Équipement ultérieur d'attelages de remorque : Pour que le crochet n'ait pas de prise

Depuis le boom des porte-vélos arrière, les dispositifs d'attelage n'ont jamais été aussi demandés. Mais il faut faire attention à certains points lors d'un équipement ultérieur. Nous vous donnons des conseils et vous expliquons pourquoi un équipement ultérieur à l'étranger n'est pas une bonne idée et ce que vous devez savoir sur la plaque de contrôle rouge pour porte-vélos.

Les attelages de remorque sont aujourd'hui très appréciés, car ils permettent de monter facilement des porte-vélos à l'arrière. Photo : iStock

Depuis la généralisation des porte-vélos arrière, les attelages de remorque sont devenus un sujet de discussion, même pour de nombreux automobilistes qui n'ont rien à voir avec les remorques. Mais comment sa propre voiture - par exemple une voiture d'occasion fraîchement acquise - peut-elle être équipée d'un crochet d'attelage si elle n'en a pas encore un ?

L'équipement ultérieur d'attelages de remorque (AHK) ne relève pas de la magie. Possible pour presque toutes les voitures, il existe des offres tant des constructeurs automobiles que des fournisseurs indépendants, sachant qu'outre le crochet proprement dit, il faut surtout la boîte de raccordement électrique. Les coûts varient en fonction de la voiture, du modèle, de la charge d'appui souhaitée, de l'utilisation et du modèle. Les attelages rigides (c'est-à-dire avec une rotule fixe) sont les plus avantageux en termes de coûts (matériel et main-d'œuvre). Mais ils ont aussi des inconvénients. La boule d'attelage fixe et libre est constamment exposée aux intempéries et provoque rapidement des dommages lors des manœuvres et souvent des bleus sur les tibias. La solution peut être un crochet d'attelage amovible, mais il est plus cher. Il existe toutefois une solution plus élégante : Les attelages qui se déploient et se replient sont certes une solution très appréciée pour les voitures neuves, mais aussi la plus coûteuse en cas d'équipement ultérieur.

Le bricolage est déconseillé

Cela commence par le fait que l'attelage de remorque et le système électrique doivent être homologués, adaptés et autorisés pour le véhicule. Selon le véhicule, cela peut être une petite science en soi, raison pour laquelle les garagistes sont ici les bons interlocuteurs. En outre, il est possible de se tromper en cherchant simplement sur Google. Ainsi, Internet affirme volontiers qu'après le montage d'un dispositif d'attelage, il suffit d'emporter ses papiers. C'est effectivement le cas dans certains pays. Mais attention : en Suisse, un dispositif d'attelage monté ultérieurement doit dans tous les cas être contrôlé et inscrit dans le permis de circulation. Les garages spécialisés disposant d'une autorisation d'auto-réception sont donc un choix idéal. Ces garages peuvent procéder eux-mêmes au contrôle, ce qui évite de devoir se rendre au contrôle technique. Les adresses de ces entreprises spécialisées peuvent être demandées par exemple auprès des services des automobiles ou également auprès des sections de l'Union professionnelle suisse de l'automobile (UPSA).

La plaque de contrôle rouge n'en est pas une à proprement parler, mais elle évite de devoir constamment passer la plaque de contrôle blanche arrière sur le porte-vélos et inversement. Photo : Astra

N'est-il pas possible de payer moins cher à l'étranger ?

Ce conseil fréquent doit être pris avec précaution. Il est bien sûr possible de faire monter le dispositif d'attelage à l'étranger. Mais les entreprises étrangères ne sont pas forcément au courant des réglementations suisses. Il ne faut pas oublier non plus : Les frais de temps et de déplacement pour l'aller et le retour sont vite assez élevés. Mais il y a surtout la douane : le rééquipement prévu doit être déclaré à la douane en tant que perfectionnement actif dès la sortie du pays. Au retour, le rééquipement doit être à nouveau déclaré si le travail et les pièces ont coûté plus de 300 francs. Certes, la TVA étrangère ne doit pas être payée, mais la TVA suisse doit l'être. Et au final, malgré tous ces efforts, il n'y a pas d'autre solution que de passer par le contrôle des véhicules à moteur, car le dispositif d'attelage doit être inscrit dans le permis de circulation. En résumé, il est préférable d'installer un dispositif d'attelage en Suisse.

On oublie souvent les réglementations légales dont il faut tenir compte avec un dispositif d'attelage. Il faut ainsi tenir compte de la charge verticale autorisée et savoir si le poids des vélos emballés se situe dans les limites autorisées. Pour les vélos électriques, il peut être nécessaire, selon les cas, de ranger ensuite leurs batteries à l'intérieur du véhicule. Pour les attelages de remorque amovibles et escamotables, il faut veiller à ce qu'il soit nécessaire de les retirer ou de les rabattre lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Pour cela, il est recommandé de jeter un coup d'œil sur le permis de circulation : si l'inscription l'exige en cas de non-utilisation, il faut le faire. Mais attention : si rien n'est indiqué dans le permis de circulation, il faut tout de même se demander si le dispositif d'attelage pourrait éventuellement masquer des parties de la plaque de contrôle ou de l'éclairage - car dans ce cas, il doit être démonté ou rabattu en cas de non-utilisation, même si cela n'est pas explicitement indiqué dans le permis de circulation.

Une plaque de contrôle rouge sur le porte-vélos est le complément idéal. La plaque rouge existe depuis 2022 et permet d'éviter le changement de la plaque de contrôle blanche arrière de la voiture au porte-vélos et inversement. La plaque rouge n'est pas obligatoire, il est donc possible de continuer à monter volontairement la plaque blanche. La plaque de contrôle rouge n'en est d'ailleurs pas une : elle n'est qu'une copie, pas une plaque de contrôle en soi, et ne peut être montée qu'avec des plaques blanches identiques sur le véhicule et exclusivement sur le porte-vélos. La plaque rouge est disponible auprès des offices de la circulation routière, en règle générale via une commande en ligne. Les délais de livraison varient, mais par mesure de sécurité, il faut compter quatre semaines dans tous les cas. Les coûts varient selon les cantons de 10 à plus de 30 francs, parfois avec les frais de port, parfois sans.

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