Après deux années difficiles sans grand public, les 24 Heures du Nürburgring redeviennent ce week-end une fête populaire unique en son genre. Avec seulement 135 équipes, la 50e édition séduit moins par sa masse que par sa classe. En effet, une bonne vingtaine d'équipes peuvent espérer remporter la victoire ou monter sur le podium du classement général avec leurs voitures de sport de la catégorie reine GT3 SP9 ou Cup-X (KTM et Glickenhaus).

Deux pilotes d'usine bernois sur une voiture
Du point de vue suisse, une voiture se distingue. Dans l'Audi numéro #22, Nico Müller et Patric Niederhauser sont deux pilotes d'usine helvétiques. De plus, ce sont des collègues du canton de Berne dont les carrières ont de nombreux points communs.

Rien que pour cette raison, c'est une course spéciale pour eux. Niederhauser aura même une deuxième chance de monter sur le podium, puisqu'il est également inscrit sur l'Audi #24, également soutenue par l'usine.

Un seul vainqueur suisse en 49 éditions depuis 1970
Dans aucune autre course d'endurance, autant de facteurs font la différence entre la victoire et la défaite, de sorte que beaucoup de choses sont possibles pour elle ou pour d'autres compatriotes forts.

Depuis 2015, Nico Müller est le seul Suisse à être monté sur la plus haute marche du podium et ne sait donc que trop bien ce qu'il faut pour y parvenir. Ricardo Feller en fera également l'expérience en tant que pilote de l'Audi #5 pour sa première au Nürburgring.

Le Zougois Philip Ellis et le Tessinois Raffaele Marciello se partagent également pour la première fois une Mercedes-AMG GT3 portant le numéro de course #12. Les collègues suisses de la marque sont Julien Apothéloz (#55) et Yannick Mettler (#34).

Octane gagne la course contre la montre
Dans la Ferrari 488 GT3 #26 d'Octane126, Jonathan Hirschi et Simon Trummer font partie du quatuor de pilotes avec les Allemands Luca Ludwig et Björn Grossmann. Après un accident non responsable lors des 24H Qualifiers (abattu par un concurrent) des 7 et 8 mai, l'équipe de Wallisellen a construit une nouvelle voiture en seulement deux semaines.

Leur départ est à lui seul un succès. En raison du classement inéquitable de la Ferrari (vitesse de pointe la plus lente des voitures GT3), un résultat de premier plan ne sera toutefois possible qu'avec beaucoup de chance en course et de la constance.

Une large présence en Suisse
De nombreuses autres équipes avec une composition suisse se sont mises en quête de victoires de groupe ou de classe.

• Frédéric Yerly et Jasmin Preisig/Gustavo Xavier (VW Golf TCR #10 et #310, SP3T)
• Alexander Walker et Miklas Born (Aston Martin Vantage GT4 #81 et #82, SP10),
• Stanco/Stanco/Stanco (Seat Leon #113, SP3T)
• Manuel Amweg (KTM X-Bow GTX #162, Cup-X)
• Hofor Racing (BMW M3 GTR #200, SP6)
• Fabienne Wohlwend (BMW M4 GT4 #220, SP8T)
• Zünd/Zünd/Schyrba/Frei et Calamia/Jacoma/Pampanini (Porsche 718 Cayman GT4 #251 et #264, Cup3)
• Ranko Mijatovic (BMW 330i #33, VT2 RWD)
• Marco Timbal/Ivan Reggiani/Nicola Bravetti (Porsche Cayman GT4 #633, AT)

La liste de départ actuelle complète est disponible ici.

Marathon télévisé et livestream 24 heures sur 24
Si nous mentionnons les numéros de départ, c'est pour une bonne raison. La chaîne de télévision gratuite RTL Nitro retransmettra en direct la course complète (départ samedi à 16 heures) avec des rapports préliminaires à partir de 13h40, ainsi que les qualifications du top 30 le vendredi soir à partir de 20h15. L'action de la course autour du Nürburgring sera captée par 60 caméras.

Sur le Chaîne YouTube et sur le site Internet de l'organisateur, l'ensemble des événements ainsi que toutes les courses annexes (sauf le WTCR) sont également retransmis en direct et sans publicité depuis jeudi. Sous ce Lien il y a aussi le livetiming et un liveticker.

On est ainsi parfaitement informé 24 heures sur 24, surtout quand on voit les numéros de départ qui ne s'affichent souvent que brièvement. Dans la galerie actuelle, vous trouverez quelques voitures des participants suisses qui ont pris la route lors de deux séances d'entraînement jeudi.

Première course d'Alexander Fach à Monaco
Le GP de Monaco est également un moment fort de la saison pour tous les pilotes de Formule 1 et les pilotes des courses annexes. En direct de la Principauté, Oliver Sittler et le spécialiste de la F1 Marc Surer couvriront sur SRF zwei les qualifications le samedi de 15h55 à 17h05 et la septième manche du championnat du monde 2022 le dimanche à partir de 14h50.

Monaco est aussi une source de frissons particulière pour Alexander Fach. Le Schwytzois de 20 ans s'attaque à sa deuxième course de Supercup au sein de l'équipe Porsche de son père. Avec une 16e place à Imola il y a cinq semaines, le champion suisse de GT3 a bien commencé ce championnat de haut niveau, tout comme ses coéquipiers Lorcan Hanafin et Jukka Honkavuori. En Porsche Carrera Cup Allemagne, les deux juniors Fach et Hanafin ont également fait très bonne figure jusqu'à présent, avec des victoires et des podiums dans le classement des débutants.

Dans les pays germanophones, les chaînes de télévision Eurosport 2 et Sky Sport retransmettront la course en direct dimanche à partir de 12h05. Un livetiming est disponible sous ce lien Lien.

24h-rennen.de

f1.com

Après cinq manches de la Suzuki Swiss Racing Cup 2022, il est quasiment certain que le champion s'appellera Fabian Eggenberger ou Marcel Muzzarelli. Leurs prestations jusqu'à présent au volant de la nouvelle Swift Sport 48V Hybrid ont été trop convaincantes pour qu'il y ait un troisième qui rit.

Deux parcours stimulants
Toutefois, les deux slaloms les plus longs et les plus difficiles du calendrier vont maintenant suivre. Samedi prochain, sur le vaste terrain de l'armée à Bure, plus de 100 portes, réparties sur 5255 mètres de parcours, attendent les participants. Le 25 juin, le slalom sur la place d'armes de Chamblon, au-dessus d'Yverdon-les-Bains, clôturera la saison de bonne heure.

Eggenberger et Muzzarelli connaissent les deux parcours sur le bout des doigts. Lors de la dernière course de 2019 dans le Jura, "Muzz" s'est imposé malgré une faute de passage dans la deuxième manche de course, alors que l'actuel leader de la Coupe n'a terminé "que" cinquième après une faute de passage dans la première manche et une course de sécurité dans la deuxième.

Le garagiste de Dübendorf a pris sa revanche à Chamblon, où les temps de course sont plus longs de près d'une demi-minute malgré un parcours plus court. Muzzarelli s'est classé deuxième et a remporté le titre en fin de saison grâce aux points de Drognens (2e) et d'Ambri (1er).

Plus de problème de tête chez Eggenberger
Vu leur état de forme actuel, cette hiérarchie ne devrait pas changer. D'autant plus que, contrairement à l'année dernière, Eggenberger est également en pleine forme mentale.

Fabian Eggenberger : "Oui, je me sens plus libre dans ma tête cette année. Je n'étudie plus autant, je peux m'asseoir dans la voiture et faire des performances".

Même le handicap de partager la Suzuki avec Heiko Leiber (qui pèse sur la voiture et la concentration), Eggenberger le surmonte.

Fabian Eggenberger : "Apparemment, mon agressivité est juste. Heureusement, la voiture permet ce style de conduite. J'essaie maintenant de continuer à rouler ainsi. L'important est simplement de continuer à rester devant Muzz".

Résultat inhabituel du multichampion
Le champion en titre, vainqueur à Bière en début de saison, a terminé deuxième pour la troisième fois consécutive lors de la course de samedi à Ambri, avant que le décuple vainqueur de diverses coupes de marque n'obtienne dimanche, en terminant quatrième, son plus mauvais résultat (ce dont certains se réjouiraient) depuis des années. C'est la première fois que cela arrive depuis le début de sa carrière chez Suzuki en 2019...

Le Thurgovien d'adoption, par ailleurs si cool, ne s'est pas plaint de la défaite en soi, mais de la manière dont elle a été infligée lors des dernières courses.

Marcel Muzzarelli : "Ce qui me dérange, c'est d'être trois fois plus près de Fabian. A Frauenfeld, c'était 55 et quatre centièmes, ici 16 et 14 centièmes. Mais je n'aurais jamais réalisé un tel temps de 1'49 ici dimanche".

Sandro Fehr fait preuve de sang-froid
Avec le temps de rêve évoqué, Sandro Fehr a remporté dimanche à Ambri sa première course depuis plus de trois ans, lorsqu'il avait été le premier vainqueur avec la nouvelle Swift Sport lors de l'ouverture de la saison à Interlaken.

Son objectif réaliste pour la saison est la troisième place de médaille du championnat, que Patrick Flammer et Michäel Béring lui disputeront encore.

Sandro Fehr : "Lors de la première course, j'avais encore essayé quelque chose, et lors de la deuxième, j'étais plus agressif. C'était parfait, même si j'étais plus nerveux que je ne l'avais été depuis longtemps après le meilleur temps des essais".

Un premier podium motive le Jurassien
Alors que le vainqueur de l'année dernière, Patrick Flammer, a ressenti de la satisfaction en terminant deuxième le lendemain après sa décevante sixième place lors de la course du samedi, Michaël Béring (galerie à gauche) s'est énormément réjoui de son premier podium Suzuki.

Michaël Béring : "Je savais que j'avais le potentiel, mais je n'étais pas encore prêt dans ma tête. Maintenant, je me réjouis de courir à domicile dans le Jura, où j'avais déjà gagné en voitures de tourisme".

Debrunner en haut, Steiner en bas
Jean-Claude Debrunner (galerie du milieu) a enfin fait des progrès. La dernière fois, à Frauenfeld, le professeur de conduite de la vallée de la Limmat a douté de lui-même. En se classant doublement sixième à Ambri, il s'est rapproché en temps du podium auquel il aspire tant.

L'équipe Flammer Speed, dont Alexander Ullrich et Reto Steiner se partageaient la voiture, n'a pas réussi à trouver son rythme de croisière. En tant que pilote à points pour l'équipe glaronaise, Steiner n'a pas répondu à ses attentes après avoir commis des fautes dans les deux manches du samedi et s'être classé 8e le dimanche. L'année dernière, il avait fait beaucoup mieux au Tessin.

Respect pour les performances de Tremps
Gautier Henchoz a fait une nette progression au classement. Le nouveau venu de l'année dernière, originaire de Gollion, a obtenu ses meilleurs résultats jusqu'à présent avec deux septièmes places.

Rolf Tremp (galerie à droite) a également pu être satisfait de ses classements à Ambri (P8 et P12), bien qu'il ait créé la surprise le samedi précédent en terminant sixième à Frauenfeld. En effet, la santé de ce senior AVS le fait souffrir, ce qui rend sa combativité et sa persévérance d'autant plus remarquables. Dans le duel toggenbourgeois qui l'oppose à son partenaire Roli Graf, le score est de 4 à 1 en sa faveur.

Courage, Giulio !
En revanche, Giuliano Piccinato n'est plus que l'ombre de lui-même, car il ne s'entend pas du tout avec la Swift Hybrid. Il peut faire ce qu'il veut, il est toujours aussi rapide, se plaint l'ancien champion suisse des voitures de série et multiple champion du nord-ouest de la Suisse.

Dimanche, le garagiste de Bättwil a touché le fond en terminant 16e et avant-dernier, ce qui l'a amené à parler d'abandon. Courage Giulio, ce n'est pas comme ça qu'il faut partir...

Classement intermédiaire Suzuki SRC 2022

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En réalisant deux meilleurs temps lors de la première des deux courses du championnat suisse de slalom sur l'aérodrome d'Ambri, Fabian Eggenberger s'est assuré samedi sa troisième victoire consécutive. Le tenant du titre Marcel Muzzarelli a toutefois dû s'avouer vaincu pour 16 centièmes seulement.

Sandro Fehr garde son sang-froid
Dimanche, Sandro Fehr a remporté sa première victoire depuis longtemps sur un parcours parcouru dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le Rorschachois avait déjà été le plus rapide lors de l'entraînement du matin. Grâce à un temps fabuleux lors de la deuxième manche ("J'étais tellement nerveux et je suis maintenant extrêmement content"), il a évincé Patrick Flammer de la tête lors de la deuxième course.

Le vainqueur de la veille, Fabian Eggenberger, a dû se contenter de la troisième place dimanche. L'important pour lui, c'est qu'il a pu à nouveau devancer Marcel Muzzarelli, même si ce n'est que de peu. Le Zurichois a ainsi augmenté son avance au classement de quatre à cinq points après cinq des sept courses.

Michael Béring sur le podium pour la première fois
Grâce à une amélioration de près de 1,5 seconde lors de la deuxième manche, Michael Béring a obtenu son premier podium tant attendu lors de la course de samedi. Il a ainsi détrôné Fehr de son trône et Flammer de la quatrième à la cinquième place.

Avec deux sixièmes places, Jean-Claude Debrunner a obtenu ses meilleurs résultats hybrides jusqu'à présent, tout comme Gautier Henchoz avec deux septièmes places.

Rapport de fond sur la course

Le rapport détaillé avec les voix et les analyses suivra dans le courant de la semaine prochaine sur notre site Internet.

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Une victoire est particulièrement précieuse lorsqu'elle est remportée contre des adversaires forts. Et c'est quand ça arrive pour la première fois que c'est le plus beau. Lukas Eugster a même été ému aux larmes par cette certitude samedi, lors du premier des deux slaloms organisés de manière impeccable par l'Equipe Bernoise sur l'aérodrome d'Ambri.

Philip Egli apparaît quand même sur le terrain
Le Saint-Gallois, originaire du canton d'Appenzell, a reçu une pression inattendue de Philip Egli. Le vainqueur record de la journée s'était en effet désisté avant la manifestation.

Comme il a pu réparer en urgence le conduit d'admission déchiré sur le moteur de la Dallara F394 à l'aide d'une colle spéciale, Egli s'est tout de même présenté aux deux manches du championnat au Tessin - pour ensuite essuyer sa première défaite depuis octobre 2019 au même endroit lors de la première course du samedi.

Philip Egli : "J'ai fait une bonne, puis une énorme deuxième manche de course, jusqu'à ce que le drapeau jaune me soit retiré juste avant l'arrivée. La reprise de la course a ensuite été encore plus rapide jusqu'au wedel, où cela n'a plus été possible. Ce jour devait bien arriver un jour ou l'autre. J'aime bien le souhaiter à Lukas, il a saisi sa chance".

Du vice-champion de Suisse de montagne au vainqueur du jour en slalom
En 2017, Eugster a fait parler de lui pour la première fois en tant que vice-champion du championnat suisse de montagne junior, nouvellement lancé à l'époque. En 2018, il s'est lancé dans le slalom au volant d'une Formule Renault et l'année suivante, il s'est déjà mêlé à la lutte pour les premières places absolues au volant d'une voiture de sport Ligier.

Il y a trois ans, à Ambri, lors de sa dernière course avant la pause de Corona, il avait été si proche de la première victoire du jour (qui lui avait finalement été arrachée par Marcel Maurer), et c'est maintenant chose faite. Dans la vidéo embarquée, on peut voir sa course victorieuse à 115,3 km/h de moyenne.

Il a donc été soulagé.

Lukas Eugster : "Je m'étais mis la pression après la course de Frauenfeld qui s'était complètement effondrée. On essaie week-end après week-end et on commence à douter de soi. Je savais qu'Ambri était ma chance, car sur ce parcours fluide, la voiture réagit extrêmement bien sur le plan mécanique et aérodynamique".

Comme Eugster sait mettre à profit cet avantage malgré le manque de puissance - un moteur Honda CN a été installé à la place du moteur de course E2 cassé avant le début de la saison - il a pu recevoir pour la première fois le plus grand trophée lors des nationaux.

Forte performance de Zürcher et Riva
Le seul premier temps d'Egli n'était que de 42 centièmes plus lent et Yves Hängärtner a perdu 1,16 seconde au volant de sa Dallara-Egmo GP3, visiblement surpuissante pour les slaloms.

Thomas Zürcher, au volant de sa Tatuus F4 enfin propre et équipée d'un moteur turbo de 1170 cm3 développé par LRM en Italie, n'a pour sa part été devancé que de neuf dixièmes par Egli dans la catégorie des deux litres. Quant au héros local Tiziano Riva, il a équipé sa vieille Reynard 92D F3000 de pneus neufs, contrairement à octobre dernier, ce qui s'est traduit par un temps inférieur de seulement 1,12 seconde à celui de Hängärtner.

Une revanche réussie
Le lendemain, sur le même parcours (2730 mètres) de 55 portes, mais dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, Hängärtner est sorti de la piste dès la première manche d'entraînement à cause d'une panne dans le mécanisme de la boîte de vitesses et a donc pris le chemin du retour à Bienne de manière prématurée.

Alors qu'Eugster et Riva se sont heurtés au seul passage lent, le virage en pente, en raison d'un angle de roue trop faible et ont perdu du temps, Egli a donné le tarif dès l'entraînement. Le Glaronais a confirmé cette performance en réalisant deux meilleurs temps, ce qui lui a permis de remporter sa 41e victoire nationale en slalom devant Eugster, Riva et Zürcher. Après coup, seuls les cinq points de CS perdus samedi l'ont agacé...

Jouissance pour Drack, Sawatzki et Geering
Comme il y a une semaine à Frauenfeld, le pilote le plus rapide avec un toit sur la tête a été l'Argovien Patrick Drack avec sa Porsche 991 GT3 Cup pilotée avec courage et talent. Chez les voitures InterSwiss, Bruno Sawatzki a remporté les deux jours la victoire de groupe sur Christoph Zwahlen, tous deux avec une Porsche 997 GT3 Cup.

Dans la catégorie IS deux litres, Marco Geering, au volant de l'Opel Kadett 16V, a remporté la formidable bataille à trois avec Manuel Santonastaso (BMW 320) et Jürg Ochsner (Opel Kadett). Pour Geering, déchaîné, c'est le cinquième triomphe consécutif d'Ambri !

Dans la Renault Classic Cup, Denis Wolf a remporté les deux courses devant Marc Beyeler. Lors de sa première participation depuis son double titre en 2019 (RCC et Berg-Cup), Philipp Krebs s'est imposé dans la catégorie des Clio II plus anciennes, qui ne comptait que deux voitures, grâce aux trois meilleurs temps réalisés par Renault.

Il n'y en avait plus que trois...
Neuf coureurs sont arrivés à Ambri avec 40 points après des victoires de classe à Bière et Frauenfeld. Aujourd'hui, ils ne sont plus que trois à avoir un casier vierge, et après dimanche prochain à Bure, il n'y en aura plus qu'un tout au plus : Martin Bürki.

Le tenant du titre s'est imposé haut la main dans la catégorie E1-1600 au volant de sa VW Polo, avec un mélange d'attaque et de préservation du matériel, et Christian Darani a attaqué comme toujours dans la catégorie E1-2000 au volant de sa Fiat X 1/9. Troisième, Nicola Fankhauser s'est également imposé pour la quatrième fois dans le groupe A jusqu'à deux litres au volant de sa Honda Civic. Tous les autres ont dû subir un retrait de points lors de la première et/ou de la deuxième journée d'Ambri.

Tout roule à nouveau pour Martin Bürki
Le vice-champion Darani sera toutefois absent à Bure, car il a vu trois week-ends de libre fin mai/début juin après la publication du calendrier des CS de slalom en hiver et a prévu des vacances en famille en Italie.

Mais comme l'Ecurie des Ordons a reporté sa course après coup pour ne pas entrer en collision avec la course de côte La Roche-La Berra des 18 et 19 juillet, le Tessinois est désormais le dindon de la farce. Pour lui, la famille passe avant le sport, et ses rêves de titre s'envolent.

Et comme Fankhauser n'aura pas fait le plein de la classe dans le Jura, seul Bürki a encore une chance d'avoir un casier vierge - le neuvième titre des CS de slalom, qui se décidera ensuite le 26 juin à Chamblon, est prêt.

Tous les classements des deux jours de course peuvent être consultés sous le lien suivant.

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La deuxième saison de DTM avec des voitures de sport GT3 a débuté de manière très réjouissante pour Nico Müller le 1er mai à Portimão. En remportant sa onzième victoire en carrière, la première au volant de l'Audi R8 de l'équipe Rosberg (voir la vidéo des moments forts), le professionnel bernois s'est hissé à la deuxième place du championnat après le premier week-end de course.

Son objectif ambitieux pour le week-end prochain n'est rien de moins que de prendre la tête du classement. Le leader du classement général est l'Italien Mirko Bortolotti (Lamborghini) avec 35 points, devant Müller (28) et l'Autrichien Lucas Auer sur Mercedes (26).

Une véritable courbe de courage
Une tâche spéciale l'attend toutefois à Lausitz, ainsi que ses collègues du DTM. Seules les voitures de sport GT3 du DTM empruntent le virage 1 de l'EuroSpeedway Lausitz. Il s'agit d'un long virage à gauche, légèrement surélevé, dans lequel deux, trois, voire quatre voitures peuvent prendre place côte à côte.

L'angle d'inclinaison n'est pas aussi grand que dans les virages relevés américains. Les 28 pilotes et l'unique pilote féminine du plateau sont suffisamment courageux pour l'aborder en appuyant légèrement sur l'accélérateur, mais ils admettent aussi devoir prendre leur cœur à deux mains. L'année dernière, l'un ou l'autre mur a prouvé à quel point ce virage est délicat.

Nico Müller : "L'année dernière, j'ai failli me pisser dessus dans ce virage".

Un nouveau territoire pour "Ricky" Feller
En marquant deux points pour se classer dans le top 10 au Portugal, Ricardo Feller a posé une première pierre sur laquelle il compte s'appuyer avec l'équipe ABT.

Ricardo Feller : "J'ai de bons souvenirs du Lausitzring. La variante du circuit avec le Turn 1 est nouvelle pour moi, mais j'adore les virages à haute vitesse. De ce point de vue, je suis impatient d'y prendre le départ".

Les deux courses DTM, qui débuteront le samedi et le dimanche à 13h30, seront retransmises en direct par ProSieben (début de la diffusion à 13h). En outre, les plateformes de streaming diffuseront ran.de, ServusTV On (servustv.com) et DTM Grid (grid.dtm.com) a presque entièrement dominé les événements du Lausitzring.

Le fer de lance manque à l'ADAC GT Masters
Tout comme Müller en DTM, les équipes et pilotes suisses ont débuté l'ADAC GT Masters 2022 les 23 et 24 avril. Le champion de l'année dernière, Feller, ayant pour priorité le DTM, seul son partenaire d'équipe allemand ADAC GT, Jusuf Owega, défend la tête du classement avec le Belge Dries Vanthoor sur le Red Bull Ring de Spielberg.

En revanche, Raffaele Marciello (Mercedes), Patric Niederhauser (Audi) et Emil Frey Racing espèrent renouer avec les résultats d'Oschersleben. Le Tessinois arrive en Styrie en tant que deuxième du classement, "Nidi" en tant que quatrième et la Lambo la mieux placée de Safenwil (Perera/Rougier) en tant que cinquième.

Tout en direct à la télévision ou sur Internet
Avec un total de 56 points à attribuer lors des deux séances d'essais qualificatifs et des courses, son retard sur Owega (37 points) est limité à sept, huit et neuf points, de sorte qu'il pourrait y avoir un leader du classement suisse après le deuxième week-end ADAC.

Toutes les courses de l'ADAC GT Masters commencent à 13 heures. Le partenaire TV NITRO les retransmettra en direct de Lausitz le samedi et le dimanche à partir de 12h30. Les moments forts des deux courses seront diffusés le jour même sur le Chaîne YouTube de l'ADAC GT Masters. Les deux courses de la Porsche Carrera Cup Deutschland (avec le Schwytzois Alexander Fach), qui débutent chacune à 14h40, seront également retransmises en direct à la télévision sur NITRO.

Sur Internet, les courses peuvent être suivies en livestream sur RTL+, et adac.de/motorsport peuvent être suivis. Sur le site web informatif de l'ADAC Motorsport et sur sport.fr le GT4 Germany, la Formule 4 et le TCR Germany, qui ont également une participation suisse, seront également retransmis en direct.

Plus de dépassements au GP d'Espagne
Les écuries de Formule 1 s'attaqueront dimanche en Espagne à la sixième manche du championnat du monde 2022. Le circuit de Catalunya sera un bon test pour savoir si le nouveau règlement technique pour 2022 a vraiment permis aux voitures de se suivre plus facilement et donc de mieux se dépasser. Les équipes connaissent bien le circuit de Barcelone pour y avoir effectué des essais au printemps, mais les dépassements y sont un défi.

Après sa victoire convaincante sur Ferrari à Miami, cela n'empêchera pas le leader du championnat du monde Max Verstappen de risquer n'importe quelle manœuvre de dépassement s'il n'est pas en tête dès le départ. 23 des 31 courses de Formule 1 qui se sont déroulées jusqu'à présent sur le circuit de Barcelone-Catalunya ont été remportées depuis la pole position, ce qui prouve l'importance des qualifications.

Chez Alfa Romeo Sauber à Hinwil, on espère donc, après la brillante cinquième place de Valtteri Bottas à Miami, que les performances de pointe de leur joyau de pilote se poursuivront dès l'attribution des places de départ.

Qualifications en différé sur SRF ou en direct sur ORF
La retransmission parallèle des Championnats du monde de hockey sur glace en Finlande et du Diamond meeting d'athlétisme à Birmingham étant une priorité pour la télévision suisse, les qualifications de samedi ne seront diffusées qu'en différé de 17h à 18h15 sur SRF info.

ORF1 retransmettra les qualifications en direct avec des commentaires en allemand, précédées d'informations, de 15h25 à 17h25 environ. Avec Michael Weinmann et l'expert GP Marc Surer comme commentateurs, SRF zwei sera en direct le dimanche à partir de 14h20 jusqu'à 16h50 probablement.

dtm.de

adac-gt-masters.de

f1.com

Un défaut constaté mardi soir lors du contrôle de sa Dallara F393 EPR-5 a contraint Philip Egli à renoncer aux deux slaloms nationaux de l'équipe bernoise qui auront lieu le week-end prochain à Ambri. Le Glaronnais, qui vit dans le canton de Zurich, aurait certes encore une Dallara F394 à moteur Opel chez lui, mais il n'a pas pu en profiter.

Philip Egli : "Mais en si peu de temps, je ne peux malheureusement pas préparer la voiture de remplacement et je dois y consacrer le week-end prochain. Mais nous serons à nouveau sur la ligne de départ dimanche prochain à Bure, avec la voiture de formule 3 originale".

Fin d'une série de victoires
Dimanche dernier, dans le cadre des journées de courses automobiles ACS à Frauenfeld, Egli a fêté sa 40e victoire du jour au niveau national. Le 6 octobre 2019, il a subi sa dernière défaite, à l'époque contre Marcel Maurer.

Le Bernois fait une pause dans la course en 2022 et aurait accompagné son adversaire de longue date en tant qu'aide, car le papa de Philip, Rolf, est parti en vacances après Frauenfeld.

Maurer aurait certes battu Egli l'année dernière lors du premier des deux slaloms d'Ambri. Mais on lui a reproché une faute de but qu'il n'avait pas commise, ce que nous n'avons pas pu faire dans ce cas. Rapport ont expliqué en détail.

Une grande chance pour les opposants à Egli
Il est donc certain qu'il y aura un nouveau vainqueur du jour. Celui-ci s'appelle probablement Lukas Eugster ou Yves Hängärtner. Il ne fait aucun doute que tous deux préféreraient se battre avec Egli plutôt que sans lui.

Eugster, le malchanceux de Frauenfeld, est souvent monté sur le podium du classement général, mais jamais sur la plus haute marche. Hängärtner a certes déjà conquis des victoires journalières en 2017 avec une Tatuus-Honda F-Master, mais ce serait une première avec l'ex-Jenzer-Dallara GP3 équipée d'un moteur turbo 1750 spécialement développé par Eggenberger Motorenbau (environ 500 ch).

Le parcours fluide de 2730 mètres de l'aérodrome d'Ambri, qui sera parcouru dans le sens des aiguilles d'une montre le samedi et dans le sens inverse le dimanche, convient mieux au nouvel ensemble de Hängärtner que Bière et Frauenfeld. Mais c'est aussi le cas de la voiture de sport Ligier-Honda du St-Gallois, conçue pour l'aérodynamisme et à peine deux fois moins puissante.

Tiziano Riva et Tom Zürcher pourraient également remporter la victoire. Mais le Tessinois, au volant de la vieille Reynard F3000, n'a pas assez de routine en slalom pour inquiéter sérieusement le duo cité. Quant à Zürcher, il doit encore se remettre d'une opération du ménisque et n'a pas non plus beaucoup d'expérience au volant de la Tatuus-LRM-Abarth.

Signes inversés en Suzuki-Cup
La Suzuki Swiss Racing Cup se joue également à deux reprises. A Frauenfeld, Marcel Muzzarelli a subi deux défaites serrées face à un Fabian Eggenberger totalement déchaîné, qui lui a ainsi ravi la tête du classement.

Marcel Muzzarelli : "Je n'avais aucune chance, bien que Fabian ait pris un double départ avec Heiko Leiber et qu'il ait davantage sollicité la voiture. A Frauenfeld, j'ai toujours eu du mal. Je pense qu'un style de conduite un peu plus rugueux y est préférable".

A Ambri, où il s'est assuré le titre en octobre 2021 avec une victoire, le Thurgovien d'adoption pourrait à nouveau renverser la vapeur. Mais le leader de la Coupe veut profiter du momentum.

Fabian Eggenberger : "Maintenant, Muzz est contraint de jouer. Pour moi, c'est différent que de devoir toujours rattraper un retard".

Attention à Fehr, Flammer et Steiner
Sandro Fehr ressent également un vent favorable après ses 3e et 4e places à Frauenfeld. Et Patrick Flammer a assuré la première victoire d'un modèle hybride en octobre dernier à Ambri, une victoire qu'il veut confirmer ce week-end. La place de Rico Thomann dans la deuxième Swift classée pour le Flammer Speed Team sera prise par Reto Steiner, dont les performances à Ambri en 2021 avaient étonné.

Environ 400 coureurs sont inscrits pour les deux jours de course. Les listes de départ et les horaires sont disponibles sur le site internet de l'organisateur, un livetiming est disponible sous ce lien. Lien.

equipebernoise.ch/actuel

Près de 270 pilotes, répartis sur dix terrains, ont bénéficié de conditions idéales lors des deux jours de course, par un beau temps de début d'été. Pour la deuxième fois de la jeune saison, il s'agissait de gagner des points pour le championnat suisse de slalom et pour d'autres séries de courses.

Après Chamblon, le recordman des victoires en série à Frauenfeld
Le vainqueur du jour - pour la 40e fois lors d'un slalom national - a été Philip Egli sur sa voiture de course Dallara optimale. Le Glaronais, qui habite dans le canton de Zurich, a certes manqué de 19 centièmes son meilleur temps de l'année dernière sur le parcours de 3,2 kilomètres avec 49 portes, mais il était tout de même très heureux.

Philip Egli : "Je n'ai pas réussi à faire un sans faute dans les deux manches de course, je suis donc content que cela ait quand même suffi. Mais un temps inférieur à deux minutes était impossible. Cette victoire était importante pour moi, car gagner sept fois de suite à la même course, c'est spécial".

Pas une bonne journée pour Lukas Eugster
Yves Hängärtner sur sa Dallara GP3 et Lukas Eugster sur sa Ligier-Honda ont disputé la victoire du jour à Egli, comme deux semaines auparavant à Bière (et le week-end prochain lors de la double course à Ambri). Hängärtner n'a cependant pas réussi à mettre suffisamment en valeur la puissance de sa voiture de course turbo de près de 500 ch sur le parcours en angle.

Et le Saint-Gallois a commis une erreur de porte au même endroit dans les deux manches, ce qui lui a valu une défaite inédite chez les voitures de sport par Antonino Scolara sur une Osella Junior.

Après le lapsus d'Eugster ("Ce n'était en quelque sorte pas mon jour"), la troisième place du classement général est revenue à Jannis Jeremias sur une Formule Renault Tatuus, bien qu'il n'ait pu disputer que la première manche de course avant la mésaventure d'un assistant (spoiler avant démoli).

Drack sur le qui-vive
Cinquième au classement général derrière Scolaro et pilote le plus rapide avec des voitures de course fermées, Patrick Drack était sur une Porsche 991-II GT3 Cup du groupe E1. Dans les deux manches, l'Argovien de 45 ans a battu le record des voitures de tourisme de Christian Darani, établi en juillet dernier, de trois et deux centièmes respectivement.

Le Tessinois lui-même, au volant de la Fiat X 1/9, n'a été que 24 centièmes plus lent que Drack et s'est assuré avec brio une nouvelle victoire de classe en E1-2000. Simon Wüthrich, au volant de la VW Golf Turbo 4WD, n'a pas non plus réussi à égaler tout à fait son meilleur temps de l'an dernier, malgré les meilleures valeurs d'accélération des 115 concurrents au départ, si bien qu'il a également dû s'incliner devant Danny Krieg, au volant de la Porsche 991 GT3 Cup, l'ancienne voiture championne de Supercup de Fach Auto Tech (en 2014 avec Earl Bamber), chez les plus grandes voitures E1.

Victoires thurgoviennes à domicile pour Zwahlen et "Santi
Christoph Zwahlen a été plus rapide que les deux dans la Porsche 997 GT3 Cup, plus ancienne, avec laquelle il s'est imposé dans le groupe Interswiss face à ses collègues de la marque Bruno Sawatzki et Willi Jenni.

Après avoir changé la batterie de sa BMW 320 Si, Manuel Santonastaso n'a pu participer qu'à la deuxième course. Le Thurgovien aux nerfs d'acier a alors rattrapé Marco Geering (Opel Kadett), qui était en tête de l'IS-2000, pour six centièmes de seconde.

Bürki furieux, Schläpfer vainqueur de la Renault Cup
Martin Bürki a réussi deux temps fabuleux, pour la première fois en dessous de 2'15 minutes, avec sa petite VW Polo. A l'exception de Darani, le champion de slalom a laissé derrière lui tous les deux litres avec sa voiture 1600 à faible couple.

Dans la Renault Clio Classic Cup, Michale Schläpfer a tout réglé dès la première manche, si bien qu'une erreur de but dans la deuxième course n'a rien changé à la nette victoire sur Denis Wolf et Marc Beyeler. Ces deux derniers n'étaient séparés que de trois centièmes.

Tous les classements et autres informations sont disponibles sur le site de l'ACS Thurgovie.

acs.ch/fr/sections/thurgau/motorsport/auto-renntage-frauenfeld

Lors du coup d'envoi de la saison à Bière, Marcel Muzzarelli était dans une classe à part. Ses adversaires de la Suzuki Swiss Racing Cup, où des fractions de seconde décident normalement des places sur le podium, semblaient perplexes. Deux semaines plus tard, l'un d'entre eux a pris sa revanche d'une manière tout aussi convaincante.

Duel pour la victoire, lutte à quatre pour le podium
Dans le cadre des 22e journées de courses automobiles de l'ACS Thurgovie à Frauenfeld, Fabian Eggenberger a doublement répliqué par un chaud temps de début d'été. Lors de la course matinale sur le parcours de 3,2 kilomètres avec 49 portes, le Zurichois n'a toutefois réussi à distancer le Grison, qui vit depuis 17 ans dans le canton de Thurgovie, que de quatre centièmes.

Patrick Flammer, déjà troisième à Bière, et Sandro Fehr sont également restés dans la même seconde avec un temps de course d'un peu plus de deux minutes et demie.

Changement en tête du classement
L'après-midi, Eggenberger a encore une fois tiré le meilleur parti de sa Suzuki Swift Sport 48V Hybrid et a distancé Muzzarelli de plus d'une demi-seconde. Son style de conduite toujours agressif a cette fois-ci porté ses fruits, tandis que le style de conduite plus fin et efficace du champion ne lui a permis "que" de se classer deuxième.

Le champion en titre a reconnu sans jalousie qu'il n'avait aucune chance contre son challenger, même si le vainqueur a dû faire face à des freins et des pneus usés en raison du double départ avec Heiko Leiber. Grâce à ce double coup, Eggenberger a repris la tête du championnat à Muzzarelli, le score étant désormais de 58 à 56 en sa faveur.

Fehr reste dans le coup
Sandro Fehr semblait aussi satisfait que le double vainqueur de sa dernière place sur le podium de la deuxième course et de son retard minime de six centièmes sur "Muzz". Sans une erreur dans le dernier virage, il aurait toutefois battu le champion. Au classement, Fehr a conservé sa troisième place intermédiaire.

Après une erreur de porte lors de la première manche de la course 2, Patrick Flammer a un peu trop joué la carte de la sécurité lors de la manche finale et a perdu, à sa grande surprise, plus de 2,5 secondes. C'est ainsi que Rico Thomann, au volant de la deuxième Suzuki aux couleurs de l'équipe Flammer, est passé de la cinquième place de la première course à la quatrième de la deuxième, ce qui constitue jusqu'à présent le meilleur résultat du champion suisse junior de la montagne 2019.

Les 6e et 7e places de Rolf Tremp (69 ans), senior de la Coupe, sont également remarquables. En revanche, les 7e et 5e places de Michaël Béring, qui a une saison d'expérience en hybride comme Thomann, ne correspondent pas tout à fait à ses attentes.

Rapport de fond sur la course
Le rapport détaillé avec les voix et les analyses suivra dans le courant de la semaine prochaine sur notre site Internet.

auto.suzuki.ch/suzuki-swiss-racing-cup

autorenntage.ch

C'est ainsi que la société de course RacingFuel de Horgen, de plus en plus diversifiée, dirigée par les frères Wani et Ferruccio Finkbohner, a décidé de s'engager dans la branche européenne de la célèbre NASCAR américaine.

Trois Suisses dans les deux Chevrolet Camaro
L'équipe Racingfuel Motorsport engage deux Chevrolet Camaro, qui sont pilotées par quatre pilotes en partie renommés. Le professionnel au succès international Lucas Luhr partage la voiture #58 (galerie à gauche) avec Christoph Lenz. L'Allemand court dans la catégorie supérieure EuroNASCAR PRO, le Suisse dans l'EuroNASCAR 2.

Dans la deuxième Chevy #94 (galerie du milieu), Bruno Staub et Roger Mettler, deux pilotes suisses, sont à l'honneur. Pour tous, cette série de courses est un terrain inconnu. Mais comme les courses européennes se déroulent exclusivement sur des circuits conventionnels - contrairement aux Etats-Unis, où les speedways dominent -, elles ne sont pas sorcières pour les pilotes expérimentés et talentueux.

Une nouvelle sensation de conduite
Ces voitures de course archaïques au châssis unique, aux silhouettes de Chevrolet Camaro, Ford Mustang et Toyota Camry et aux moteurs V8 d'environ 400 chevaux, ne disposent toutefois d'aucune aide à la conduite comme l'ABS et l'ESP ou les boîtes de vitesses semi-automatiques.

C'est pourquoi ils constituent une nouvelle expérience pour tous les pilotes de Racingfuel.

Christoph Lenz : "Pour l'instant, le défi consiste à apprendre à connaître les particularités de la voiture Nascar afin de pouvoir en exploiter tout le potentiel".

Le routinier Maggi veut enfin gagner
Face au quatuor Racingfuel, Giorgio Maggi fait figure de vieux briscard malgré ses 24 ans seulement. Sur le circuit de Valence en Espagne, le Nidwaldien s'attaque déjà à sa quatrième saison d'EuroNASCAR, la troisième dans la classe PRO.

Pour 2022, Maggi s'est allié à Race Art Technology. L'équipe italo-suisse, basée à Balerna TI, utilise pour lui une Toyota Camry (galerie à droite).

L'objectif de Maggi pour la saison doit être la première victoire, une deuxième place en Croatie en 2020 et deux autres classements dans le top 5 ayant été ses meilleurs résultats jusqu'à présent. L'année dernière, Maggi a remporté trois victoires dans le Junior Trophy pour les pilotes de moins de 25 ans et a terminé à la septième place du classement général.

Pas moins de 37 voitures EuroNASCAR avec des pilotes féminins (5) et masculins de 22 nationalités différentes figurent sur la liste de départ de Valence. Toutes les qualifications et les courses du samedi et du dimanche (une par catégorie et par jour) sont à voir en direct sur le Chaîne YouTube de la NASCAR Whelen Euro Series, le nom correct de la série.

Nouvelle équipe GT du Liechtenstein
D'autres courses internationales attirent les spectateurs sur YouTube. C'est le cas des 12 heures d'Hockenheim, la quatrième course des 24H Series. Selon la liste de départ actuelle, la Suisse ne sera représentée que par Jasmin Preisig avec l'Audi RS3 LMS TCR de Wolf-Power Racing.

En revanche, Maniack Racing, une équipe du Liechtenstein, est désormais de la partie avec une Mercedes-AMG GT4. Elle est soutenue par Autorama Motorsport de Wetzikon. Les pilotes sont les Liechtensteinois Martin Wachter et Dario Pergolini ainsi que l'Autrichien Constantin Kletzer. Pergolini est également manager de l'équipe et, comme Stefan Tanner d'Autorama, un ingénieur de course avisé.

La première partie du semi-marathon se déroulera le samedi de 13h50 à 19h55, la deuxième partie le dimanche de 14h à 19h55, avant le silence absolu des moteurs au Motodrome. Voici les liens directs vers Livestream et au Livetiming.

Ricardo Feller chez les kangourous
Les 12 heures de Bathurst, en Australie, sont un autre événement automobile à voir sur YouTube. Lors de la première course de l'Intercontinental GT Challenge, le pilote d'usine GT argovien Ricardo Feller participe à une équipe locale soutenue par Audi Sport. Voici le lien direct Lien.

Non seulement le circuit du Mont Panorama, long de 6,2 kilomètres, est considéré comme unique, mais aussi la course, dont le départ sera donné le dimanche matin à 5h15 heure locale (21h15 le samedi CEST), dans l'obscurité.

Niederhauser et Marciello à la chasse aux points GT3
Sur le Chaîne YouTube de l'organisateur mondial de GT SRO, les deux courses de sprint du GT World Challenge Europe à Magny-Cours seront également diffusées ce week-end avec des commentaires en allemand. La première le samedi soir à partir de 19h, la seconde le dimanche à 15h.

Les couleurs suisses seront représentées par Patric Niederhauser et le Français Aurelien Panis sur l'Audi R8 #25 de Saintéloc Racing, et par le Tessinois Raffaele Marciello et le Bulgare Timur Boguslavskiy sur la Mercedes-AMG #89.

ELMS avec Delétraz, Scherer et Frey
Dimanche, pour la deuxième fois de l'année, le circuit GP d'Imola sera le théâtre des victoires et des points de l'European Le Mans Series, à voir sur le Chaîne YouTube  de la série de courses. Le départ de la course de quatre heures est prévu à 11h30.

L'équipe LMP2, avec le Genevois Louis Delétraz, tenant du titre, a remporté la course d'ouverture mi-avril au Castellet. Fabio Scherer en LMP2 et Rahel Frey sur Ferrari en GT, entre autres, visent également des places de podium.

Double course de Formule E à Berlin
Enfin, les deux courses du championnat du monde de Formule E sur le circuit de Tempelhof à Berlin seront moins bruyantes. Elles sont diffusées en clair en Suisse sur MySports One et ProSieben ainsi que sur Internet sur Ran.de de voir.

Les deux courses avec des rapports préliminaires et des analyses a posteriori le samedi et le dimanche de 14h30 à 16h30 (départ à 15h04). Un livetiming est disponible ici.

Après ses zéros lors des deux dernières courses à Rome et à Monaco, Edoardo Mortara est passé de la tête du classement à la cinquième place intermédiaire du championnat du monde. Sébastien Buemi, huitième à Monaco au volant de la Nissan, n'a fait mieux qu'au Mexique, mais occupe une décevante 14e position. Son problème réside dans le fait qu'il n'a pas réussi à se qualifier jusqu'à présent.

C'est en tant que leader du championnat du monde après sa victoire à Monaco que le pilote Mercedes Stoffel Vandoorne s'est rendu dans la capitale allemande.

racingfuelmotorsport.com

euronascar.com

24hseries.com

bathurst12hour.com.au

intercontinentalgtchallenge.com

gt-world-challenge-europe.com

europeanlemansseries.com

fiaformulae.com

Environ 60 000 fans ont assisté au festival de sport automobile qui s'est déroulé sur plusieurs jours le deuxième week-end de mai sur le circuit Road Atlanta dans l'État américain de Géorgie. Le point culminant a été atteint le samedi soir avec les duels de Formula Drift sur une partie du circuit en légère montée et en descente.

Pour The Drift Force, l'équipe de course de Nidwald fondée par Joshua Reynolds (galerie à gauche) et Yves Meyer (galerie au centre), la deuxième course de la saison s'est transformée en une nouvelle expérience inoubliable dans la catégorie reine de cette discipline spectaculaire, même si les attentes sportives n'ont pas été satisfaites.

Un long voyage de l'autre côté de l'étang
En raison des problèmes logistiques mondiaux dans le secteur des transports, la Toyota GT86 de Joshua Reynolds, expédiée de Suisse en Californie depuis plusieurs mois, n'est arrivée que quelques jours avant l'événement. Ce n'est qu'au prix d'un effort de toute l'équipe et de ses partenaires techniques qu'il a été possible d'amener la voiture sur la ligne de départ sans essais préalables au banc d'essai.

Yves Meyer : "Nous avons dû expédier la voiture de Josh aux États-Unis trois semaines avant la date convenue, puis le conteneur est arrivé à Los Angeles avec douze semaines de retard. De là, elle a dû être transportée en quelques jours à Atlanta. Comme nous avions modifié le système électronique à la maison sans pouvoir le tester, nous avons dû le faire sur place. Sans l'énorme aide de Maptec de Romanshorn, nous n'aurions pas réussi à faire fonctionner la Toyota".

Le châssis KW Compétition nouvellement installé devait également être adapté à la piste. Comme il n'y avait aucune chance de succès dans le temps imparti, l'équipe a retiré la voiture (galerie à droite) après l'entraînement.

Une petite erreur qui a des conséquences
Ce n'est qu'ensuite que le Toyota Gazoo Racing Switzerland, soutenu par son équipe partenaire américaine, a pu se concentrer sur la GT86 d'Yves Meyer. Le moteur quatre cylindres turbo de plus de 900 ch, alimenté par de l'E85 et du gaz hilarant NX, a certes fonctionné sans problème, mais il s'est qualifié de justesse pour la première élimination du top 32 dans le peloton des 38 pilotes, en se classant 32e après une erreur de changement de vitesse.

Selon le règlement, Meyer a rencontré le plus rapide des qualifications en seizième de finale. Face à Matt Field sur une Corvette C6, le Suisse n'avait aucune chance. Malgré un excellent lead run, Meyer a été éliminé car sa roue avant s'est accrochée à celle de la Chevrolet lors du chase run, ce qui a entraîné le retournement des deux voitures (voir vidéo).

Yves Meyer : "Sans cette petite erreur de pilotage, je me serais mieux qualifié. Le fait que je sois tombé sur Matt Field, qui est pratiquement notre coéquipier, était un hasard. Notre battle aurait aussi pu se terminer en ma faveur si je l'avais touché dix centimètres plus loin devant ou derrière, ce qui n'est pas interdit".

Toyota en tête du championnat
Malgré les problèmes rencontrés en Géorgie, Yves Meyer dresse un bilan positif.

Yves Meyer : "Notre Toyota GT86 est géniale, même si elle fait partie des voitures les plus anciennes du plateau. Nous avons le rythme pour rivaliser avec les meilleurs. C'est donc à nous d'exploiter ce potentiel. Nous voulons maintenant emmener ce flow à la prochaine course".

La troisième manche de la Formula Drift aura lieu les 20 et 21 mai à Orlando Speed World en Floride. Le leader du championnat est le Norvégien Fredric Aasbo, qui a remporté la finale à Road Atlanta avec sa puissante Toyota GR Supra. Toyota est également en tête du classement intermédiaire des constructeurs.

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