trois groupes, les assidus ont parcouru près de 200 kilomètres à toute vitesse dans de bonnes conditions extérieures. Pour certains, un seul jeu de pneus slicks n'a donc pas suffi.

Pas de classement
Si des temps officiels avaient été enregistrés, c'est soit Thomas Zürcher au volant de la Tatuus-Abarth LRM modifiée qui aurait été le plus rapide, comme lors de la manifestation du TCS en septembre à Lignières, soit le vainqueur du record de la journée de slalom, Philip Egli, au volant de la Dallara EPR-3.

Mais cela relève de la spéculation et n'est pas pertinent, car il n'y avait qu'une autorisation d'utiliser le terrain de l'aérodrome pour des essais et non pour un événement chronométré.

La Dallara GP3 pas encore prête pour les slaloms
L'un d'entre eux, qui a également des ambitions pour 2021, était particulièrement heureux de cette possibilité. Yves Hängärtner s'est présenté pour la première fois à une manifestation avec la Dallara GP3 de Jenzer Motorsport qu'il vient d'acquérir.

Yves Hängärtner : "La voiture elle-même a fonctionné à merveille pendant deux jours. Mais elle ne s'est pas dirigée là où je le voulais. Sur un circuit, elle roule comme sur des rails, mais ici, elle va d'abord tout droit. Si je ne m'étais présenté à un slalom qu'en 2021 sans ce test, je serais bien né...".

Le "bombardier" de Bosshard bientôt prêt pour les tests
Avec l'équipe de Lyss, Hängärtner doit donc travailler pendant l'hiver sur le châssis et l'équilibre de cette voiture de course unique en son genre sur la scène nationale. Le moteur Renault turbo d'environ 300 CV est toujours installé.

Le premier moteur "pointu" développé par le voisin de Jenzer, Egmo, avec bien 200 chevaux de plus, sera monté ces jours-ci sur le châssis GP3 de Markus Bosshard, puis ce sera le tour de la "Bulle rouge" - la voiture reste aux couleurs originales de Red Bull - du Biennois.

Yves Hängärtner : "Je suis impatient. Ça avance déjà bien maintenant avec 300 chevaux. Mais nous y arriverons".

Une fin de saison apaisée
Dans la galerie, vous trouverez des photos d'action prises par notre photographe assidu (et lui-même coureur) Rami Hänggi.

Pour ceux qui ne participeront pas encore au slalom de Wangen SZ le 25 octobre, les journées de test à Ambri - qui auront lieu à nouveau au printemps en guise de préparation pour 2021 - ont permis de clore en beauté une saison qui n'a en fait jamais commencé...

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