Jeffrey Schmidt : "Nous sommes restés motivés" 🎥

Le prédécesseur de Jeffrey Schmidt, Marvin Kirchhöfer, a présenté la Callaway Corvette il y a un an dans le cadre du speedcheck de l'ADAC. Les qualités mentionnées du V8 sont toujours valables.

Le soulagement du jeune homme de 26 ans, originaire de Liestal, était visible et audible jusqu'en Suisse après le succès de la deuxième course sur le Sachsenring. Pour la doyenne des équipes de l'ADAC GT Masters, il s'agissait de la 34e victoire depuis 2007, mais pour le Suisse, ce n'était que le deuxième succès dans la "ligue des supercars" depuis près de deux ans et demi (le 28 avril 2018 lors de la course 1 à Most/CZ avec Stefan Mücke sur Audi R8 LMS).

Une bonne qualification et un départ parfait
Il en a lui-même jeté les bases dimanche matin en réalisant le sixième meilleur temps des qualifications. Schmidt a pris un départ éblouissant et s'est hissé en troisième position dans les premiers virages au volant de la seule Corvette C7 GT3-R parmi les 32 voitures en lice.

En deuxième position après le changement de pilote, son partenaire Markus Pommer, de trois ans son aîné, a longtemps mis la pression sur la Lamborghini de tête du Grasser Racing Team. Mais l'Allemand n'a pu profiter d'aucune situation sans risquer de perdre la deuxième place.

Mais au final, cela a signifié la victoire tant attendue, car une pénalité de temps avait déjà été annoncée pour l'équipe Lamborghini avant le passage de la ligne d'arrivée.

Les moments forts montrent comment le happy end s'est produit pour le Bâlois.

Ne pas se laisser abattre
La nouvelle recrue suisse de l'équipe de Leingarten, près du circuit d'Hockenheim, n'a jamais douté d'elle-même ni de la voiture et de l'équipe.

Jeffrey Schmidt : "J'étais persuadé que nous pourrions nous débarrasser de notre malchance et qu'avec un peu plus de chance, nous pourrions aller loin dans la course. Nous avions la vitesse nécessaire et nous l'avons prouvé à plusieurs reprises. Nous ne devions simplement pas nous laisser abattre par les derniers revers".

Rémunération du travail
Jeffrey Schmidt et Callaway Competition espéraient bien sûr obtenir un résultat positif après les nombreuses déceptions. Mais une victoire sur le Sachsenring, où la Corvette C7 GT3-R n'a guère pu faire valoir ses points forts par le passé, était plutôt surprenante.

Jeffrey Schmidt : "Nous avons connu quelques problèmes jusqu'à présent, ce qui rend ce succès encore plus gratifiant. Même si le circuit n'était pas fait pour la Corvette, nous avons beaucoup travaillé sur la voiture pendant tout le week-end pour en tirer le maximum. La Corvette s'est donc très bien comportée, ce qui a certainement été la base de la bonne performance en qualifications et en course".

Samedi déjà, il avait retrouvé un léger sourire. Parti en 14e position, le duo Callaway s'est hissé à une huitième place encourageante. Pour Schmidt, il s'agissait d'une petite première, car lors des week-ends de course précédents, il n'avait pas parcouru un mètre le samedi.

Bon augure
La semaine prochaine, il se rendra au Red Bull Ring. Un bon endroit, puisque Schmidt y a fêté sa première victoire en Porsche Carrera Cup Deutschland il y a cinq ans. De plus, le circuit de Spielberg semble convenir à la Callaway Corvette - l'année dernière, son équipe y a fêté son avant-dernière victoire.

Jeffrey Schmidt : "Je voudrais aussi remercier ici toute l'équipe qui n'a jamais baissé les bras. Tout le monde pousse et travaille follement dur pour le succès. Même dans les mauvais moments, l'équipe n'a jamais perdu sa motivation. Le plus beau dans le fait d'être sur la plus haute marche du podium, c'est de voir que chacun a de nouveau un énorme sourire sur le visage".

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