CS de montagne : finales des chefs-d'œuvre aux Paccots 🎥

BERGUERAND INCONNU En remportant la journée en un temps record, Eric Berguerand a confirmé son rôle de favori solitaire. Deux pères et leurs fils ont également assuré une première. Il en va de même pour Philipp Krebs, qui peut se réjouir de deux titres de champion. Marcel Steiner ayant préféré rendre visite à Nico Müller lors du DTM au Nürburgring et Joël Volluz, deuxième l'an dernier avec son Osella [...].

Le couronnement du champion : par un beau temps de fin d'été, Eric Berguerand a montré une nouvelle fois au volant de sa Lola-Cosworth pourquoi il était le champion de la montagne 2019 mérité (photos : Ramon Hänggi).

Comme Marcel Steiner a préféré rendre visite à Nico Müller lors du DTM au Nürburgring et que Joël Volluz, deuxième l'année dernière, a terminé sa saison il y a quatre semaines déjà avec son Osella FA30, Eric Berguerand était le seul favori de la course de côte Châtel St-Denis - Les Paccots. Même sans pression, le nouveau champion suisse de la montagne s'est donné à fond.

Après deux meilleurs temps évidents proches de son propre record de 2018, il l'a amélioré de près de deux dixièmes lors de la troisième manche, pour atteindre 53,37 secondes. Cela correspond à une moyenne de 174 km/h sur le circuit de 2580 mètres ! Au volant de sa Lola-Cosworth optimale, le Valaisan de 40 ans a donc remporté six des huit courses de côte suisses de 2019, dont cinq en un temps record. Chapeau !

Les deux plus rapides aux Paccots 2019 : Eric Berguerand et Robin Faustini (photo : Peter Wyss).

Duel familial pour la deuxième place
C'est d'abord Simon Hugentobler qui s'en est rapproché avec l'Osella PA30. En l'absence de Steiner et des deux Français inscrits, Frantz et Vielmi, le Suhr était clairement le pilote de voiture de sport le plus rapide. Michel Zemp, dans la petite Norma-Honda, n'a rien pu faire contre lui sur le deuxième circuit le plus rapide du calendrier.

Après avoir réalisé le quatrième meilleur temps de la première manche avant la pause de midi (une vitesse était bloquée), Robin Faustini a pris le volant de la Reynard 97D de papa et a réalisé le deuxième meilleur temps individuel avec 56,460. L'Argovien de 20 ans a également été le deuxième plus rapide lors de la dernière manche, dépassant ainsi Zemp et son père Simon Hugentobler au classement général.

S'il y avait eu un podium officiel des vainqueurs au classement général, cette photo - Berguerand entre Faustini et Hugentobler - aurait été une première. Comme Berguerand en tant que champion et Steiner en tant que "vice-président", Faustini était déjà assuré de terminer troisième du CS après la course de côte du Gurnigel. Le vainqueur du jour, Thomas Amweg, ne participera cette année qu'à une course historique de Formule 2 et était donc absent.

La vidéo embarquée impressionnante montre à quoi ressemble le circuit du point de vue de Robin Faustini :

https://www.facebook.com/robin.faustini/videos/2523893267632079/

 

Grand pour la première fois dans l'Osella junior
Sur ce powergasse, Christian Balmer (Tatuus-Honda FM) a remporté assez nettement le duel qui l'opposait à Marcel Maurer (Tatuus-Renault) dans la catégorie des voitures de course deux litres. Ils n'ont toutefois pas réussi à égaler le temps record de Zemp avec la voiture de sport deux litres.

Joël Grand, qui a connu cette année divers problèmes sur sa Tatuus-Honda, a changé de véhicule et de catégorie en fin de saison. Au volant d'une Osella PA21 "Junior" équipée d'un moteur BMW 1000 d'origine, le vainqueur du jour des Paccots 2017 a réalisé trois temps intéressants de 1'02, ce qui lui a permis de se classer huitième au général.

Une première en fin de saison : avec un litre de cylindrée, Joël Grand s'est classé dans le top 10 au volant de l'Osella PA21 JRB.

Victoires record pour Werver et Neff
Nicolas Werver, le pilote de voitures de tourisme et de GT le plus rapide, s'est classé devant lui. Lors de son premier départ sur ce circuit, le Français a propulsé sa Porsche 911 GT2 aux Paccots dans le nouveau temps record de 1'01,750. Le record suisse est détenu par le vainqueur de l'an dernier, Thomas Kessler, absent depuis l'accident d'Anzère, avec une Mitsubishi Evo VIII en 1'01,971.

Le Suisse le plus rapide avec un toit sur la tête était Frédéric Neff. Pour son troisième départ de l'année au volant de la Porsche 996 GT3 R, le champion 2017 et 2018 a également remporté la victoire du groupe IS dans un nouveau temps record de 1'03,530. Au total, Marc Wächter, de Baar, apparu pour la première fois en Suisse, n'a été que deux dixièmes plus lent au volant d'une Renault RS 01 du groupe E2-Silhouette.

Il y a un mois, le Français Nicolas Werver a été éliminé à St-Ursanne à la suite d'un accident. Il s'est imposé aux Paccots chez les Suisses.

En revanche, sous le soleil, Romeo Nüssli n'a pas pu s'épanouir avec sa Ford Escort Cosworth comme il l'aurait fait sur une piste mouillée. Il a néanmoins remporté le groupe E1 en l'absence de tous les pilotes Mitsubishi rapides (Roger Schnellmann était déjà vice-champion).

La famille Feigenwinter sur le podium des CS
Si Andy Feigenwinter a établi ici son premier record du parcours il y a un an, il l'a raté de peu cette fois-ci. Pour le nouveau champion suisse des voitures de tourisme de montagne, il était bien plus important de ramener sa Lotus Exige 430 Cup propre et intacte à l'arrivée en tant que vainqueur du groupe SuperSerie.

La performance de son fils Raphael l'a de toute façon davantage réjoui. Non pas parce que ce dernier est resté invaincu avec sa Honda Integra dans la catégorie des deux litres, toujours peu fournie. Quatrième pilote de voiture de série le plus rapide, le jeune Therwilois a en effet récolté suffisamment de points pour dépasser Ronnie Bratschi, victime d'un accident au Gurnigel, et se hisser à la troisième place du championnat. Un père et son fils sur le podium des CS - c'est une autre première dans le sport automobile suisse.

Raphael et Andy Feigenwinter ont gagné toutes leurs courses en 2019 dans la SuperSérie. Les points du junior lui permettent même d'obtenir la troisième place finale des CS (photo : Peter Wyss).

Philipp Krebs rafle la mise
Philipp Krebs a réussi le coup de hussard par excellence. En remportant sa septième victoire de la saison en Renault Classic Cup, la sixième en montagne, le Bernois s'est assuré non seulement ce titre, mais aussi celui de la Coupe de la Montagne. Après avoir été deux fois vice-champion en 2018, Krebs a donc tout raflé - félicitations, super performance ! Dans le duel à distance, même une victoire complète avec la VW Polo dans le nouveau temps record de l'IS-1600 n'aurait pas été utile à son adversaire Martin Bürki.

Vous lirez dans un prochain article pourquoi il en a été ainsi. Il en va de même pour l'issue des CS de montagne juniors, remportés haut la main par le Winterthourois Rico Thomann, malgré la première victoire du vice-champion Pascal Siegrist.

ecuriedeslions.ch/paccots

gvi-timing.ch/documents/pdf/2019/paccots/Scratch%20NAT.pdf

renault-classic.ch/pdf's/Zwischenranglisten/2019/10_Zwischenklassement_2019.pdf

 

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