Rodin FZERO : l'hypercar ultime de Nouvelle-Zélande 🎥

VOITURE SANS LIMITES Le petit constructeur néo-zélandais Rodin Cars lance sur le marché la FZERO, une hypercar qui n'est soumise qu'à des limites physiques. Cette voiture de 1200 chevaux est destinée à être utilisée lors des Track Days.

 

 

Le ZERO dans la désignation du type indique que l'hypercar développée par Rodin Cars en Nouvelle-Zélande n'est soumise à aucune restriction. Comme elle n'est liée à aucun règlement ni aucune loi, elle ne peut être conduite par des clients solvables et talentueux que sur des circuits fermés lors de journées de piste.

D'abord monoplace, puis hypercar de 1176 ch
La Rodin FZERO s'inscrit dans la lignée de la FZED, qui est une voiture de course de formule 1, également destinée à un usage privé, avec des performances proches de celles d'un bolide de GP (voir la vidéo). La FZERO, entièrement carénée, à l'allure futuriste et dotée d'une monocoque en fibre de carbone, se veut être la voiture la plus rapide et la plus puissante au monde pour les Track Days.

Le V10 biturbo 4.0 (galerie de gauche) a été conçu en collaboration avec Neil Brown Engineering en Angleterre. Grâce à l'assistance électrique (134 kW), le système développe une puissance de 1176 ch et un couple maximal de 1026 Nm. Le moteur à combustion délivre sa puissance maximale de 1000 ch à 9000 tours. Avec un poids de seulement 132 kilos, il s'agirait du moteur V10 le plus léger du marché.

Plus rapide qu'un petit avion
La boîte de vitesses à 8 rapports est fournie par la société Ricardo, spécialisée dans les voitures de course, et son boîtier en titane (galerie de droite) a été réalisé dans l'imprimante 3D de Rodin Cars. Le poids total à vide n'est que de 698 kilogrammes. Le rapport poids/puissance n'est donc que d'environ 0,6 kg/ch ou 1,662 ch/kg, ce qu'aucun véhicule de course réglementé n'atteint actuellement.

L'aileron et le soubassement très visibles assurent un downforce de quatre tonnes. Le tout est porté sur la route par des pneus de course 18 pouces d'Avon. Rodin annonce une vitesse maximale de "plus de 360 km/h". Une vitesse supérieure ne serait possible que sur des superspeedways aux États-Unis ou sur des routes longues comme le bras. Mais justement, les lois empêchent cette dernière solution...

Selon Rodin, ce véhicule n'aurait pas pu être réalisé avec une quelconque réglementation. Il est uniquement soumis aux limites physiques que les pilotes du Track Day peuvent explorer.

Série limitée sans indication de prix
Rodin Cars a son grand siège social sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande, près de Christchurch. Le site de 550 hectares comprend sa propre piste d'essai.

La filiale européenne est basée sur le circuit de Donington Park en Grande-Bretagne. L'un des ambassadeurs de la marque est le Néo-Zélandais Liam Lawson, qui court en Formule 2 FIA et fait partie du cadre junior de Red Bull Racing.

Seules 27 Rodin FZERO sont mises sur les roues pour les clients. Ceux-ci peuvent configurer leur voiture selon leurs propres souhaits. Rodin propose également un service complet sur les circuits et pour l'entretien, ainsi qu'un stage de conduite sous la direction de professionnels.

Les premiers modèles seront livrés l'été prochain. Le prix ne sera communiqué que sur demande.

rodin-cars.com

 

Oberhallau : première course avec de l'essence synthétique

PAS DE PUBLICITÉ Lors de la course de côte d'Oberhallau, un groupe de projet éminent présente l'une des possibilités offertes par le carburant synthétique. A cette fin, Marcel Fässler, Beni Hotz et Neel Jani effectuent des courses de démonstration dans des voitures de course.

Les trois Ligier (de face la Turbo, la JS P4 et la LMP3) seront utilisées pour les démos à Oberhallau
avec du carburant synthétique. Essence

L'initiateur du projet de développement et de diffusion d'un carburant synthétique est Markus Hotz, ancien pilote de course et fondateur de Horag Hotz Racing AG à Sulgen. Avec l'ingénieur Mario Illien, connu en Formule 1 et en IndyCar comme un constructeur de moteurs génial, le Thurgovien a pu enthousiasmer un technicien toujours orienté vers l'avenir. L'entrepreneur et mécène Fredy Lienhard soutient également ce projet ambitieux.

Première devant le public
Lors de la course de côte d'Oberhallau des 27 et 28 août 2022, toujours très fréquentée, le groupe de projet se présente pour la première fois au public. Le but de l'exercice est de faire connaître à un public plus large une technologie des combustibles peu connue dans notre pays. Les politiciens et les personnes s'intéressant de près ou de loin à ce sujet sont invités à y participer.

Les professionnels de la course Marcel Fässler et Neel Jani ainsi que Benjamin Hotz conduiront en montée différentes voitures de course Ligier dont les moteurs proches de ceux de la série fonctionnent avec la nouvelle essence synthétique développée.

Aussi bonne que l'essence de course normale
Il s'agit certes de simples courses de démonstration hors compétition, mais les deux vainqueurs du Mans et le pilote de voiture de sport Benjamin Hotz, qui remplacera Fässler dimanche, parcourront certainement les 3000 mètres du circuit à un rythme soutenu au volant de ces prototypes sportifs conçus à l'origine pour les courses sur circuit.

Markus Hotz : "Notre action révolutionnaire vise à montrer ce que peut faire le carburant dont nous disposerons à partir de cette année. Il est fabriqué à partir de substances biogènes renouvelables et peut également être utilisé dans des véhicules de course existants sans modification mécanique".

Beni Hotz dans le cockpit de la Ligier-Peugeot-Turbo, assisté par le très actif papa Markus Hotz. Ils montrent ce qui est possible.

Pour le quotidien et la piste de course
Même si les combustibles synthétiques font l'objet de recherches depuis un certain temps déjà, le grand public ne sait encore que peu de choses sur les possibilités offertes par cette nouvelle technologie, argumente le groupe de projet.

Leur carburant pour moteurs à essence, qui ne provient pas de sources fossiles, est composé de 100% substances biogènes régénératives. La Suisse, qui ne possède pas de circuit, pourrait donc, dans certaines circonstances, organiser des courses de côte ou des slaloms dignes de ce nom avec de petites quantités de carburant disponibles, conformément aux règlements de la FIA.

De plus, l'essence neutre en CO2 jusqu'à 85%, avec un indice d'octane de 97,5, pourrait soutenir immédiatement la transition énergétique dans le domaine de la mobilité avec des moteurs à combustion sans nouvelle infrastructure de stations-service. Le prix se situera dans la fourchette basse des essences de course disponibles dans le commerce.

Faire quelque chose, pas seulement parler
Le projet est accompagné par des scientifiques et des experts en automobile renommés. Outre les Petrol Heads Hotz, Illien et Lienhard déjà mentionnés, Christian Bach de l'EMPA et le professeur Andreas Herrmann de l'Institut for Mobility de l'Université de Saint-Gall font partie des contributeurs.

Tous les participants - y compris les vainqueurs du Mans et les champions du monde d'endurance Fässler et Jani qui participent à Oberhallau - s'engagent par conviction personnelle et à leur propre compte. Leur devise commune est la suivante : "Faire quelque chose, ne pas se contenter de parler".

horag.com

Course de côte d'Osnabrück : aucune chance contre Merli 🎥

DEUXIÈME PLACE POUR BERGUERAND Le champion d'Europe Christian Merli n'a pas fait de quartier à ses adversaires lors de la plus grande course de côte d'Allemagne. Après un duel passionnant entre les challengers, Eric Berguerand a remporté la deuxième place.

Christian Merli a une fois de plus démontré sa classe au volant de son Osella FA30. Il aimerait maintenant remporter une fois la course suisse EBM dans le Jura (photos : Peter Wyss).

Après les trois manches d'entraînement sur le court circuit de 2030 mètres de Borgloh, aux portes d'Osnabrück, la situation de départ semblait encore ouverte, même si Christian Merli avait déjà établi les meilleurs temps. Mais le recordman suisse de cette année, Eric Berguerand, était encore fâché avec sa voiture, car il avait essayé une dimension de pneus plus petite et ne sentait donc plus la Lola-Cosworth comme d'habitude.

Marcel Steiner n'a pas non plus atteint les temps souhaités au volant de la LobArt équipée d'un moteur Helftec-Honda turbo. Mais le Bernois a tout de même été le deuxième plus rapide parmi une douzaine de grosses voitures de course de trois litres du groupe E2.

Une course record et un tête-à-queue qui se terminent bien
Dès la première course du dimanche matin, qu'il a pu disputer deux fois en raison d'une piste sale (des pneus chauffés n'étaient certainement pas un inconvénient), l'Italien est devenu le premier pilote à réaliser un temps inférieur à 50 secondes (49,817, soit une moyenne de 145,71 km/h) lors de cette course de côte organisée pour la 54e fois depuis 1968 dans le nord de l'Allemagne. Le triple champion d'Europe a ainsi distancé tous ses adversaires de deux secondes et plus au volant de son Osella FA30 optimale équipée d'un moteur Zytek V8 LRM.

Avec 50,154 au deuxième tour, sa quatrième victoire du jour à Osnabrück, après 2016, 2017 et 2019 - à chaque fois en un temps record - était déjà acquise avant le sprint final. Au cours de celui-ci, Merli a réussi l'exploit de se retourner dans un virage délimité par des glissières de sécurité et des piles de pneus, en raison d'un problème de changement de vitesse, sans se cogner. L'enregistrement suivant, tiré du livestream, montre cette situation.

Berguerand rattrape son retard à l'entraînement
La deuxième place était occupée par Eric Berguerand (galerie à gauche) après la première course et par Marcel Steiner (galerie à droite) après la deuxième course, mais ils n'étaient séparés que par un dixième de seconde. Le Français Sébastien Petit (Nova Proto, galerie du milieu), ancien et désormais nouveau vainqueur du classement général de la FIA Hill Climb Cup, a également flairé, comme le champion suisse, sa chance d'obtenir la place d'honneur derrière Merli.

Tous les trois se sont mis en évidence lors de la troisième course, mais ont amélioré leurs résultats de manière différente. C'est ainsi que Petit a d'abord délogé Steiner de la deuxième place et de la première dans la catégorie des voitures de sport, avant que Berguerand, deuxième plus rapide du jour, ne prenne également la deuxième place du classement général avec un temps de 50,998.

Eric Berguerand : "Il m'avait manqué toute la journée de samedi parce que j'avais remis la voiture sur les grandes roues. Ce n'est que lors de la troisième course que je me suis retrouvé là où j'aurais dû commencer le dimanche. Mais je n'aurais pas été plus près de Merli qu'une demi-seconde. C'est un professionnel. Je suis donc pleinement satisfait de l'issue de la course. C'était amusant et motivant de se battre pour la deuxième place avec plusieurs adversaires de taille".

Un lot de consolation pour Steiner
Pendant ce temps, Steiner n'a pas trouvé d'explication sur le fait qu'il était loin de son meilleur temps de 2019 avec le moteur Mugen V8 plus faible (P2 avec 50,615).

Marcel Steiner : "C'est comme ça. Avec les nouveaux pneus, je n'ai pas fait les progrès espérés et habituels entre l'entraînement et la course. Et c'est ainsi que Petit m'a encore battu de 16 centièmes".

Il a au moins pu monter sur le podium général élargi en tant que quatrième, tout comme le cinquième Alexander Hin, qui est de loin l'Allemand le plus rapide du moment avec l'ex-Osella Lampert. Robin Faustini et Joël Volluz, au volant de leur Osella FA30, n'ont manqué le podium que pour quelques fractions de seconde.

Grâce à son meilleur temps à Osnabrück lors de la troisième manche, l'Argovien a réussi à déloger le Valaisan - qui était jusqu'à présent le dernier vainqueur suisse du jour en 2015 - de la sixième place. Tous deux étaient tout à fait satisfaits de leurs meilleurs temps et ils savent, comme Steiner, qu'ils ont encore une marge de progression pour l'avenir.

Hin, Berguerand, le vainqueur Merli en liesse, Petit et Steiner ont peuplé le podium du classement général.

Victoire de classe pour Burgermeister
Joel Burgermeister a assuré une victoire suisse avec la Tatuus-Abarth F4 evo (galerie inférieure à gauche). Comme Merli dans les voitures de course les plus puissantes, le Thurgovien n'a laissé aucune chance à ses adversaires, pour la plupart des voitures de Formule 3, en réalisant trois temps de 56 et en remportant ainsi une victoire méritée dans la catégorie deux litres des voitures de course.

Le plus rapide de toutes les voitures de tourisme et GT était le Français Nicolas Werver dans une Porsche 997 GT3 R (galerie inférieure au milieu). Il a été le seul à passer sous la barre de la minute à la fin. Le record E1 de Ronnie Bratschi de 2019 (57,338) n'a jamais été menacé par le Tchèque Dan Michl sur une Lotus Elise et le Sud-Africain King of the Hill Pieter Zeelie sur une Toyota MR2 Turbo.

Seul pilote de voiture de tourisme suisse, le nouveau venu Kyrill Graf, âgé de 23 ans, s'est classé cinquième dans sa catégorie au volant de la BMW M3 GTR (galerie inférieure à droite).

Prochaine rencontre au sommet dans le canton du Jura
Certains participants internationaux auront l'occasion de prendre leur revanche à Osnabrück le week-end suivant, lors de la course suisse des championnats d'Europe de St-Ursanne-Les Rangiers. Eric Berguerand, qui n'y a plus jamais pris le départ depuis son grave accident, regardera alors cet événement de loin, en tant que non-concerné, et ne reviendra à la charge qu'une semaine plus tard à Oberhallau.

msc-osnabrueck.com

 

Course de côte d'Osnabrück : Merli contre l'élite suisse 🎥

HIGHLIGHT IM NORDEN La plus grande course de côte d'Allemagne attend un peloton de participants attractif, mené par le champion d'Europe Christian Merli et l'armada suisse composée de Berguerand, Faustini, Steiner et Volluz. A voir aussi en direct sur YouTube.

C'est une course de côte des superlatifs, tout en haut de l'Allemagne, dans ce qu'on appelle la Suisse de Borgloh. C'est ce que montre la bande-annonce de l'événement de 2018.

Les années précédant la pandémie de Corona, entre 20 et 30 000 spectateurs se rendaient dans la région idyllique de Hilter-Borgloh, près d'Osnabrück, pour suivre les courses sur le mont Uphöfen. Bien que la montagne semble un peu exagérée...

La finale de la FIA Cup sur une colline exigeante
Le parcours ne mesure que 2030 mètres de long, avec un départ à 95 mètres d'altitude et un dénivelé de 73 mètres seulement. Avec ses virages aveugles bordés de glissières de sécurité ou de piles de pneus, il n'en reste pas moins très exigeant, si bien que c'est ici que se sépare le bon grain de l'ivraie parmi les spécialistes de la montagne, comme sur les parcours suisses connus.

Près de 180 pilotes de 14 nations sont inscrits à la 54e édition de cette course qui, outre le championnat allemand de la montagne, compte également comme manche finale de la FIA International Hill Climb Cup. Grâce aux sponsors, le MSC Osnabrück, organisateur de l'événement et dirigé par le dynamique Bernd Stegmann, parvient toujours à convaincre de nombreux étrangers de participer à ce sprint de montagne en leur offrant des primes d'inscription et/ou des subventions pour leurs frais de voyage.

Un quatuor de tête suisse en quête de podium
Parmi eux, on trouve les Suisses les plus forts du moment. Ainsi, Eric Berguerand (1er en 2014), Robin Faustini, Marcel Steiner (1er en 2012) et Joël Volluz (1er en 2015) seront au départ ce week-end avec la prétention de remporter le classement général et/ou la catégorie.

Dans l'ordre, Berguerand (Lola-Cosworth, galerie du haut à gauche), Steiner (LobArt-Helftec-Honda-Turbo, galerie du haut à droite), Faustini (galerie du bas à droite) et Volluz (tous deux Osella FA30, galerie du bas à gauche) ont récemment occupé les quatre premières places (galerie) de la course de côte d'Ayent-Anzère.

 

Joël Burgermeister les rejoint avec sa Tatuus-Abarth-LRM F4. Le Thurgovien est ainsi candidat à la victoire de classe chez les voitures de course deux litres. Enfin, Kyrill Graf est le seul pilote de voitures de tourisme à porter haut les couleurs de la Suisse avec sa BMW M3 GTR.

Tous contre le champion d'Europe
Même pour Eric Berguerand, encore invaincu lors de la saison suisse de course de côte 2022, le chemin vers la victoire du jour passe en premier lieu par l'Italien Christian Merli. Le champion d'Europe en titre, qui le restera probablement en 2022, est arrivé directement de la précédente course EBM en Pologne.

Merli détient le record absolu de la piste avec 50,055 secondes (146 km/h exactement). Comme celui-ci date de 2019 et que son Osella FA30, tout comme le Trentin lui-même, a gagné en puissance depuis lors, la barre des 50 secondes devrait tomber dimanche. D'autant plus qu'un temps estival agréable et pas trop chaud est annoncé.

Outre Merli et les quatre Suisses, les autres candidats au podium final sont le Français Sébastien Petit sur Nova Proto (vainqueur du jour en 2018), l'Allemand Alexander Hin (Osella FA30), actuellement le plus fort, et le Tchèque Petr Vitek (Osella PA30).

Le champion d'Europe Christian Merli a savouré en 2019 le charmant couronnement de vainqueur du jour à Osnabrück. Le responsable de l'organisation, Bernd Stegmann, lui a remis la couronne (photos : Peter Wyss).

Attaque sur le record de Bratschi en voiture de tourisme
Comme Ronnie Bratschi ne pourra probablement pas faire rouler sa Mitsubishi Evo RS cette année suite à une panne de moteur lors d'essais au banc, le triple champion de la FIA Hill Climb Cup ne pourra pas non plus défendre son record d'Osnabrück en voiture de tourisme de 2019 (57,338).

Le Tchèque Dan Michl sur une Lotus Elise ou le Français Nicolas Werver sur une Porsche sont les mieux placés pour l'améliorer cette année. Avec Pieter Zeelie sur une monstrueuse Toyota MR2 de 850 ch, le "King of the Hills" sud-africain est même de la partie, ce qui souligne le caractère international de cette manifestation.

Des milliers de spectateurs bordent le circuit de course de côte d'Uphöfen. Des spectateurs venus de Suisse, à plus de 700 kilomètres de là, sont également toujours présents.

Livestream des deux jours de course
Le MSC Osnabrück propose un service spécial : un livestream gratuit sur YouTube pendant les deux jours. Le samedi, il sera disponible de 8h à 18h sous ce lien. Lien le dimanche à partir de 8 heures jusqu'à la fin de la course - quatre manches sont prévues - sous ce titre. Lien.

msc-osnabrueck.com

24H de Spa : triomphe pour Marciello, jubilation pour Rahel Frey 🎥

GRANDS SUISSES 15 ans après Fässler et Delétraz, Raffaele Marciello et son équipe Mercedes ont à nouveau remporté les 24 heures de Spa. Rahel Frey et ses partenaires ont également remporté une magnifique victoire de classe.

Pour le 55e anniversaire de la société AMG, Jules Gounon (F), Daniel Juncadella (E) et Raffaele Marciello de l'équipe Mercedes-AMG AKKODIS ASP ont remporté la 74e édition de la légendaire classique d'endurance. En signant sa troisième pole position consécutive lors de cette course, le Tessinois s'était lui-même placé en meilleure position dans le peloton des 66 voitures de sport GT3.

Récompense pour un parcours sans faute
La Mercedes #88 est toujours restée dans le groupe de tête lors d'une course qui, pour une fois, a été disputée par plusieurs équipes dans des conditions météorologiques idéales dans les Ardennes. Après une interruption d'une bonne heure dans la nuit suite à un accident sans blessés, trois équipes Mercedes ainsi que la Ferrari et la BMW les plus rapides ont poursuivi leur quête de la victoire finale sans interruption.

L'équipe du Suisse, du Français et de l'Espagnol a fait pencher la balance en faveur d'une course sans faute et d'une stratégie d'arrêt au stand parfaite. Avec 31 secondes d'avance sur la deuxième meilleure Mercedes, Marciello a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur après 536 tours parcourus.

Le sixième vainqueur suisse au classement général
Après avoir couru pendant des années sous licence italienne et n'avoir été perçu que comme un Italien, "Lello" a ainsi offert à la Suisse, le dimanche précédant la fête nationale, sa première victoire depuis Marcel Fässler et Jean-Denis Delétraz dans la course sous la pluie de 2007 (sur Corvette). Auparavant, seuls Marc Surer (avec une BMW) et le couple aujourd'hui marié Lilian Bryner/Enzo Calderari sur Ferrari (2004) avaient réussi cet exploit.

Pas moins de huit équipes ont parcouru la même distance (3754,14 kilomètres) que les vainqueurs en 24 heures. En remportant la plus grande course GT du monde, Jules Gounon, Daniel Juncadella et Raffaele Marciello augmentent également leur avance en Endurance Cup du GT World Challenge Europe.

Raffaele Marciello : "Nous savons à quel point il est difficile de gagner cette course, car cela fait plusieurs années que nous n'y sommes pas parvenus et aujourd'hui, nous avons enfin réussi. Pour moi, ce fut une course relativement calme, parfois difficile, parfois plus facile. Nous avons eu beaucoup de chance tout au long de la course avec la voiture, les pneus, le trafic et les conditions de piste. Mais cela fait aussi partie du jeu !"

Rahel Frey mène l'équipe féminine au succès
Une deuxième équipe suisse victorieuse (galerie du milieu) a également été enivrée de joie. Rahel Frey, la Danoise Michelle Gatting, la Belge Sarah Bovy et la Française Doriane Pin, 18 ans, qui les a rejoints pour cette course, ont laissé derrière elles leurs 14 adversaires de la Gold Cup. Les Iron Dames, menées par la pilote Gold Frey, ont vécu une course de rêve avec la Ferrari 488 GT3 engagée par l'Italien Iron Lynx.

Parties de la 11e place de leur catégorie, elles se sont tenues à l'écart de tous les incidents, n'ont connu aucun problème technique et ont pris la tête de leur catégorie pendant la nuit grâce à une course convaincante de la nouvelle venue Pin, une position qu'elles ont progressivement renforcée au cours des onze heures suivantes jusqu'à l'arrivée. Les "dames de fer" ont gagné 32 places et ont ainsi franchi la ligne d'arrivée en 18e position sur 43, avec seulement cinq tours de retard sur les vainqueurs du classement général.

Trois semaines après le premier podium d'une équipe exclusivement féminine dans le WEC à Monza (P2), le quatuor a ainsi assuré un nouveau résultat historique. Et pour la leader de l'équipe, Rahel Frey, qui a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur, il s'agit de l'un de ses plus grands succès en tant que pilote professionnelle. Nous les félicitons de tout cœur !

Podium pour Philip Ellis et Emil Frey Racing
Le Zougois Philip Ellis, sur une Mercedes-AMG, a également décroché un podium en terminant deuxième dans la catégorie Pro-Am (galerie ci-dessous, 2e à partir de la gauche). Après un changement de moteur à l'issue des essais, l'équipe SPS s'est élancée depuis la voie des stands, ce qui lui a permis d'orchestrer une impressionnante course-poursuite.

Alain Valente, au volant d'une autre Mercedes, a pris la tête de la Silver Cup dimanche matin. La Porsche de Niki Leutwiler était également en tête de la Pro-Am Cup dans la deuxième moitié de la course, lorsqu'une glissade dans le lit de gravier et la perte d'une roue sur la piste ouverte après l'arrêt au stand l'ont privée d'une possible victoire.

Pour Emil Frey Racing, une course difficile s'est terminée par un podium mérité dans la Silver Cup. Stuart White, Konsta Lappalainen et Tuomas Tujula ont terminé leur Lamborghini Huracán (galerie inférieure au centre) à la troisième place de la catégorie et à la 16e place du classement général.

Giacomo Altoè, Léo Roussel et Arthur Rougier ont également réussi à franchir la ligne d'arrivée avec une solide 14e place. La troisième Lambo, la plus performante en termes de pilotage, avec les professionnels Mirko Bortolotti, Albert Costa Balboa et Jack Aitken, se trouvait sur la grille de départ en quatrième position prometteuse, mais elle a été éliminée après un accident survenu dans la nuit.

Pas de chance pour les pilotes d'usine suisses d'Audi
Les équipes Audi Sport les plus puissantes, composées des trois pilotes d'usine suisses Ricardo Feller, Nico Müller (galerie à droite) et Patrick Niederhauser, ont connu beaucoup d'intempéries. Ils ont certes été rapides, mais ils ont connu tous les aléas d'une telle course.

Après des pertes de temps parfois importantes et des courses de rattrapage, ils ont au moins terminé aux 12e (Feller), 17e (Müller avec Valentino Rossi) et 19e (Niederhauser avec son compatriote/pilote privé Lucas Légeret) rangs.

La Porsche du junior Julien Apothéloz a dû être immobilisée dès la troisième heure de course suite à un accident dont il n'était pas responsable. Ses collègues de marque Mauro Calamia et Dominik Fischli ont franchi la distance avec leur équipe en 25e et 29e position. Seules 39 des 66 voitures au départ ont réussi à faire de même.

(Photos : DPPI)

gt-world-challenge-europe.com/event/189/total-24-hours-of-spa

totalenergies24hours.com

Maserati : MC20 pour les équipes clientes GT2

RETOUR SUR LA PISTE La Maserati MC20, conçue dès le départ pour le retour de la marque en GT, fera ses débuts dans les Fanatec GT2 European Series de l'année prochaine.

L'élégante Maserati MC20 GT2 est destinée aux pilotes privés ambitieux.

Maserati proposera aux clients et aux équipes une version de course GT2 basée sur la version routière de la MC20. Le modèle GT2 reprend de cette dernière le moteur V6 Nettuno doté de la nouvelle technologie Maserati Twin Combustion (MTC), ainsi que la suspension à double bras transversal avec essieu directeur semi-virtuel et la monocoque en carbone.

De la route à la piste de course
La Maserati MC20 GT2 est une voiture de course monoplace (largeur x hauteur = 2,02 m x 1,22 m) équipée du V6 double turbo Maserati Nettuno de 3000 cc de cylindrée développant 630 ch. La puissance est transmise aux roues arrière par une boîte de vitesses séquentielle de course à six rapports avec palettes, embrayage de course et différentiel mécanique autobloquant à glissement limité.

Série de courses pour pilotes privés
La Maserati MC20 GT2 peut être utilisée dans le cadre des Fanatec GT2 European Series. Celle-ci s'adresse exclusivement aux pilotes privés ambitieux et aux gentlemen drivers. Les professionnels ne peuvent pas y participer.

Les marques déjà présentes sont l'Audi R8 LMS GT2, la Brabham BT63 GT2 Concept, la KTM X-BOW et la Porsche GT2 RS CS. Dans le cadre des 24 heures de Spa ce week-end, une Mercedes-AMG GT Track Series a également rejoint les rangs des voitures GT2 exposées, mais le constructeur n'a pas encore communiqué les engagements en course prévus par les clients.

À l'arrière, le moteur V6 Nettuno est doté de la nouvelle technologie Maserati Twin Combustion.

maserati.com

gt2europeanseries.com

BMW : retour sur la grande scène 🎥

IMSA, WM ET LE MANS Après 25 ans, BMW participera à nouveau à la course à la victoire finale au Mans, l'année d'après, avec sa voiture de sport hybride développée selon le nouveau règlement. La première course aura lieu en 2023 aux États-Unis.

 

L'année prochaine, BMW M Motorsport reviendra au Mans pour la première fois depuis 1999 avec un prototype. À l'époque, Joachim Winkelhock, Pierluigi Martini et Yannick Dalmas avaient remporté le classement général après 24 heures au volant de la BMW V12 LMR (galerie du milieu). La même année, la voiture a également triomphé aux 12 heures de Sebring, où son successeur sera également en lice.

D'abord les États-Unis, puis le monde entier
La nouvelle BMW M Hybrid V8 vivra sa première saison à partir de janvier 2023 dans le championnat nord-américain IMSA WeatherTech SportsCar Championship. Ensuite, les Munichois affronteront une concurrence de haut niveau dans le championnat du monde d'endurance de la FIA (WEC), y compris dans la catégorie supérieure des hypercars.

Lundi 25 juillet, le premier prototype de BMW M Motorsport depuis la légendaire BMW V12 LMR a effectué ses premiers tours de roue lors du roulage à Varano de Melegari (I).

Franciscus van Meel, directeur général de BMW M GmbH : "La décision d'utiliser le V8 BMW M Hybrid dans la série IMSA à partir de 2023 et également dans le WEC en 2024 est une étape importante pour le projet. Elle représente un changement d'époque pour BMW M en direction de l'électrification. La série IMSA en Amérique du Nord et le WEC qui débute dans le monde entier sont les plates-formes parfaites pour montrer avec notre prototype à quel point les voitures BMW M électrifiées seront passionnantes à l'avenir".

Travail de test intensif
En raison du calendrier très serré du projet selon le nouveau règlement, BMW veut se concentrer sur un domaine d'application au cours de la première saison 2023. La série IMSA est parfaitement adaptée à cet objectif. L'objectif à moyen terme a toujours été d'avoir deux voies avec la BMW M Hybrid V8 et d'utiliser également la grande plateforme du WEC avec les 24 Heures du Mans.

Andreas Roos, directeur de BMW M Motorsport : "Nous y travaillons maintenant avec toute notre motivation, parallèlement à notre programme en Amérique du Nord. La voiture a terminé son roulage avec succès. Nous allons maintenant passer aux essais intensifs en vue de la première course en janvier 2023 à Daytona".

Choix du pilote et de l'équipe encore ouvert
La BMW M Hybrid V8 a utilisé la piste d'essai de Dallara, près de Parme, pour un test fonctionnel de plusieurs jours. Les pilotes d'usine Connor De Phillippi et Sheldon van der Linde étaient au volant.

En août, d'autres essais sont prévus en Europe avant que, dès septembre, la BMW M Team RLL et une équipe d'experts BMW M Motorsport ne commencent en Amérique du Nord la préparation spécifique à la saison IMSA et aux 24 Heures de Daytona (26 au 29 janvier 2023).

Les décisions concernant la composition des cockpits seront prises à une date ultérieure. Il en va de même pour le choix de l'équipe opérationnelle pour le WEC et des pilotes pour la saison 2024.

bmw-motorsport.com

 

24 Heures de Spa : la plus grande course GT du monde 🎥

CONSEILS DU WEEK-END TV Plusieurs pilotes suisses et l'équipe Emil Frey Racing peuvent espérer remporter les 24 heures de Spa. La course complète est à voir sur Internet, le GP de Hongrie dimanche à la télévision SRF.

 

C'est grâce à la performance exceptionnelle de Marcel Fässler au volant d'une Corvette de Phoenix Racing que lui et le Genevois Jean-Denis Delétraz ont assuré la dernière victoire suisse au classement général lors de la course sous la pluie de 2007.

Trois ans plus tôt, les pilotes privés Enzo Calderari et Lilian Bryner ont remporté leur plus grand succès individuel lors de cette manifestation traditionnelle. Ils sont devenus les premiers Suisses depuis Marc Surer en 1985 à s'imposer sur BMW 635 CSi.

 "Le Mans" des voitures de sport GT3
Entre-temps, les 24 heures de Spa-Francorchamps, sur le circuit GP de sept kilomètres dans les Ardennes belges, ont pris une toute autre importance. Depuis des années, beaucoup plus de constructeurs sont impliqués avec des équipes soutenues par l'usine et des pilotes d'usine.

Ce que Le Mans est aux voitures de sport, cette course d'endurance l'est exclusivement aux voitures de sport GT3 selon le règlement de la FIA. Elles sont réparties dans les catégories Pro, Pro-Am, Gold, Silver et Bronze en fonction de la classification des pilotes respectifs et de leur composition.

Bien sûr, la victoire finale, pour laquelle deux douzaines de voitures sur 66 sont en lice dans des conditions normales, a la plus grande importance. Mais la barre est également placée très haut dans les sous-classements.

Nico Müller manque encore une victoire au classement général
Au total, 236 coureurs de 19 nations sont inscrits sur la dernière liste officielle des coureurs. Liste de départ. La Suisse est représentée par plusieurs coureurs et une équipe.

Les meilleures chances peuvent être attribuées à l'équipe Mercedes #88 avec le pilote d'usine tessinois Raffaele Marciello. "Lello" partira de la pole position, comme en 2020 et 2021, après que la Lamborghini la plus rapide se soit vu retirer tous ses temps en raison d'une irrégularité technique. Le Sud-Suisse n'a cependant jamais eu la chance de son côté jusqu'à présent.

Dans des équipes Audi également soutenues par l'usine, Nico Müller (#46), Ricardo Feller (#66) ainsi que Lucas Légeret et Patric Niederhauser (#25), qui roulent ensemble, espèrent mettre toutes les chances de leur côté. Pour le célèbre partenaire de Müller et star du MotoGP Valentino Rossi, Spa est une première. Avec Audi, le Bernois avait déjà terminé deuxième au classement général en 2015 et troisième en 2016.

L'Italien Marco Mapelli (Lamborghini #6), domicilié à Lugano, et l'Allemand Marvin Kirchhöfer (McLaren #38), qui a élu domicile à Lucerne, prennent également le départ sous licence suisse dans la catégorie reine Pro, disputée par 23 équipes.

D'autres Suisses espèrent un podium de classe
Sept équipes se disputeront un podium en Pro-Am Cup, avec notamment Antonin Borga (dans la seule Bentley Continental, #107), le pilote d'usine Philip Ellis (Mercedes #75) et Niki Leutwiler (Porsche #24, galerie inférieure).

Au volant de la Ferrari 488 TG3 #83 des Iron Dames, Rahel Frey espère poursuivre sur la lancée de son résultat sensationnel lors de la course WEC de Monza, où elle a été la première équipe féminine à monter sur le podium d'une course de championnat du monde d'endurance en terminant deuxième de la catégorie GTE-Am (galerie du milieu).

Karim Ojjeh (Audi R8 #10) et Julien Apothéloz (Porsche #91) ont également des ambitions de podium en Gold Cup, tout comme Mauro Calamia (Porsche #56), Dominik Fischli (Porsche #22) et Alain Valente (Mercedes #4) dans la Silver Cup, qui compte 19 voitures.

L'édition 2022 ne peut certainement être que meilleure pour Emil Frey Racing et ses trois Lamborghini Huracán #14 (Silver), #19 (Pro) et #63 (Silver) (galerie ci-dessous), après la course catastrophique de l'an dernier pour l'équipe de Safenwil, avec deux graves accidents et l'élimination de la troisième voiture.

En intégralité sur YouTube et sur Internet
Les qualifications ont eu lieu le jeudi soir à la tombée de la nuit. Le temps moyen de chaque paire de pilotes a été pris en compte. Les 20 équipes les plus rapides se sont qualifiées pour la "super-pôle".

Le départ du marathon sera donné le samedi à 16h45. Le WRT, deuxième l'an dernier, a prouvé que la position sur la grille de départ n'était pas déterminante, mais qu'une bonne vitesse de course était essentielle. Il est parti de la dernière ligne et n'a manqué la victoire que pour quatre secondes.

Les super-pôles et les courses sont disponibles en intégralité sur la chaîne YouTube de GT World à l'adresse suivante Lien et sur la page d'accueil du GT World Challenge Europe à cette adresse Lien de l'événement. Le livetiming est disponible sous ce lien Lien.

Dernier GP avant la pause estivale
Le quatrième Grand Prix de juillet, et le dernier avant la pause estivale de quatre semaines de la Formule 1, se déroulera dimanche en Hongrie. Pour le Thurgovien d'adoption Sebastian Vettel, qui a annoncé sa retraite jeudi, le GP de Hongrie marque le début de sa tournée d'adieu émotionnelle avec Aston Martin Racing.

Charles Leclerc menait devant Max Verstappen au GP de France avant de partir en tête à queue (photo : Pirelli).

Après l'accident dont il est responsable et alors qu'il était en tête dimanche dernier au Castellet, Charles Leclerc veut se racheter avec une performance de haut niveau avec Ferrari. Pour la Scuderia, un succès serait important pour ne pas perdre le contact avec le leader incontesté du championnat du monde.

De même, Alfa Romeo Sauber de Hinwil espère mettre fin à une série de trois courses sans points pour continuer à se maintenir devant Haas, Alpha Tauri, Aston Martin et Williams au classement du championnat du monde.

Avec Oliver Sittler et Marc Surer comme commentateurs, la télévision suisse couvrira les qualifications le samedi sur SRF zwei de 15h55 à 17h15 et le dimanche sur la même chaîne à partir de 14h20 la douzième manche du championnat du monde 2022.

(Photos des qualifications des 24 Heures de Spa : DPPI)

gt-world-challenge-europe.com/event/189/total-24-hours-of-spa

totalenergies24hours.com

f1.com

 

Formula Drift : Une chance manquée pour Yves Meyer 🎥

ÉLIMINATION ININFLIGABLE De nombreux incidents ont marqué la cinquième manche de la Formula Drift aux États-Unis. Yves Meyer a certes réussi à se hisser en seizième de finale au volant de la Toyota GT86, mais il a été éliminé en raison d'une erreur qu'il n'a pas commise.

 

La cinquième édition de la plus importante série de drift au monde s'est déroulée sur le circuit World Wide Technology Raceway de St. Louis, dans l'Illinois, sous une chaleur estivale.

Tous les collaborateurs de The Drift Force, l'équipe de Nidwald fondée par Yves Meyer et Joshua Reynolds, seraient volontiers restés cool malgré les températures élevées. Mais l'une ou l'autre mésaventure a tout de même provoqué des remous qui auraient pu être évités.

Commande retour
Le premier coup dur est venu de la mauvaise nouvelle selon laquelle les nouveaux pneus Nexen de type Nfera Sport R attendus ne seraient pas disponibles avant le prochain événement. L'équipe a donc dû, avec le soutien de ses partenaires américains, reconstruire la Toyota GT86, alourdie de 140 kg pour les pneus plus grands, conformément au règlement, avec autant de poids.

En plus des problèmes liés aux pneus usagés qui ne sont plus prévus pour être utilisés, un incendie s'est déclaré dans le compartiment moteur lors des essais suite à une fuite dans la direction assistée. Heureusement, il a pu être rapidement éteint et le bolide de dérive d'environ 900 chevaux a pu être préparé pour le warm-up des qualifications.

Handicap lors de la qualification
Malheureusement, des ratés du moteur sont apparus lors des qualifications, ce qui a obligé Yves Meyers à improviser en utilisant beaucoup l'embrayage. Les trois juges ont dû retirer onze points à cause de cela, mais pour le reste, ils ont apprécié sa performance.

Yves Meyer : "Dommage qu'une bougie d'allumage défectueuse nous ait joué un mauvais tour en nous retirant des points. Sinon, j'aurais réussi pour la première fois à entrer dans le top 10 et à ne pas me contenter de la 25e place des qualifications".

Meyer s'est vu attribuer le Californien Michael Essa comme premier adversaire dans les combats du top 32. Il a clairement remporté le duel contre le champion de 2013, âgé de 42 ans.

Duel contre l'icône italienne de Ferrari
Lors du tour suivant du Top 16, Meyer a rencontré l'Italien Federico Sceriffo. Avec sa Ferrari 599 GTB d'environ 1000 ch qu'il a construite lui-même, le Milanais fait figure d'exotique dans le peloton. Malheureusement, ce dernier a perdu du liquide de refroidissement lors de son lead run, ce qui a poussé son adversaire suisse à se retourner brusquement vers la sortie lors de sa première tentative de dérive après le départ.

La raison n'a été expliquée à Meyer qu'après son Chase Run parfait, qui n'a cependant rien changé à l'élimination.

Yves Meyer : "J'avais cherché l'erreur chez moi et non chez l'adversaire. Malheureusement, nous aurions dû déposer un protêt immédiatement et obtenir une deuxième chance, mais il est arrivé trop tard. Une erreur de communication interne à l'équipe qui ne nous arrivera certainement plus".

Une grande chance s'est ainsi envolée. En effet, le classement a été chamboulé en raison de nombreuses pannes de moteur et d'accidents sur le circuit, également utilisé par les IndyCars et les voitures de la Nascar Cup. Le premier résultat de The Drift Force aurait été réalisable et n'est donc plus qu'une question de temps.

Le duel d'Yves Meyer avec l'Italien Sceriffo dans la Ferrari s'est malheureusement terminé en sa défaveur (photos : Valters Boze).

L'attente est terminée
La prochaine course de la Formula Drift 2022 aura lieu les 5 et 6 août sur le circuit Evergreen Speedway à Monroe, à l'extérieur de la grande ville de Seattle, dans l'État de Washington.

Les pneus Nexen nouvellement développés en Corée sont déjà arrivés là-bas, et Joshua Reynolds devrait enfin être opérationnel après l'arrivée de pièces de rechange très attendues pour la suspension de sa Toyota.

thedriftforce.com

instagram.com/thedriftforce

24H de Spa : une chance inespérée pour Julien Apothéloz 🎥

CONFIANCE Grâce à la convocation de dernière minute de son équipe Porsche de l'année dernière, Julien Apothéloz peut prendre le départ des 24 Heures de Spa cette semaine et espérer un résultat de premier plan lors de l'événement annuel phare de la saison GT.

 

En fait, Julien Apothéloz (galerie du milieu) ne comptait plus participer à la célèbre course des 24 heures sur le circuit GP de Spa-Francorchamps. En 2022, le Zurichois se concentrera avec une équipe Mercedes sur la série d'endurance du Nürburgring, où il a récemment brillé avec deux quatrièmes places.

Récompense pour les bonnes performances de l'année précédente
La semaine dernière, il a reçu un appel inespéré d'Allied Racing, chez qui le vainqueur du Challenge suisse des jeunes pilotes 2018 a pris le départ du GT World Challenge Europe 2021 et, comme point d'orgue de la saison, également à Spa - et a apparemment fait bonne impression.

Julien Apothéloz : "L'équipe avait besoin d'un deuxième coureur d'argent pour pouvoir participer à la nouvelle Gold Cup. C'est ainsi qu'ils sont revenus vers moi à la dernière minute. Pour des raisons budgétaires, je n'aurais malheureusement pas pu prendre le départ à Spa. Je suis honoré que l'Allied Racing m'accorde sa confiance et je l'en remercie chaleureusement. Je me réjouis d'autant plus de cette semaine de course passionnante".

Passer rapidement de la Mercedes à la Porsche
Il ne fait aucun doute que Julien Apothéloz donnera à nouveau le meilleur de lui-même. Le passage rapide de la Mercedes-AMG avec moteur V8 à l'avant à la Porsche 911 GT3-R avec moteur six cylindres installé à l'arrière sera pour lui un défi, car il n'a pas pu participer aux pré-entraînements en raison de son engagement de dernière minute (galerie de photos d'action).

Julien Apothéloz : "La Porsche a un comportement très particulier, mais je m'en suis très bien sorti vers la fin de la saison 2021. Entre-temps, l'équipe a fait de gros progrès avec les réglages de la voiture. Je suis donc confiant dans le fait que je peux poursuivre mes performances de conduite jusqu'à présent".

Un quatuor ambitieux pour la Gold Cup
Ses trois partenaires de course dans la voiture de sport numéro #91 sont Ayhancan Güven, Florian Latorre et Alex Malykhin. Le pilote turc sous contrat avec Porsche est le pilote Gold de l'équipe, le Français expérimenté est classé Silver comme Apothéloz et le Russe qui court sous drapeau neutre est le pilote Bronze obligatoire.

Ensemble, le quatuor vise une place de choix dans la Gold Cup nouvellement créée, pour laquelle 15 équipes sont inscrites.

Julien Apothéloz : "Je pense que dans cette constellation, nous faisons certainement partie des couples les plus forts de ce classement. Mais pour monter sur le podium, ce qui est notre objectif, il faut toujours avoir la chance de courir dans une course aussi disputée".

En direct et en intégralité sur YouTube
Les 24 Heures de Spa se dérouleront le week-end prochain pour la 74e fois depuis 1924. Plus de 100 000 spectateurs sont attendus le long du circuit pendant les quatre jours.

Le premier temps fort sera la grande parade des pilotes au centre de Spa mercredi soir. Les entraînements débuteront le jeudi et le départ de la course sera donné le samedi 30 juillet à 16h45, après une longue cérémonie.

66 équipes GT3 sont inscrites, avec plus de 230 pilotes de 19 nations. Le marathon, qui se déroule deux fois 24 heures sur 24, compte pour le GT World Challenge Europe et l'Intercontinental GT Challenge, ce qui équivaut quasiment à un championnat du monde pour les voitures de sport GT3.

L'intégralité de la course peut être visionnée sur la chaîne YouTube de GT World en cliquant sur ce lien. Lien être suivi en direct.

julienapotheloz.ch

totalenergies24hours.com

 

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