LE CIRCUIT TCS DEVIENT UN DRIVING CENTER Porsche propose dès à présent de nouveaux programmes d'expérience de conduite en Suisse. Le circuit du TCS, situé au pied du Chasseral, devient ce que l'on appelle le Porsche Driving Center de Lignières.
Rédaction - 26 juillet 2022
Les stages de conduite au Porsche Driving Center de Lignières se basent les uns sur les autres en termes d'étendue et de contenu.
Dans le cadre d'une coopération avec le Touring Club Suisse (TCS), le constructeur de voitures de sport de Stuttgart élargit pour la première fois sa palette d'expériences appelée Porsche Experience en proposant des stages de conduite en libre accès. Une partie de cette extension de l'offre consiste en un cobranding du seul circuit de Suisse, qui deviendra le Porsche Driving Center de Lignières.
Terrain idéal pour une conduite sportive Les nouveaux programmes se déroulent exclusivement sur le site du TCS dans le canton de Neuchâtel.
Michael Glinski, CEO Porsche Schweiz AG : "La force la plus impressionnante de nos voitures de sport est leur performance dans les virages. On ne le ressent nulle part mieux que sur un circuit. Notre nouvelle offre en partenariat avec le TCS est ouverte à tous les passionnés de Porsche en Suisse - y compris à ceux qui veulent le devenir. C'est justement pour apprendre les bases de la conduite sportive que le tracé compact de Lignières est parfaitement adapté".
Le circuit TCS de Lignières est le seul circuit de Suisse où l'on pratique le sport automobile en plus des événements de conduite.
Mise en valeur d'une installation à usage multiple Le cœur du centre d'entraînement à la conduite du TCS sur le haut plateau au-dessus du lac de Bienne est le circuit de 1350 mètres de long. Construit en 1961, le TCS a repris le site en 2003 et l'a transformé depuis en un centre d'entraînement à la conduite. Outre le circuit, il comprend une surface dynamique, un parc offroad ainsi qu'une place pour les événements et différents locaux utilisables.
Avec le cobranding en Porsche Driving Center Lignières, le circuit bénéficie progressivement d'une revalorisation visuelle. A cela s'ajoute l'installation de cinq stations de recharge de 22 kW pour véhicules électriques dans le cadre du réseau européen Porsche Destination Charging. Par ailleurs, en tant que partenaire officiel du TCS, Porsche met à disposition des véhicules d'instructeurs pour les stages de conduite sportive.
Plusieurs offres de cours à partir de 530 francs Les stages de conduite au Porsche Driving Center de Lignières se basent les uns sur les autres en termes d'étendue et de contenu. Les cours d'une demi-journée ou d'une journée "Porsche Pilot", "Porsche Pilot Sport" et "Porsche Pilot Sport Plus" vont des exercices de sécurité routière à l'entraînement ciblé de la ligne idéale.
Des variantes des modèles 911 et 718 Boxster ou Cayman sont disponibles. Il est également possible de participer avec sa propre voiture de sport Porsche.
Les cours peuvent être réservés en ligne. Les prix commencent à CHF 530.
Course de côte d'Anzère : les favoris dans une humeur record
CONDITIONS IDÉALES Les deux grands favoris pour le titre, Eric Berguerand et Reto Meisel, se sont imposés lors de la troisième manche du Championnat suisse de la montagne 2022 en Valais. Comme de nombreux autres concurrents dans leur catégorie, ils ont établi de nouveaux records.
Rédaction - 25 juillet 2022
Eric Berguerand a enthousiasmé les spectateurs samedi et dimanche avec des temps records (photos : Cornevaux, Kaufmann, Wyss).
Lors de sa course à domicile, Eric Berguerand, au volant de sa Lola-Cosworth optimale, a gravé dès les essais du samedi un record non officiel de 1:25,668 sur les 3500 mètres d'asphalte qui séparent Ayent d'Anzère. Lors de la première course du dimanche matin, le Valaisan a profité des conditions plus fraîches pour améliorer d'emblée son propre record de piste de 2018 de 2,7 secondes, à 1:24,240, ce qui correspond à une vitesse moyenne de près de 150 km/h.
Steiner n'a aucune chance malgré le record de voitures de sport Berguerand a également réalisé le meilleur temps lors de la deuxième et de la troisième manche. En additionnant les deux manches les plus rapides, le tenant du titre avait 5,8 secondes d'avance sur le deuxième, Marcel Steiner (galerie à gauche), au volant de la LobArt équipée d'un moteur turbo Honda de Helftec.
Malgré une nette amélioration de son propre record de voitures de sport, le Bernois n'avait aucune chance face au sextuple champion suisse.
Marcel Steiner : "Après le meilleur temps d'Eric aux essais, je me doutais qu'il y avait encore mieux. Je ne roulais pas non plus lentement et je n'aurais pas su comment le battre. Nous sommes encore en phase d'apprentissage avec le moteur turbo. Au moins, cette fois, ça a suffi pour la deuxième place".
Les pilotes Osella aux places d'honneur Derrière Berguerand et Steiner, Robin Faustini et Joël Volluz se sont assurés les 3e et 4e places dans leur Osella FA30. Etonnant cinquième au classement général, Joël Grand a de nouveau devancé Michel Zemp (Norma-Honda), le pilote deux litres le plus rapide, dans sa voiture de sport Osella à moteur monocylindre (galerie du milieu), dans un temps record tout aussi fabuleux pour la catégorie.
Dans la catégorie des voitures de course jusqu'à deux litres, le vainqueur Philip Egli, au volant de la Dallara F3 à moteur atmosphérique, a devancé Joël Burgermeister, au volant de la Tatuus F4 à moteur turbo Abarth, de 2,6 secondes après trois manches constamment rapides.
Après deux temps remarquables lors de la deuxième et de la troisième manche, il a manqué au revenant Roland Bossy, au volant de la Dallara-Spiess F3 (galerie à droite), à peine une demi-seconde au Thurgovien à la fin. Le Jurassien de 60 ans n'espérait pas mieux que la 4e ou la 5e place.
Victoires par catégorie pour Meisel et Neff La nouvelle victoire de Reto Meisel au volant de sa Mercedes SLK 340 (galerie du bas à gauche) a été liée à beaucoup de travail. Lors du passage matinal, un câble trop juste a provoqué une panne d'embrayage. Avec un nouvel embrayage, remplacé en seulement une heure et demie de pause avant le deuxième départ anticipé, le leader du CS a fait sensation lors de la deuxième manche min avec un record également très net en 1:34,865.
Après trois passages, Meisel avait deux secondes d'avance sur Roger Schnellmann (Mitsubishi Evo 8) et onze secondes sur le vainqueur de l'IS Frédéric Neff (Porsche 996 GT2 R). Après des problèmes techniques à Hemberg et à La Roche, Neff a vu pour la première fois le drapeau à damier à Anzère avec sa Turbo d'environ 740 ch (galerie inférieure au milieu). Malgré son nouveau record IS le matin, son collègue de marque Bruno Sawatzki a dû s'avouer vaincu de justesse dans la voiture GT3 à moteur atmosphérique de Neff.
Victoires d'Opel dans des classes de TW très fréquentées Une triple victoire d'Opel Kadett a été enregistrée dans la classe Interswiss jusqu'à 2000 cm3, composée de 20 pilotes, grâce à Jürg Ochsner, Marco Geering et Philip Niederberger. Dans la catégorie jusqu'à 2,5 litres, c'est également un pilote Kadett, Armin Banz, qui s'est retrouvé en tête malgré son abandon lors de la troisième manche.
Martin Bächler (VW Lupo) et Martin Bürki (VW Polo) ont remporté les catégories E1 jusqu'à 1,4 et 1,6 litre dans de nouveaux temps record. Chez les E1 deux cylindres, tous plus lents que Bürki, la victoire est revenue, comme à La Roche, à Sébastien Coquoz sur Opel Kadett, devant Reto Steiner sur Ford Escort et Christian Darani sur Fiat X 1/9.
Hermann Bollhalder (Opel Speedster) et Martin Oliver Bürki (BMW E33) se sont livrés un superbe duel dans la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3. Après une course record lors de la dernière manche, à laquelle le vice-champion de slalom a dû renoncer, "Bolle" a gardé la meilleure fin pour lui.
Dans la SuperSérie, qui ne compte malheureusement plus que cinq voitures, y compris la Compétition, Chris Steiner a brillé avec la Lotus Exige en établissant un nouveau record de piste. Ce dernier était détenu par le champion en titre Andy Feigenwinter depuis 2018, l'année précédant son sacre.
Krebs gagne et Bürki mène Dans la Renault Classic Cup, c'est cette fois Philip Krebs qui a triomphé dans sa Clio 2 en réalisant le meilleur temps personnel, devant le double vainqueur de la saison Denis Wolf et Michael Schläpfer dans leurs Clio 3. Grâce à la victoire de Krebs sur Wolf, le multichampion Martin Bürki est désormais le seul leader de la Coupe suisse de la montagne à mi-parcours du championnat.
Course de côte d'Anzère : un tour du chapeau pour Berguerand et Meisel ?
TROISIÈME COURSE DE CS EN VALAIS Malgré une forte concurrence dans leurs groupes, les vainqueurs de la course de côte d'Ayent-Anzère pourraient à nouveau s'appeler Eric Berguerand (voitures de course) et Reto Meisel (voitures de tourisme).
Christian Eichenberger - 20 juillet 2022
Lors de la dernière course de côte à Anzère, il y a trois ans, Eric Berguerand s'était imposé sous la pluie. Le beau temps est annoncé pour le week-end (photo : Peter Wyss).
Eric Berguerand a déjà gagné six fois sa course à domicile. Dimanche, le Valaisan visera un septième triomphe lors de la 45e édition de la course de côte d'Ayent à Anzère, au-dessus de Sion.
Le seul moyen est de passer par Eric Berguerand L'homme de 43 ans, originaire de Charrat près de Martigny, a déjà remporté les courses de Hemberg et de La Roche. C'est surtout à La Roche - sur un parcours de la même longueur qu'à Anzère - que le sextuple champion suisse de la montagne n'a rien laissé passer chez les voitures de course.
Le champion en titre est le premier avec sa Lola FA99-Cosworth et détient également le record de la piste depuis 2018 avec 1'26,992 (= 144,84 km/h). C'est ce qui fait qu'il est si difficile de le battre, estime Marcel Steiner, qui occupe la troisième position au championnat. Le Bernois a lui aussi déjà gagné quatre fois à Anzère - la dernière fois en 2017.
Steiner espère la turbo-puissance A l'époque, Steiner avait battu Berguerand de 0,54 seconde en additionnant les deux manches les plus rapides. Mais à l'époque, Steiner ne disposait pas encore de la turbopuissance de Helftec. Il mise sur cette dernière depuis la transformation de son LobArt (galerie à gauche).
Marcel Steiner : "J'espère que tout tiendra et que nous aurons moins de perte de puissance dans l'air d'altitude d'Anzère que lors des courses précédentes".
Steiner a résolu le problème technique de La Roche. Le moyeu de roue de sa voiture de sport E2 est désormais en acier et non plus en aluminium.
Faustini défie les maîtres L'un de ceux qui pourrait menacer les deux champions multiples est Robin Faustini (galerie du milieu). L'Argovien occupe la deuxième place avec son Osella FA30 grâce à des deuxièmes places dans les deux premières courses, mais Faustini ne connaît le parcours de 3,5 kilomètres qui mène à Anzère que par le biais de la Reynard F3000, qu'il a encore déplacée en 2019. Mais c'était aussi le cas à Hemberg et à La Roche, où les choses se sont plutôt bien passées.
Malgré un moteur moins performant dans son Osella PA21 JRB (galerie à droite), Joël Grand est quatrième du championnat des voitures de course et devance Michel Zemp dans sa Norma M20FC. Pour Anzère et le reste de la saison, le Valaisan de 35 ans a adapté le rapport de boîte, ce qui lui permet d'espérer faire un pas en avant.
Amweg et Volluz dans le rôle de l'outsider Thomas Amweg est également de retour au départ. Toutefois, l'Argovien doit toujours se rabattre sur la Lola T94-50. Le départ au volant de l'ex-F3000 Volluz est encore retardé.
Joël Volluz, vainqueur d'Anzère en 2015, fait lui aussi une nouvelle tentative avec son Osella FA30. Le Valaisan a eu dernièrement des problèmes d'embrayage à La Roche et espère les avoir résolus entre-temps.
Le retour de Roland Bossy La course des véhicules de formule jusqu'à 2000 cm3 sera également passionnante. Outre Philip Egli, Christian Balmer et Joël Burgermeister, six autres pilotes seront au départ - dont Roland Bossy. Le Jurassien a récemment fait son retour après douze ans d'absence lors d'une course de côte en France. Bossy roule sur une Dallara F314.
Thomas Zürcher ne sera pas au départ. Le coureur de Tatuus, originaire de Thierachern dans le canton de Berne et opéré du ménisque, s'était certes inscrit pour Anzère, mais n'a pas (encore) reçu le feu vert des médecins.
Après deux victoires record à Hemberg et à La Roche, Reto Meisel est clairement le favori pour le titre chez les voitures de tourisme.
Meisel, Schnellmann ou Neff ? Chez les voitures de tourisme, Reto Meisel au volant de sa Mercedes 340 SLK vise le hat-trick après ses victoires à Hemberg et La Roche, comme Berguerand chez les voitures de course. L'Argovien détient toujours le record du parcours à Anzère dans trois catégories différentes et fête cette année ses 30 ans de carrière. Entre-temps, Meisel a senti la mèche, qu'il pourrait couronner par un deuxième titre de CS après celui de 2016.
Parmi ses challengers à Anzère, on compte en premier lieu Roger Schnellmann sur sa Mitsubishi Evo VIII et le pilote Interswiss Frédéric Neff sur sa nouvelle Porsche 996 GT2 R. Lors des deux premières courses, Neff, le champion de voitures de tourisme 2017/2018, a plié bagage prématurément à chaque fois en raison de problèmes techniques.
Deux jours d'action Le samedi 23 juillet, les premières courses d'entraînement débuteront à 7h15. Le dimanche 24 juillet, les courses se dérouleront entre 7h15 et 18h30. Chaque catégorie disputera trois manches (dans la mesure du possible). Les deux temps les plus rapides seront additionnés.
Photos de Hemberg et La Roche 2022 : Cornevaux, Eichenberger et Hänggi
La Porsche Cup Suisse : Deux coups de maître pour un quatuor
QUATRE CONDUCTEURS REMPLACÉS Jasin Ferati, le junior GT3, mais aussi Alexandre Mottet, Stefano Monaco et Nicolas Garski ont remporté chacun deux fois leur classement lors du troisième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse à Franciacorta.
Rédaction - 13 juillet 2022
Parti de la pole position, Jasin Ferati s'est imposé dans les deux courses GT3 au volant de la Porsche #13 de Fach Auto Tech. Derrière, les poursuivants se sont battus bec et ongles pour les positions.
Le circuit de l'Autodromo di Franciacorta, en Lombardie (Italie du Nord), fait partie du Porsche Experience Center local, qui sera opérationnel en 2021. Le circuit, qui ne mesure que 2519 mètres, a été inscrit pour la première fois au calendrier du PSCS.
Jasin Ferati fait tout comme il faut En GT3 Cup, Jasin Ferati a pu se réjouir d'un week-end impeccable. Le pilote de promotion soutenu par le Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG s'est assuré le meilleur temps lors des qualifications, a réalisé deux fois le meilleur tour en course et a remporté les deux manches de sprint pratiquement sans être inquiété.
Le jeune homme de 18 ans, originaire de Winterthur, a ainsi remporté le maximum de points au volant de la 911 GT3 Cup de 515 ch de la génération actuelle du modèle 992. Il a été aidé par le pilote officiel Porsche Neel Jani, qui a prodigué ses conseils à Ferati.
Limiter les dégâts pour Jürg Aeberhard La deuxième place de la première course, qui comportait 21 tours, a été remportée par Gregor Burkard. Le chef de Sportec a dû se défendre contre ses poursuivants Jürg Aeberhard (galerie à gauche) et Ernst Keller. Aeberhard, qui s'était heurté au trafic lors des qualifications et n'avait pas réussi à réaliser un tour libre, avait pris la troisième position au sixième tour.
Lors de la deuxième course, le Bernois a repris la deuxième position à Burkhard après douze tours et a creusé un écart de 4,3 secondes jusqu'à l'arrivée après 20 tours. Burkard est resté clairement troisième, tandis que derrière lui, Ernst Keller a réussi à se défendre contre Alexander Schwarzer. Aeberhard et Ferati sont désormais à égalité de points en tête du classement à mi-saison.
Trois pilotes de trois équipes sont montés sur le podium après les deux courses GT3 (de gauche à droite) : Gregor Burkard (Sportec), Jasin Ferati (Fach Auto Tech) et Jürg Aeberhard (ANT).
Mottet hérite de sa première victoire en GT4 Pour Alexandre Mottet aussi, les choses auraient difficilement pu mieux se passer. Au volant de sa 718 Cayman GT4 Clubsport de 425 ch (galerie du milieu), il a remporté les deux courses de sprint et donc la classe 10 pour les voitures équipées du package Manthey-Racing.
La première victoire de course était toutefois inespérée pour lui. Valerio Presezzi avec la nouvelle RS Clubsport et Jens Richter avec la GT4 CS ayant écopé chacun de cinq secondes de pénalité pour une procédure de départ incorrecte, Mottet et Giovanni Naldi ont progressé. Richter a conservé l'avantage sur Fabio Resico et Remo Stebler dans la classe 11.
Lors de la deuxième course, Mottet est également monté sur le podium en tant que vainqueur de sa classe. La deuxième place dans la classe 11 a été remportée par Andreas Greiling, devant Remo Stebler et André Wagner.
Dans le groupe Open GT, Stefano Monaco a remporté les deux manches au volant d'une 992 GT3 Cup devant des pilotes autrichiens.
Garski à nouveau maître de la régularité Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, le vainqueur permanent Nicolas Garski a montré à Franciacorta que sa troisième place lors de l'ouverture de la saison au Castellet était tout au plus un faux pas. Au volant de sa 911 GT3 (galerie à droite), il a enregistré un écart de seulement 0,89 seconde par rapport à son propre temps moyen lors de l'épreuve de régularité de huit tours.
Lors de la deuxième manche de 14 tours, Garski a réussi à battre cette valeur d'un centième de seconde. La deuxième place de l'épreuve la plus courte est revenue à Peter Meister devant Philipp Aeberli dans la nouvelle 718 Cayman GT4 RS. Virgil Keller a terminé deuxième de la course de 14 tours devant Peter Gafner.
WO MAN SICHEN SIFFT Du 20 au 23 juillet, l'Autriche accueillera l'Ennstal Classic 2022. La plus grande manifestation sportive classique de notre pays voisin accueillera également une équipe suisse composée de stars.
Rédaction - 12 juillet 2022
Après une interruption de trois ans, l'équipe traditionnelle "Automobile-Flückiger Classic"/"Emil Frey Classics AG" participera avec six véhicules à l'édition anniversaire d'Ennstal Classic (30 ans). Compte tenu de sa composition, l'équipe suisse ne manquera pas d'attirer l'attention du public.
Hommage à deux icônes de la Formule 1 Ladies first - l'équipe féminine Lisa Brabham et Caroline Hoi prendra le départ avec une Austin A35 (galerie de gauche), une voiture spéciale et unique de 1957. Cette voiture, connue pour son rôle dans le roman policier anglais Murtyl, sera également utilisée en hommage à Graham Hill et Frank Williams, qui ont tous deux débuté leur carrière en sport automobile sur une telle voiture.
C'est grâce au généreux soutien de la société "Emil Frey Classics AG" de Safenwil que l'équipe composée de Max Welti (ex-chef d'équipe de F1 Sauber et directeur de course Porsche) et de Daniel Mauerhofer a pu engager une Jaguar XK120 de 1950 (galerie du milieu) lors de ce rallye de voitures anciennes d'environ 800 kilomètres.
Deux légendes de la course automobile dans des voitures de route sportives David Brabham, fils de la légende de la course automobile Sir Jack Brabham et désormais seul détenteur des droits de la marque Brabham, participe pour la deuxième fois à l'Ennstal Classic. En compagnie de l'architecte d'intérieur Georg Treusch, l'ancien pilote de F1 et vainqueur du Mans conduira une Porsche 911 T (1972) sportive.
La légende suisse de la course automobile Jo Vonlanthen (galerie à droite, à droite) prend le départ avec Gregor Petereder au volant d'une Alfa Romeo Giulia 1600 Spider (1962) provenant du musée Meilenstein de Langenthal. Même à 80 ans, "Little Jo" est toujours l'un des favoris du public lors de tous les événements de sport automobile.
Le meilleur encadrement pour tous L'équipe Bruno Flückiger (ex-mécanicien de F1 et de Brun-Motorsport ainsi que technicien de Sauber-Mercedes) et Heinz alias Swixi Müller (chef du fartage de l'équipe nationale de ski autrichienne pendant de nombreuses années) prendront le départ avec l'Auto Union 1000S Coupé de 1960, qui a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises dans l'Ennstal.
Le Dr Chris Paerson/Martin Treusch sont inscrits avec une Austin Seven Mini (1957). Le vétérinaire est notamment connu comme auteur de la série policière anglaise Murtyl. Treusch travaille comme développeur chez Porsche à Weissach.
Les équipes seront encadrées par une équipe technique de quatre personnes autour de l'ancien champion suisse de karting et actuel garagiste Marcel Frei de Grosshöchstetten.
30 ans d'Ennstal Classic .... ou comment faire le plein de nouvelle joie de vivre Les inventeurs d'Ennstal Classic, Michael Glöckner et Helmut Zwickl, font du "sport automobile comme avant" avec les voitures d'autrefois sur les routes d'aujourd'hui. Leur devise est "Conduire une voiture dans le dernier paradis".
C'est ce mélange qui rend cette manifestation de trois jours si populaire : le sentiment de réussite dans le cockpit, le tracé grandiose et les fêtes en soirée, où les légendes du volant et les stars de la télévision, mais aussi les top managers de l'économie et les fans passionnés de sport automobile se côtoient comme nulle part ailleurs.
L'Ennstal-Classic 2022 aura lieu du 20 au 23 juillet. Le programme complet, le tracé et la liste de départ sont disponibles sur Internet.
Michael Glöckner (photographe chevronné) et Helmut Zwickl (journaliste de légende de la F1) se réjouissent de l'événement à venir.
Samedi et dimanche, ORF couvrira le GP d'Autriche et ses courses annexes à Spielberg.
Peter Wyss - 8 juillet 2022
Après un programme d'essais intensifs sur différents circuits européens, Peugeot Sport montre ce week-end pour la première fois en compétition ce que ses deux nouveaux prototypes sportifs hybrides de type 9X8 ont dans le ventre. Les tenants du titre Toyota, Alpine et Glickenhaus se voient ainsi confrontés à une nouvelle concurrence de taille dans la catégorie reine des hypercars du Mans.
Focus sur Le Mans 2023 Pour les Français, la course de 6 heures au Parc Royal de Monza, tout comme les autres manches du championnat du monde d'endurance (WEC), sont des tests en conditions de course.
L'objectif principal est de revenir au Mans en 2023, où ils ont déjà triomphé avec la 905 du groupe C équipée d'un moteur V10 atmosphérique et la 908 équipée d'un moteur V12 diesel. Avec ce nouvel engagement, Peugeot souligne sa stratégie actuelle d'électrification.
Le caractère propre du 9X8 Sur le nouveau véhicule de course, qui se distingue par son aérodynamisme (pas d'aileron arrière) et sa peinture, l'essieu avant est entraîné sans émission à partir d'une vitesse de 150 km/h par un moteur électrique d'une puissance de 200 kW.
L'essieu arrière est entraîné par un moteur biturbo de 2,6 litres. Sur les 1000 chevaux possibles, la 9X8 ne peut en délivrer que 690, soit presque autant que la Toyota Hypercar.
Paul Di Resta (GB), Mikkel Jensen (DK) et Jean-Eric Vergne (F) seront engagés dans la voiture numéro #93, James Rossiter (GB), Gustavo Menezes (USA) et Loïc Duval (F) dans la #94.
L'équipe Peugeot Sport et ses pilotes sont prêts pour leur première course à Monza.
Reprise de grands duels Avec le triomphe au Mans, le trio de pilotes Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa fait son entrée dans le monde de la course automobile. GR010 hybride avec le numéro de course #8 sont de retour dans la lutte pour le championnat du monde. Ils se sont rendus à Monza avec seulement trois points de retard sur leurs concurrents Alpine en tête.
Par le passé, Toyota et Peugeot se sont livrés à des duels acharnés dans différentes courses d'endurance. La dernière confrontation entre les deux concurrents dans la catégorie reine a eu lieu en 1993 au Mans, où Peugeot s'est imposé comme l'année précédente. Après 29 ans, la rivalité entre les deux marques est désormais relancée.
Les deux dernières heures en direct sur Eurosport Ceux qui ne sont pas sur place ou qui ne sont pas abonnés à la chaîne payante Eurosport 2 pourront suivre gratuitement la phase finale de la course à Monza et les temps forts qui suivront sur Eurosport 1 le dimanche 10 juillet de 16h15 à 18h30.
Avec Mathias Beche, Louis Delétraz et Nico Müller en LMP2, ainsi que Rahel Frey, Thomas Flohr, Niki Leutwiler et Christoph Ulrich dans la catégorie GT, d'autres Suisses aux ambitions élevées seront au départ, en plus de Buemi.
Deuxième GP à domicile pour Red Bull Racing Immédiatement après le GP turbulent de Silverstone, le cortège de la Formule 1 s'est rendu en Styrie, où le Grand Prix d'Autriche se déroule à nouveau à guichets fermés. Là aussi, le chemin de la victoire passe par le champion du monde Max Verstappen et son équipe britannique, qui bat pavillon autrichien en raison du patron de Red Bull, Dietrich Mateschitz.
En 2021, le Néerlandais a remporté les deux Grands Prix consécutifs sur le Red Bull Ring depuis la pole position et a été en tête pendant les 142 tours.
Dès jeudi, les spectateurs ont afflué en masse au Red Bull Ring (photo : Philip Platzer / Red Bull Content Pool).
Marathon télévisuel des Autrichiens Malheureusement, la télévision suisse SRF info ne couvre la onzième manche du championnat du monde qu'en différé, car la priorité est donnée au cyclisme, au tennis et au football féminin. Le samedi, la course de sprint sera diffusée de 21h20 à 22h10, le GP du dimanche de 21h20 à 23h20.
La télévision autrichienne a mis les petits plats dans les grands. Le samedi, Spielberg sera couvert en continu de 10h15 à 17h40, y compris toutes les courses annexes, de même que le dimanche dès 8h30, en commençant par la Formule 3 (avec notamment Jenzer Motorsport), jusqu'à 17h50. Eurosport 1 couvrira également la Porsche Supercup avec Alexander Fach et Fach Auto Tech en direct le dimanche de 11h35 à 12h30.
L'action de la Nordschleife en direct sur Internet Samedi, il y aura encore plus de sport automobile sur Internet avec la retransmission en direct de la série d'endurance du Nürburgring, dont la quatrième course de la saison durera 6 heures et dont le départ sera donné à 12 heures.
Parmi les favoris de la catégorie GT3 SP9 figurent une Mercedes-AMG avec le duo suisse Philip Ellis/Miklas Born et une autre avec Julien Apothéloz. Lors de la course de 4 heures du 25 juin, les deux juniors Apothéloz (4e) et Born (5e) ont frôlé le premier podium NLS.
Le livestream produit à grands frais sur vln.de commence à 8h15 et se termine par la remise des prix vers 18h30.
Rallye extrême en Sardaigne Enfin, l'action des rallyes sera visible dimanche sur la chaîne de télévision gratuite ProSieben Maxx sous la forme de l'Extreme E en Sardaigne. La première des deux courses en l'espace d'une demi-semaine s'est terminée jeudi soir par la victoire de GMC Hummer EV Chip Ganassi Racing.
Kyle LeDuc et Sara Price ont certes terminé "seulement" en deuxième position dans la finale du top 5. Mais ils ont été déclarés vainqueurs après une pénalité de temps infligée à Rosberg X Racing (collision entre Johan Kristoffersson et Carlos Sainz, qui a ensuite fait des tonneaux, voir la vidéo).
La retransmission télévisée en direct des finales de la deuxième course en Sardaigne durera de 13h à 14h45.
IL NE FAIT PAS MOINS QUE QUELQUE CHOSE Lors de la quatrième manche de la Formula Drift 2022 aux États-Unis, Yves Meyer a réussi une course de qualification presque parfaite au volant de sa Toyota GT86. Malgré une bataille sans faute, il est ensuite resté bloqué en seizième de finale.
Rédaction - 6 juillet 2022
La quatrième édition de la plus importante série de courses de drift au monde a conduit les équipes et leurs pilotes au Old Bridge Township Raceway Park d'Englishtown, au sud de l'arrondissement new-yorkais du New Jersey. Pour The Drift Force et Toyota Gazoo Racing Switzerland, l'équipe de Nidwald fondée par Yves Meyer et Joshua Reynolds, elle a toutefois commencé de manière peu réjouissante.
Limiter les dégâts à l'entraînement En raison d'une erreur de conduite de la personne qui le précédait, l'entraînement libre de Meyer s'est terminé dans le mur après seulement un tour.
Yves Meyer : "Mon adversaire s'était retourné et, pour ne pas le percuter de front, j'ai moi-même amorcé un virage, après quoi l'arrière de ma voiture a violemment heurté le mur de délimitation du circuit".
Meyer et son équipe américaine ont ensuite dû consacrer toute la première journée d'entraînement à la réparation de la Toyota GT86. Les qualifications ont ensuite montré qu'ils avaient parfaitement accompli leur travail.
Pas de raison d'être déçu Après seulement un tour d'échauffement, Yves Meyer a réussi, sans entraînement préalable sur ce circuit, une course très bien notée avec 85 points sur 100 possibles. Cela lui a valu la 16e place dans le peloton principal des 32 driftartistes qualifiés.
Comme le veut le règlement, Wataru Masuyama, 17e des qualifications, était son adversaire lors de la première battle (galerie de gauche). Les deux pilotes ont réalisé un chase run et un lead run propres, sans erreur apparente. Les trois juges ont ensuite tranché en faveur du Japonais.
Malgré la déception d'avoir été éliminé en seizième de finale, les sentiments positifs ont toutefois prévalu chez Yves Meyer.
Yves Meyer : "J'étais très content de mon run de qualification, et contre Masuyama, c'était très serré. Il fallait que quelqu'un avance. Grâce aux points de la qualification, je suis tout de même passé de la 24e à la 18e place du championnat. Si ça continue comme ça, ça va bien se passer".
Photo : ValtersBoze.com
Photo : ValtersBoze.com
Continuer à n'être qu'un one man show La technique de la Toyota GT86, qui fonctionne parfaitement, et la promesse de livraison de nouveaux pneus par le partenaire Nexen Tires lui donnent confiance pour la prochaine manifestation. Grâce aux nouveaux Nexen Nfera Sport R développés en Corée pour 2022, avec des pneus plus larges et des flancs plus solides, la puissance devrait désormais pouvoir être transmise de manière plus efficace et ciblée sur l'asphalte.
Le coéquipier de Meyer, Joshua Reynolds, a dû continuer à regarder parce que les pièces de rechange pour l'essieu avant de sa Toyota GT86 ne peuvent pas être produites en raison de la pénurie mondiale d'aluminium. On ne sait pas combien de temps cela va durer.
Le prochain événement de la Formula Drift aura lieu du 14 au 16 juillet sur le Madison Raceway à St. Louis, dans l'État de l'Illinois.
Le Mans Classic : un jubilé avec des lumières suisses 🎥
Après une pause de quatre ans, la dixième édition de la Le Mans Classic a attiré un public nombreux par un beau temps estival. A cette occasion, certains Suisses ont réalisé des performances exceptionnelles.
Peter Wyss - 5 juillet 2022
Selon les indications de l'organisateur, l'agence Peter Auto de Paris, plus de 200'000 spectateurs au total sont venus sur les quatre jours de la manifestation pour la dixième Le Mans Classic - la première depuis 2018 - sur le Circuit de la Sarthe. Là où, trois semaines plus tôt, le Vaudois Sébastien Buemi a remporté pour la quatrième fois la course moderne de 24 heures avec Toyota, près d'un millier d'Historic Racer du monde entier ont fait des tours de piste le week-end dernier.
Pour la plupart d'entre eux, le pur plaisir de conduire sur ce circuit légendaire était au premier plan, mais pour certains, le succès sportif était également au rendez-vous.
Six fois trois courses en 24 heures Répartis par période, six champs de course ont effectué chacun trois manches d'environ 45 minutes en l'espace de 24 heures. L'addition des tours effectués dans le temps le plus court a permis d'établir le classement général.
C'est pourquoi ce n'est pas seulement la vitesse pure qui a compté, mais en premier lieu la fiabilité du matériel plus ou moins ancien, qui a été passablement sollicité par des températures estivales.
Comme dans les courses modernes, la chance et la malchance ont joué un rôle, tout comme l'attention des pilotes dans un trafic parfois dense. C'est pourquoi la marge d'erreur a également fait la différence entre la victoire et la défaite dans l'un ou l'autre cas.
Podium avec construction suisse Parmi les nombreux Suisses qui ont pris le départ, quelques-uns se sont spécialement mis en évidence. Ainsi, Beat Eggimann s'est classé deuxième au classement général dans la catégorie 6 des voitures de course de 1972 à 1981 avec sa Cheetah G601 de 1976 - une construction suisse. Dans la série Classic Endurance Racing, où le numéro 1 lui revient (galerie à gauche), Eggimann a déjà remporté plusieurs victoires et titres de champion.
Dans les trois courses, le pilote de Sissach s'est battu en duel avec la Chevron B36 du même âge de son compatriote Philipp Brühwiler, qui n'a finalement été battue que de deux secondes dans l'addition et s'est emparée de la troisième place. Compte tenu de la présence de nombreuses voitures de sport trois litres et de voitures du groupe 5 plus puissantes, les deux Suisses ont réalisé une performance sensationnelle.
Beat Eggimann : "Il faut être devant dans les trois courses. C'est pourquoi il est plus difficile de monter sur le podium en Le Mans Classic qu'en championnat, et c'est mon plus grand succès à ce jour. Je suis également heureux pour le constructeur Chuck Graemiger qu'un Cheetah ait enfin réussi à monter sur le podium au Mans".
Succès de Ferrari pour Remo Lips malgré une pénalité de temps Remo Lips (galerie de droite) a également réalisé une performance grandiose au volant de la Ferrari 312 P mise à disposition par son ancien patron. Son moteur trois litres à douze cylindres d'environ 550 ch, conçu selon les plans d'origine, est le fruit de la collaboration entre Thomas Schnitzler d'Edi Wyss Engineering et le génie technique Mario Illien. Appréciez la vue et la sonorité folle dans la vidéo suivante.
Le Zurichois de 39 ans aurait remporté le peloton 5 (1966-71) si une infraction commise lors d'une phase jaune ne lui avait pas valu une pénalité de cinq minutes. Ainsi, avec une 13e place (au lieu de la 1re), une deuxième et une première place dans les trois manches, Lips n'a "que" terminé troisième au classement général au lieu de remporter une victoire écrasante, mais il a au moins gagné le classement indiciaire.
Remo Lips : "Je l'admets, c'était une erreur stupide, mais c'était aussi la seule que j'ai commise. Sinon, tout s'est déroulé sans problème. Le Mans est mon circuit préféré, et c'est un honneur absolu de pouvoir conduire cette voiture sensationnelle. Un grand merci ici à Noldi Meier" !
Résultats complets sur Internet D'autres Suisses rapides (Seiler, Traber, Guenat, Scemama, Beck, etc.) auraient eu des chances de monter sur le podium en raison de leurs temps au tour à l'entraînement ou de leurs classements individuels. Mais justement, la technique ou la marge d'erreur ont eu raison d'eux à un moment ou à un autre.
Les classements de toutes les sessions de toutes les courses, y compris celles du programme-cadre, sont disponibles dans ce document. Lien sur le site de l'association. Un rapport détaillé et richement illustré sera prochainement disponible sur le site de nos collègues de entregaz.com apparaissent.
UNE NOUVELLE VICTOIRE À CHAMBLON Avec cinq victoires en sept slaloms, Fabian Eggenberger est le champion méritant de la Suzuki Swiss Racing Cup 2022. La finale à Chamblon a encore illustré le niveau élevé de cette coupe de marque.
Rédaction - 2 juillet 2022
Fabian Eggenberger a trouvé le meilleur compromis entre attaque et efficacité pour exploiter pleinement le potentiel de la Suzuki Swift Sport Hybrid (photos : Denise Steinmann).
Il n'y avait plus besoin de confirmation, mais ils l'ont fournie. Sur le parcours de 4300 mètres de la caserne de Chamblon, Fabian Eggenberger a réalisé le meilleur temps lors de la première manche et lors de la deuxième, encore plus rapide, cette fois avec près de trois dixièmes d'avance sur Marcel Muzzarelli.
Le garagiste de Dübendorf, âgé de 45 ans, était déjà assuré d'être le nouveau champion, tout comme le tenant du titre détrôné, vice-champion. En effet, même dans le pire des cas, "Muzz" aurait été assuré de la deuxième place du championnat en cas de victoire de Sandro Fehr, comme il l'a constaté après avoir fait un calcul mental précis avant l'événement.
Le modèle hybride, un atout Avec cinq premières places ainsi qu'une deuxième et une troisième place, Eggenberger a été l'homme le plus remarquable de la courte saison 2022. Manifestement, le déploiement de puissance plus inerte de la nouvelle Suzuki Swift Sport 48V Hybrid lui a profité.
Fabian Eggenberger : "C'était toujours serré entre Muzz et moi. Maintenant, le pendule a penché en ma faveur. J'ai essayé de me convaincre au préalable que le modèle hybride pourrait m'avantager en raison des roues avant qui patinent moins vite. Mon style de conduite plutôt agressif n'était donc plus un inconvénient".
Tout d'abord, il en va autrement... Si l'on se réfère au début de saison du 30 avril à Bière, Muzzarelli semblait déjà reparti vers le titre de champion avec sa victoire écrasante en ouverture. Avec 2,71 secondes pour 3:02 minutes de course, son avance était flagrante.
Mais Eggenberger a renversé la vapeur en remportant le doublé à Frauenfeld et n'a ensuite cessé de consolider sa position en tête du classement, car il s'est classé devant son poursuivant même lors de la défaite à Ambri (où Fehr s'est imposé devant Flammer).
Marcel Muzzarelli est passé maître dans l'art de la précision pour ce qui est de contourner les portes. Mais cette année, cela n'a pas suffi pour remporter le titre.
Six dixièmes après 18 minutes Il est intéressant de noter que le nouveau champion, malgré son grand retard à Bière, est également en tête de l'addition des sept temps de course les plus rapides. A environ 18:40 minutes, Eggenberger et Muzzarelli sont séparés par un minimum de 623 millièmes de seconde !
Fabian Eggenberger : "Cela ne se voit pas dans les temps. Mais d'après mon sentiment, la tête de course est devenue encore un peu plus rapide, tout comme l'ensemble du peloton. Je trouve que même Flavio Corezzola, le dernier, a fait des progrès".
En chiffres, 17 des 18 coureurs présents à Bure se trouvaient dans un intervalle de neuf secondes après 4,3 kilomètres. Dans certaines classes nationales, les écarts de temps sont même plus importants aux avant-postes. Et avec 14 secondes de retard après 4,3 kilomètres, Corezzola n'a pas non plus chuté outre mesure. Chapeau !
Attentes non satisfaites de Michael Béring La troisième place à Chamblon a été assurée, comme à Ambri1, par Michael Béring (galerie de gauche). Le Neuchâtelois du Locle était certes satisfait de ce résultat, mais pas du déroulement de la saison. Avec l'expérience hybride acquise l'année dernière, il s'attendait à mieux.
Michael Béring : "J'ai commis quelques erreurs et j'ai eu quelques petits problèmes. Contre des gens comme Eggenberger, Muzzarelli, Fehr et Flammer, il faut être prêt à 100 %. Mais j'ai beaucoup appris et j'espère faire partie des vainqueurs l'année prochaine".
Le chef met les gaz Christian Zimmermann (galerie du milieu) a terminé sa première course après une longue pause à une bonne cinquième place, même s'il s'attendait à mieux. Malgré ses connaissances et ses compétences, le coordinateur technique de la Coupe n'a pas pu compenser son manque de routine.
Lors de la première manche, le Glaronais a touché la même porte qu'en 2019, mais il n'a pas pris tous les risques lors de la deuxième. Il a tout de même laissé derrière lui son collègue du canton Patrick Flammer, qui a exagéré lors du deuxième heat et s'est ainsi arrêté au premier temps.
Les raisins étaient hauts Reto Steiner et Alexander Ullrich ont permis à la voiture du team Flammer (galerie à droite), sixième au championnat, de se classer 7e et 8e à Chamblon. Steiner, par ailleurs spectaculaire vainqueur en E1-2000 au volant d'une Ford Escort RS, attendait certainement plus de ses engagements en Suzuki.
Il en va de même pour Jean-Claude Debrunner, neuvième lors de la dernière course - qui a même été vainqueur du jour en slalom - et pour l'ancien champion suisse des voitures de série Giuliano Piccinato (13e). Tous les autres ont obtenu des résultats plus ou moins bons, dans la limite de leurs possibilités, sur lesquels ils pourront s'appuyer pour 2023.
Tous recevront leurs primes de succès et leurs trophées le 20 août dans le cadre des Emil Frey Classics à Safenwil.
Le dernier podium de la saison de course Suzuki 2022, qui se terminera dans deux mois : Muzzarelli, Eggenberger et Béring.
DTM/F1 : la chasse à la vitesse sur des sites historiques
CONSEILS DU WEEK-END POUR LES SUIVANTS DE LA TÉLÉVISION Après leur belle performance à Imola, les pilotes suisses de DTM Müller et Feller veulent aussi faire bonne figure sur le Norisring, point culminant de la saison. La Formule 1 disputera sa 10e manche du championnat du monde à Silverstone.
Peter Wyss - 1er juillet 2022
Le Norisring, spécialement construit chaque année, a son propre caractère, ce qui donne souvent lieu à des scènes de turbulence (Photo by Hoch Zwei).
La première victoire en DTM il y a deux semaines à Imola donne des ailes à Ricardo Feller, tout comme la deuxième place de Nico Müller, qui lui permet de se hisser à la troisième place intermédiaire du classement. Les deux pilotes d'usine Audi et leurs équipes ABT et Rosberg emportent l'élan avec eux à Nuremberg, où les courses 7 et 8 de la saison sont au programme ce week-end.
Premier succès de Nico Müller Depuis son premier triomphe en DTM en 2016, le Norisring est associé à des pensées particulières pour Nico Müller. En revanche, le circuit de seulement 2300 mètres autour de la tribune historique en pierre du Dutzendteich de Nuremberg représente un terrain inconnu pour Feller, ce qui ne devrait pas être un handicap pour le jeune Argovien de 22 ans.
Ricardo Feller : "Je sais que le Norisring a ses pièges avec ses fameux murs. Mais je connais la largeur de mon Audi... Normalement, j'aime les circuits sur lesquels on n'a pas le droit à l'erreur".
Les spectateurs qui ne seront pas sur place pourront suivre en direct à la télévision ou avec un appareil mobile s'il y parvient et s'il peut, comme Müller, continuer à progresser dans la hiérarchie du DTM en 2022.
Le départ des deux courses DTM sera donné samedi et dimanche à 13h30. La chaîne de télévision gratuite ProSieben retransmettra chaque fois en direct à partir de 13 heures. Les qualifications et les courses de toutes les séries comme le DTM Trophy, le DTM Classic et la BMW M2 Cup sont également disponibles sur le portail de streaming DTM Grid (grid.dtm.com).
Valtteri Bottas et Zhou Guanyu ont ravi les fans de Sauber et d'Alfa en marquant deux fois plus de points au Canada (Photo Florent Gooden / DPPI).
Site historique d'Alfa Romeo Après le double gain de points de Valtteri Bottas (7e) et Zhou Guanyu (8e) au Canada, l'équipe Alfa Romeo Sauber a également fait le voyage de Hinwil à Silverstone. La marque italienne a un lien historique avec le Grand Prix britannique : le 13 mai 1950, Farina, Fagioli et Parnell ont assuré à Silverstone un triple triomphe d'Alfa Romeo lors de la toute première course du championnat du monde de Formule 1.
Soixante-douze ans plus tard, devant une salle comble - près de 400 000 spectateurs sont attendus tout au long du week-end - les signes avant-coureurs sont différents. Lors du match à domicile du leader du championnat du monde Red Bull Racing et du champion en titre Mercedes-AMG F1, la Scuderia Ferrari doit enfin réaliser un succès pour améliorer ses chances dans la lutte pour le titre.
Oliver Sittler et Marc Surer couvriront la dixième manche du championnat du monde sur SRF zwei. Les qualifications seront retransmises en direct le samedi de 15h55 à 17h10, le GP de Grande-Bretagne le dimanche de 15h20 à 18h.
Edoardo Mortara a l'habitude des bains de foule sur le chemin du podium en 2021 et 2022.
Une course brûlante au Maroc En Formule E, il s'agira de marquer des points supplémentaires au championnat du monde dès samedi. La dixième course de la saison se déroulera sur le circuit routier de Marrakech. Après deux ans d'interruption, elle se déroulera pour la première fois pendant l'été marocain, ce qui en fait la course la plus chaude jamais organisée. Les températures des batteries et l'efficacité des voitures de course électriques seront donc au centre de l'attention.
Avec sa deuxième victoire de la saison, une deuxième place à Berlin et une troisième lors de la première en Indonésie le samedi de Pentecôte, Edoardo Mortara est sur une bonne lancée que le Genevois veut poursuivre au volant de sa Mercedes Venturi. Actuellement, il occupe la troisième position derrière Stoffel Vandoorne (Mercedes) et Jean-Eric Vergne (DS Techeetah), avec seulement sept et deux points de retard.
Avec seulement trois maigres points marqués jusqu'à présent, dont le dernier au tour 6 en mai à Monaco, le titre de champion du monde est en revanche une pure illusion pour le deuxième Suisse, Sébastien Buemi, au volant de sa Nissan. Un podium serait déjà un rêve accompli après une longue période de disette.
La chaîne sportive suisse MySports 1 sera en direct samedi à partir de 17h55. Dès 17h30, ProSieben fera un reportage sur le Maroc, ainsi que sur l'Afrique du Sud. ran.de sur Internet.