BYD Seal 6 DM-i Touring : performances solides et espace

Ils font partie des voitures familiales les plus pratiques, mais ils sont de plus en plus rares : les breaks. C'est justement là que le chinois BYD veut marquer des points - avec le Seal 6 DM-i Touring.

Le Seal 6 DM-i Touring, le nouveau break hybride rechargeable de la marque chinoise BYD. Photos : BYD

Le nouveau break de BYD ne se distingue pas particulièrement par son apparence, mais avec ses 4,84 mètres de long et 1,88 mètre de large, le Seal est certainement élégant. Les formes fluides sont un mélange réussi - un peu de Renault Megane, de Seat Leon Sportstourer ou de VW ID.7 Tourer, donc un break solide et spacieux. Et pourtant, le Chinois se veut différent : Avec son moteur hybride plug-in sous le capot, il veut pouvoir parcourir 100 kilomètres en mode purement électrique. Une annonce qui s'adresse également aux marques établies.

Comme pour tous les hybrides rechargeables, la consommation normalisée WLTP de 1,7 l/100 km est utopique dans la vie quotidienne. Lors de notre premier essai routier, plus court, nous avons consommé environ 5,2 litres/100 km. La combinaison du moteur électrique et du moteur essence 1,5 litre est tout à fait convaincante. La version « Boost » offre une puissance totale de 135 kW/184 ch, tandis que les versions « Comfort » et « Comfort Lite » développent 156 kW/212 ch. L'accélération sur autoroute semble d'abord un peu laborieuse, puis la BYD Seal 6 DM-i Touring monte lentement en régime, accompagnée d'une discrète protestation du moteur à essence.

Cela peut certainement être encore mieux et rappelle les modèles des constructeurs asiatiques avec boîte automatique à variation continue (CVT). Pour le sprint de 0 à 100 km/h, la traction avant de BYD a besoin de 8,9 secondes dans la version «Boost» ; dans les versions «Comfort» et «Comfort Lite», qui sont également équipées de batteries plus grandes (19 kWh au lieu de 10), c'est un peu plus rapide avec 8,5 secondes. Cela ne donne pas au BYD un tempérament de feu. Le confort de conduite du Seal 6 DM-i Touring est toutefois bon et la direction assez directe. Nous sommes tout à fait détendus sur la route et avons en outre beaucoup de place à bord avec un coffre de 500 litres. À l'arrière aussi, il y a suffisamment d'espace pour les jambes et la tête, et lorsque les sièges arrière sont rabattus, on dispose même d'un espace de rangement de 1535 litres.

L'intérieur soigné est très bien fini. Malgré les prix attractifs, on cherche en vain du plastique dur bon marché. À cela s'ajoutent une bonne finition et du « cuir » vegan. Seul bémol : une fonctionnalité intéressante présente sur d'autres modèles BYD manque à l'appel sur le break, à savoir l'écran multimédia central pivotant sur simple pression d'un bouton. Dans la citadine électrique Dolphin Surf et le SUV Seal, il était possible de choisir entre un affichage portrait ou paysage ; désormais, l'écran 15,6 pouces est fixe. En revanche, le break est équipé d'un grand toit panoramique qui baigne l'intérieur de lumière.

Ce qui est intéressant chez BYD, c'est surtout le prix, qui est une véritable déclaration de guerre aux autres breaks. Peut-être que l'une ou l'autre famille, voire l'un ou l'autre gestionnaire de flotte, se posera des questions. En effet, le Seal 6 DM-i Touring est disponible à partir de 39’990 francs. Et ce, comme tous les BYD, avec une garantie de six ans ou 150’000 kilomètres ; en option, il y a même huit ans ou 200’000 kilomètres. Si l'on veut surtout faire la navette électriquement, il faut certes opter pour la variante d'équipement «Comfort Lite» à partir de 46’990 francs ou «Comfort» à partir de 47’990 francs, afin de disposer de la plus grande batterie et donc de 100 kilomètres d'autonomie électrique. Mais même ces prix sont tout à fait corrects.

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