Course de côte du Gurnigel : la dernière course de championnat

BERGUERAND AVANT LE TITRE Lors de la course de côte du Gurnigel, les derniers CS seront décidés le week-end prochain. Le maître des lieux, Marcel Steiner, ne peut plus guère empêcher Eric Berguerand de remporter son septième titre.

La dernière fois qu'Eric Berguerand s'est imposé sur le Gurnigel, c'était en 2018. Si le temps le permet, il battra son propre record de parcours (photo : Ramon Hänggi).

Cette manifestation traditionnelle à participation internationale, organisée par l'association Bergrennen Gurnigel, constitue la manche finale du championnat suisse de la montagne 2022. Environ 220 pilotes sont attendus au départ à Rüti près de Riggisberg dans les différentes catégories.

Le parcours de la course de montagne, sinueux et moyennement rapide, se termine après 3734 mètres au Gurnigelbad et est considéré comme techniquement exigeant. Dans la zone de départ, sur le Laas et dans le virage d'arrivée, le public profite d'une belle vue sur la course depuis les tribunes naturelles.

Eric Berguerand quasiment champion
La lutte pour la victoire du jour sera au cœur de la 51e course de côte nationale du Gurnigel, quel que soit le temps. Le favori est Eric Berguerand avec sa Lola FA99 d'environ 500 chevaux. Ce père de famille de 43 ans, originaire de Charrat, a déjà remporté cette année quatre courses de côte suisses en un temps record.

Depuis 2018, le Valaisan détient également le record de la piste du Gurnigel (1:39,81 = 134,67 km/h), qui tombera sans aucun doute si les conditions extérieures sont favorables. Berguerand est pratiquement assuré d'être le champion suisse de la montagne des voitures de course en 2022, puisqu'il ne lui faut mathématiquement plus qu'un seul point, qui existe déjà rien que pour l'arrivée.

Marcel Steiner n'abandonne pas
Le héros local Marcel Steiner ne se fait donc pas beaucoup d'illusions sur sa capacité à l'empêcher de remporter son septième titre (si l'on compte la Berg-Cup de 2005) au volant de sa voiture de sport LobArt.

Comme le moteur turbo sur base Honda, développé en collaboration avec Helftec Engineering de Hildisrieden LU, fonctionne enfin bien après une longue phase d'essai, Steiner va toutefois tout donner pour s'assurer la première victoire au Gurnagel depuis 2012. Berguerand s'est ensuite imposé sans discontinuer, avant que Thomas Amweg ne s'impose lors de la course sous la pluie de 2019.

Bien que la chance soit minime, le maître des lieux ne s'avoue pas vaincu.

Marcel Steiner : "J'ai certes été assez proche d'Eric dernièrement à Oberhallau, mais je le vois plutôt avantagé au Gurnigel avec sa voiture de course optimale. Mais lors de la course à domicile, je suis toujours particulièrement motivé, donc tout est possible".

Parmi les autres prétendants au podium tant convoité, on compte Robin Faustini sur l'Osella FA30, troisième au championnat, et Thomas Amweg sur la Lola F3000, dernièrement pilotée par son père, le roi de la montagne Fredy Amweg, et qui vient d'être restaurée. Le week-end dernier, Amweg a remporté pour la sixième fois la course de côte Arosa Classic Car au volant de la Martini-BMW F2, également utilisée par son papa.

En revanche, le Valaisan Joël Grand ne prendra le départ que s'il ne pleut pas, avec la Reynard F3000 empruntée à Simon Hugentobler.

Lutte pour la troisième place du CS chez les voitures de tourisme
Chez les voitures de tourisme, Reto Meisel, au volant de la Mercedes SLK 340 qu'il a lui-même construite, est champion depuis Oberhallau. Roger Schnellmann, au volant de la monstrueuse Mitsubishi Evo VIII, n'a plus besoin que d'une poignée de points pour s'assurer la deuxième place. Théoriquement, Bruno Sawatzki et Frédéric Neff, avec leurs Porsche du groupe des voitures spéciales InterSwiss, peuvent encore prétendre à la deuxième place du CS, sinon ils se disputeront la troisième place du CS. Seuls quatre points les séparent.

Romeo Nüssli (galerie à gauche, photo Cornevaux), dont la force au volant de la Ford Escort Cosworth est connue sous la pluie, a également une chance théorique. Mais en cas de succès, il faudrait que Sawatzki et Neff échouent presque complètement pour que Nüssli passe de la neuvième à la troisième place du CS en remportant le groupe E1 sur Meisel et Schnellmann.

Le 15e titre de champion est prêt pour Martin Bürki
Seule une défaillance peut encore empêcher Martin Bürki de remporter pour la quatrième fois le Berg-Pokal pour les véhicules de plus petite cylindrée (galerie à droite). Seuls le tenant du titre Philipp Krebs (galerie du milieu) et Sébastien Coquoz dans l'Opel Kadett C de la catégorie E1-2000 peuvent encore obtenir le maximum de points (80) en cas de nouvelles victoires de classe comme Bürki.

Comme il a en plus deux zéros (absences à Hemberg et Oberhallau), Coquoz est hors jeu. En cas de défaillance du leader du classement, Krebs aurait, comme Bürki, en plus d'un zéro (pour l'absence à La Roche), un "quinze" à présenter comme premier résultat à biffer. Le nombre d'adversaires battus est un autre critère de différenciation dans les six courses de montagne comptabilisées, dont les quatre meilleurs résultats comptent, et Krebs serait alors le vainqueur de la Coupe de la montagne.

Mais si MB ne fait que terminer la course et se fait ainsi créditer d'au moins un point comme deuxième résultat à biffer, il s'assure les titres n° 14 et 15 de sa carrière, 13 avec la VW Polo 1600 optimale, dont neuf en CS de slalom. Le Bernois de 54 ans a remporté deux autres titres en 2006 et 2013 dans l'Opel OPC Challenge.

Philipp Krebs : "Martin le fait déjà. Mais on ne fait les comptes qu'à la fin. On ne souhaite à personne d'échouer, mais mes chances sont toujours réelles".

Le cancer fait ses adieux à la Clio II
La Renault Classic Cup est déjà décidée en faveur de Denis Wolf avec la Clio III. Dans cette coupe de marque dominée par les pilotes de l'équipe bernoise, le seul moyen de gagner est de passer par Philipp Krebs, déjà mentionné, qui s'est souvent imposé avec sa Clio II, plus adaptée à la piste.

Pour Krebs, ce sera la dernière course avec la voiture noire qu'il conduit avec succès depuis 2004 ( !), car il passe à une Clio RS III Cup avec laquelle il veut montrer à ses adversaires en 2023. Michael Schläpfer (Clio III) est également déjà vice-champion et avec seulement sept résultats sur 13 courses possibles, Krebs sera probablement troisième.

Les spectateurs profitent d'une vue magnifique sur le circuit de Laas. Cette année, ils auront droit à une course de plus.

Valeur ajoutée pour les conducteurs et le public
Le samedi, trois courses d'entraînement sont prévues pour toutes les catégories à partir de 7 heures et jusqu'à 17h30 environ. Le dimanche matin, la première course débutera à la même heure. Le classement s'effectue après addition des deux meilleurs temps.

La dernière fois que trois courses ont eu lieu au Gurnigel, c'était lors de l'inoubliable course du centenaire en 2010. Douze ans plus tard, on veut à nouveau offrir plus aux pilotes et au public. Pour cela, il n'y a plus de motos de course historiques.

Le moyen le plus simple et le plus rapide d'obtenir des billets d'entrée avec un rabais est de les acheter à l'avance sur le site Internet. Vous y trouverez également de plus amples informations et beaucoup de choses intéressantes sur cette course de montagne qui se déroulait déjà avant la guerre sur le Gurnigel.

gurnigelrennen.ch

Course de côte du Gurnigel : des billets à gagner ! 🎥

GRANDE FINALE DE COURSE DE MONTAGNE Sois de la partie lorsque, les 10 et 11 septembre 2022, les moteurs de course vrombiront à nouveau dans la région de Gantrisch après trois ans. Quelque 220 voitures prendront alors le départ de la 51e course de côte nationale au Gurnigel.

 

Tu as manqué la course de côte d'Oberhallau le week-end dernier ? Ou tu n'as pas eu le temps de t'y rendre ? Ou est-ce que c'est justement là que tu as eu envie de revivre une telle action ?

Pas de problème... les 10 et 11 septembre, une nouvelle chance s'offre à toi - et avec un peu de chance, tu pourras y participer gratuitement !

L'anticipation après deux ans de pause forcée
Le deuxième week-end de septembre 2022, la 51e édition de la Coupe du monde de football se déroulera dans la ville de Vienne. Course de côte du Gurnigel dans la pittoresque région de Gantrisch. En raison de la pandémie de Corona, l'association Bergrennen Gurnigel (VBG) a dû renoncer, le cœur lourd, à l'organisation de la course en 2020 et 2021.

Tous les collaborateurs du comité d'organisation dirigé par le nouveau président Kurt Ruchti se réjouissent d'autant plus de voir les moteurs de course se remettre en marche dans le paddock et au départ à Rüti près de Riggisberg, après une pause forcée de deux ans.

De 1910 à nos jours
L'histoire de cette classique du sport automobile aux portes de Berne remonte à 1910. La course de côte du Gurnigel est ainsi l'une des plus anciennes de son genre en Europe.

Après avoir été affecté par la pluie en 2019, le VBG espère vivement que le temps sera beau et doux à la fin de l'été. Alors, jusqu'à 15'000 spectateurs devraient à nouveau envahir les tribunes naturelles le long des 3734 mètres du parcours exigeant jusqu'au Gurnigelbad.

Le favori des CS, Eric Berguerand, et ses collègues pilotes de voitures de course se réjouissent d'accueillir un maximum de spectateurs au Gurnigel, comme à Bilf sur Laas. 20 heureux lecteurs d'AutoSprintCH y participent gratuitement (photo : Ramon Hänggi).

Cette année, Gurnigel comptera comme sixième et dernière manche du Championnat suisse de la montagne automobile 2022. C'est donc le 11 septembre, vers 18 heures, que tomberont les dernières décisions concernant le championnat de la saison de course qui s'achève.

Remplir et envoyer le formulaire
AutoSprintCH tire au sort 10 x 2 billets d'entrée pour les spectateurs. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous et de l'envoyer - et avec un peu de chance, tu seras accompagné pour assister à la prochaine 51e course de côte nationale au Gurnigel en tant qu'invité.

Vous trouverez des informations sur l'ensemble du programme ainsi que sur les équipes, les pilotes et les véhicules sur le site Internet de la FIA. Site web de l'organisateur.

La date limite d'inscription est fixée au lundi 5 septembre 2020 à 14 heures. Les gagnants seront informés par écrit.
Tout recours juridique est exclu.

C'est aussi simple que ça - remplissez le formulaire et gagnez !

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    Oberhallau : Eric Berguerand en forme de champion 🎥

    VICTOIRE DU JOUR MALGRÉ UN RECORD DE TEMPS REDUIT Devant un public record, Eric Berguerand et Marcel Steiner se sont livrés un superbe duel que le Valaisan a remporté malgré une disqualification. Reto Meisel est déjà champion de voitures de tourisme.

     

    Selon les estimations de l'association pro Bergrennen Oberhallau, qui a parfaitement géré la situation, environ 16'000 spectateurs se sont rendus dans le Klettgau schaffhousois pendant les deux jours. Dans des conditions extérieures idéales, ils ont vu le dimanche un Eric Berguerand indomptable et un challenger de taille, Marcel Steiner.

    Échec au contrôle
    D'abord, Steiner, parti plus tôt dans la voiture de sport LobArt, a battu de trois centièmes le record de la piste établi par Berguerand en 2018 (1'08,00) lors de la première manche de course, avant que le Valaisan ne réalise 1'07,56 quelques minutes plus tard.

    Lors de la deuxième manche, par des températures plus chaudes, le Bernois a réalisé un temps de 1'07,85, auquel Berguerand a répondu par un nouveau meilleur temps sur le circuit de trois kilomètres. Mais comme la Lola FA99 et son pilote n'atteignaient pas le poids minimum requis de 640 kilogrammes lors de la mesure de contrôle effectuée par l'ASS, le jury lui a retiré a posteriori ce prétendu record. Il aurait été de 1'07,32. Ainsi, Steiner était de facto le nouveau leader sans le savoir.

    Berguerand a ensuite parcouru la troisième manche en toute sécurité peu après 18h20 en 1'07,70, si bien que l'addition de ses deux temps lui a permis de devancer Steiner de 56 centièmes à la fin.

    Eric Berguerand : "Ma Lola était exactement aussi lourde qu'elle devait l'être, sauf que je ne savais pas qu'il y avait un poids total supérieur de 80 kilos. Le soir, les conditions n'étaient alors plus aussi bonnes pour établir un nouveau record".

    Comme tous les coureurs, Eric Berguerand a apprécié l'ambiance formidable qui régnait le long du parcours. En tant que champion, il se laisse ensuite fêter au Gurnigel (photos : Peter Wyss).

    Décision au Gurnigel
    De son côté, Steiner n'a jamais été aussi rapide sur la montagne d'Oberhallau et a donc établi un nouveau record pour une voiture de sport.

    Marcel Steiner : "La voiture et le moteur sont maintenant bons, je dois simplement m'améliorer encore. Je n'ai pas encore trouvé la confiance nécessaire pour appuyer sur l'accélérateur au bon moment ou pour rester dessus avec le moteur turbo".

    Ce qu'il ne dit jamais, même s'il pourrait le faire : Le LobArt avec lui à bord est aussi 60 kilos plus lourd que la voiture de course optimale que Berguerand a lui-même tricotée. Un handicap qu'il ne pourra pas non plus compenser dans des conditions normales le 11 septembre lors de la course de côte du Gurnigel.

    Le Hausheer y tentera en tout cas sa chance. Si Steiner s'impose dans un nouveau temps record, Berguerand ne devra franchir la ligne d'arrivée que dans le classement pour obtenir le seul point nécessaire à l'obtention du titre de champion.

    Troisième place aux CS pour Robin Faustini
    Avec trois bons temps de 1'09, le vainqueur de l'année dernière Robin Faustini s'est assuré la troisième place au classement général devant son collègue de marque Osella Joël Volluz. Eux non plus n'ont jamais été aussi rapides à Oberhallau et ont un net potentiel de progression pour l'avenir. De plus, Faustini est déjà assuré de terminer troisième du championnat, ce qui, outre la réduction des écarts de temps avec les leaders, était son objectif déclaré pour la saison.

    Seuls huit centièmes séparaient Michel Zemp (Norma-Honda) et Christoph Lampert (Osella-Honda) chez les voitures de sport deux litres. Sans les problèmes de boîte de vitesses de Lampert lors de la deuxième manche, en fait la plus rapide, l'issue de ce duel aurait peut-être été différente.

    Le top 3 à Oberhallau montre également le podium anticipé du championnat : Marcel Steiner, Eric Berguerand et Robin Faustini.

    Première des Grands F3000 au Gurnigel
    Joël Grand a une nouvelle fois pulvérisé le record de la classe lors de sa dernière participation avec la junior Osella-BMW déjà vendue. Pour le Gurnigel, le Valaisan a emprunté la Reynard F3000 de Simon Hugentobler. Le papa de Faustini l'a pilotée avec de gros problèmes de maniabilité dus aux pneus et s'est classé 7e au classement général.

    Chez les voitures de course deux litres, Joel Burgermeister a exploité la puissance de son moteur turbo dans la Tatuus F4 Evo. Après avoir réalisé des temps inattendus de 1'15, Philip Egli, au volant de sa Dallara nettement plus ancienne, a été plus qu'heureux de se classer deuxième, devant le vétéran Roland Bossy, au volant de sa Dallara F3 plus moderne. La malchance a frappé Christian Balmer, qui est passé par-dessus un talus avec sa Tatuus-Honda et a abandonné.

    Deuxième titre de CS pour Reto Meisel
    Pour la première fois de la saison, le vainqueur du classement général des voitures de tourisme ne s'appelle pas Reto Meisel, mais Roger Schnellmann dans sa Mitsubishi. Le Schwytzois a devancé l'Argovien de onze centièmes au classement général. Le record de Ronnie Bratschi, qui n'était présent qu'en tant que spectateur, est cependant resté inégalé.

    En revanche, Meisel, au volant de la Mercedes SLK340, a amélioré son propre record de classe, bien qu'il n'ait pas risqué sa chemise pour s'assurer prématurément un deuxième titre de CS après celui de 2016 avec la même voiture. Nous le félicitons !

    Hermann Bollhalder, au volant de l'Opel Speedster, est resté juste au-dessus de son propre record dans la catégorie E1-3000. Dans la catégorie E1-2000, Reto Steiner, au volant de la Ford Escort, a vaincu une concurrence numériquement forte, et dans la catégorie IS-2000, Jürg Ochsner, d'Oberhallau, a fêté sa huitième victoire émotionnelle à domicile au volant de l'Opel Kadett.

    Roger Schnellmann a fêté sa première victoire de groupe E1 cette année devant des milliers de spectateurs au volant de sa monstrueuse Mitsubishi.

    Bürki en passe de remporter un nouveau titre
    En tant que vainqueur de la catégorie E1-1600, Stephan Burri a été un peu moins rapide (0,02) que Martin Bürki avec sa VW Polo dans la catégorie IS-1600. Le moteur de Bürki a subi une perte de pression, comme on l'a constaté lundi, sinon il aurait progressé beaucoup plus rapidement. Lors du match à domicile au Gurnigel, il vise une nouvelle victoire dans la coupe de la montagne dans un duel direct de classe E1 avec Burri.

    La victoire de groupe dans l'InterSwiss a été remportée par Bruno Sawatzki dans la Porsche 991 GT3 Cup pour trois centièmes devant Frédéric Neff dans la 996 Turbo - c'était la revanche de Sawatzki sur Anzère, où il avait été battu malgré un nouveau record de parcours. L'un des deux sera probablement troisième du CS chez les voitures de tourisme. Chris Steiner n'est plus en lice après son accident avec la Lotus Exige de la SuperSérie, qui est sous-équipée, mais il veut être au départ au Gurnigel.

    Denis Wolf était déjà champion de la Renault Classic Cup. La lutte acharnée avec lui et Michael Schläpfer, en tête après la première course, a été remportée par Philipp Krebs en Clio II, comme il y a une semaine aux Rangiers. Après un tonneau de Jürg Brunner, qui avait brillamment terminé deuxième il y a une semaine, l'ambiance dans le camp des Clio s'est toutefois quelque peu assombrie. Le jeune Toggenburger reste toutefois une promesse d'avenir.

    course de montagne-oberhallau.ch

     

    Audi : bienvenue en Formule 1 dès 2026 🎥

    AVEC PROPRE COMME PARTENAIRE ? Audi fait son entrée dans la catégorie reine du sport automobile. La marque premium participera au championnat du monde de Formule 1 à partir de 2026 avec une unité de propulsion spécialement développée pour elle. Il ne sera pas communiqué avant la fin de l'année si Sauber sera l'équipe partenaire.

     

    Le projet sera basé sur le site d'Audi Sport à Neuburg an der Donau, près d'Ingolstadt. C'est la première fois depuis plus d'une décennie qu'un moteur de Formule 1 est créé en Allemagne.

    Le sport de GP, un laboratoire de développement exigeant
    Audi a annoncé son arrivée vendredi matin, avant le GP de Belgique à Spa-Francorchamps. Lors de l'événement, Markus Duesmann, président du directoire d'AUDI AG, et Oliver Hoffmann, directeur du développement technique, ont répondu aux questions en présence de Stefano Domenicali, CEO de la Formule 1, et de Mohammed ben Sulayem, président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

    Markus Duesmann : "Le sport automobile fait partie intégrante de l'ADN d'Audi. La Formule 1 est à la fois une scène mondiale pour notre marque et un laboratoire de développement exigeant. Dans notre secteur, la combinaison de la haute performance et de la compétition est toujours un moteur pour l'innovation et le transfert de technologie. Avec le nouveau règlement, c'est exactement le bon moment pour nous de nous lancer. Car la Formule 1 et Audi poursuivent toutes deux des objectifs de durabilité clairs".

    Participer activement à la transformation de la Formule 1
    L'élément décisif pour l'entrée en lice est que la série de courses la plus populaire au monde devienne plus durable et plus rentable. Le nouveau règlement technique, qui entrera en vigueur en 2026, mise sur une électrification accrue et un carburant durable.

    Au plafonnement des coûts déjà existant pour les équipes s'ajoutera en 2023 un plafonnement des coûts ("Cost Cap") ancré dans le règlement pour les fabricants d'unités de puissance. De plus, la Formule 1 s'est fixé l'objectif ambitieux d'être une série de courses neutre en CO2 d'ici 2030.

    Oliver Hoffmann : "Au vu des grands sauts technologiques que la série effectuera en 2026 dans le sens de la durabilité, on peut parler d'une nouvelle Formule 1. La Formule 1 se transforme et Audi veut accompagner activement cette évolution. Un lien étroit entre notre projet de Formule 1 et le développement technique d'AUDI AG permettra de créer des synergies".

    Conditions remplies
    À partir de 2026, pour l'unité de puissance, composée du moteur électrique, de la batterie, de l'électronique de commande et du moteur à combustion, la part de la puissance électrique augmentera fortement par rapport aux propulsions actuelles de Formule 1.

    L'entraînement électrique sera alors presque aussi puissant que le moteur à combustion, qui atteint environ 400 kW (544 ch). Les moteurs turbo de 1,6 litre hautement efficaces fonctionneront avec du carburant synthétique durable, ce qui est également une condition d'entrée de gamme pour Audi.

    L'unité de puissance sera construite dans le centre de compétences ultramoderne d'Audi Sport pour le sport automobile à Neuburg an der Donau, non loin du siège d'AUDI AG à Ingolstadt. Ce site dispose déjà de bancs d'essai pour les moteurs de Formule 1, les moteurs électriques haute performance et les batteries.

    Sauber avec Audi au lieu d'Alfa Romeo ?

    Actuellement, le personnel, les bâtiments et l'infrastructure technique sont en cours d'extension et tout l'essentiel devrait être en place d'ici la fin de l'année. Une société spécifique a récemment été créée pour le projet Power Unit en tant que filiale 100% d'Audi Sport.

    Audi communiquera d'ici la fin de l'année la décision concernant l'équipe avec laquelle elle prendra le départ en 2026. Sauber Motorsport à Hinwil, où l'infrastructure est optimale et déjà utilisée par Audi, par exemple pour les prototypes du Mans, est certainement l'une des options. D'autant plus que deux heures seulement après l'annonce d'Audi, Alfa Romeo a fait part de sa collaboration avec Sauber Motorsport pour la fin 2023,

    La décision de la F1 détermine l'orientation du sport automobile
    Pour le projet de Formule 1, Audi Sport regroupe ses forces. Audi met donc un terme à son projet LMDh. Audi Sport avait déjà suspendu dernièrement le développement de la voiture de sport pour les courses d'endurance.

    Parallèlement au sport client, Audi Sport poursuivra son projet d'innovation avec la RS Q e-tron lors du Rallye Dakar. L'année prochaine, Audi visera la victoire finale dans le désert.

    audi.ch/ch/web/fr/innovation-erleben/audi-sport.html

    Oberhallau : ça sent les nouveaux records 🎥

    LES RENCONTRES Les meilleurs coureurs de montagne suisses prennent le départ ce week-end à Oberhallau, où d'autres records de parcours pourraient tomber, tout comme les premières décisions concernant les titres. En marge, il est question d'un possible avenir du sport automobile.

     

    Après Hemberg/La Roche en juin, les acteurs du Championnat suisse de la montagne. 2022 avec Les/Rangiers/Oberhallau. Une semaine après la course EBM dans le Jura, une centaine de coureurs supplémentaires s'affronteront à Oberhallau pour la cinquième course de la saison.

    En effet, grâce à la proximité des frontières allemande et autrichienne, de nombreux participants viennent des pays voisins. Oberhallau fait partie de la très populaire KW Berg Cup pour les voitures de tourisme. Pour les spécialistes suisses des groupes IS et E1, très nombreux, la comparaison des temps est donc toujours intéressante.

    Steiner ou de nouveau Berguerand ?
    Après l'absence d'Eric Berguerand aux Rangiers, le chemin vers la victoire du jour dans le Klettgau schaffhousois passe à nouveau par le Valaisan dans sa Lola FA99 optimale. Les records de parcours à Hemberg, La Berra et Anzère parlent pour lui.

    Toutefois, dimanche dernier, Marcel Steiner a offert la meilleure performance à ce jour avec le LobArt nouvellement motorisé (Helftec-Honda-Turbo) en s'assurant une nette victoire dans le classement suisse.

    Il est bien possible que le Bernois réussisse un exploit contre Berguerand dans le Klettgau schaffhousois. Lui-même l'attend avec impatience.

    Marcel Steiner : "Aux Rangiers, ça s'est très bien passé, même si j'aurais certainement pu rouler un peu plus vite pour finir deuxième au général derrière Merli, à la place de Petr Trnka. Je ne peux pas dire si cela suffira pour mettre Eric en difficulté. En tout cas, nous allons essayer".

    Ils se disputent le podium à Oberhallau : Robin Faustini, Marcel Steiner, Joël Volluz et Eric Berguerand (Photos : Peter Wyss).

    Faustini ne se fait pas d'illusions
    Robin Faustini a certes fêté sa première victoire nationale l'année dernière, mais il était conscient que sans Berguerand et Steiner (qui roulait dans une voiture de remplacement plus lente, la vieille Martini-BMW, voir vidéo), celle-ci n'avait pas la valeur normale. De plus, la chance météorologique était également de la partie.

    L'Argovien de 24 ans n'en reste pas moins un candidat de choix au podium, tout comme Joël Volluz au volant de sa deuxième Osella FA30. Comme Volluz ne prendra pas le départ de la course de côte du Gurnigel (10/11 septembre) en raison du chevauchement des dates avec le championnat de Suisse des rallyes à Morzine/Mont-Blanc, où il est engagé comme aide dans l'équipe de son amie, les quatre meilleurs pilotes suisses se rencontreront pour la dernière fois cette année.

    Si le temps se maintient, un nouveau record devrait être établi sur le parcours de trois kilomètres. Le record a été établi par Eric Berguerand en 2019 en 1:08,00 (= 158,82 km/h).

    Meisel s'empare du titre
    Un autre nouveau temps record chez les voitures de tourisme, réalisé en 2019 par Ronnie Bratschi, absent cette année, en 1:14,56, est une chose pour Reto Meisel à Oberhallau, le gain prématuré du titre en est une autre.

    Au volant de la Mercedes SLK 340 optimale, une dixième place dans le groupe E1 suffit à l'Argovien pour devenir champion suisse de voitures de tourisme pour la deuxième fois après 2016. En principe, seul un problème technique ou un autre incident peut donc l'en empêcher.

    De nombreux spectateurs se réjouissent de le voir : Holger Hovemann avec son Opel Kadett GT/R unique en son genre, issue de la KW Berg Cup.

    Tout ce qui a du poids
    Avec Meisel, Roger Schnellmann dans la Mitsubishi, Romeo Nüssli dans la Ford Escort Cosworth, Bruno Ianniello dans la Lancia Delta S4, Frédéric Neff dans la Porsche 996 GT2 R ainsi que les Allemands Holger Hovemann dans l'Opel Kadett GT/R à moteur Corvette V8 et Jürgen Gerspacher dans la VW Golf Turbo de Simon Wüthrich, c'est une fraction impressionnante de monstres de puissance qui est au départ.

    Les deux meilleurs temps des trois manches prévues seront pris en compte.

    Démonstration d'e-Fuel
    Comme nous l'avons indiqué il y a trois semaines en ligne et dans la dernière édition imprimée d'AutoSprintCH (Coup de projecteur sur la première course), des démonstrations de voitures de course Ligier, dont les moteurs fonctionnent avec du carburant synthétique, auront lieu dans le cadre de la course de côte. Elles seront pilotées par les vainqueurs du Mans Marcel Fässler (le samedi uniquement) et Neel Jani ainsi que Benjamin Hotz (le dimanche).

    Les personnes intéressées pourront obtenir de plus amples informations sous la tente de course Horag, dans la Dorfstrasse. Outre Markus Hotz, fondateur de Horag Racing AG et initiateur du projet, des partenaires impliqués comme le constructeur de moteurs Mario Illien et le fondateur d'autobau Fredy Lienhard seront sur place.

    Neel Jani a essayé la Ligier LMP3 préparée par Horag Racing avec e-Fuel sous l'observation de Markus Hotz (à gauche de la voiture). Lui aussi est convaincu par le projet.

    Liste de départ Oberhallau 2022

    course de montagne-oberhallau.ch

    Porsche Cup : un voyage parfait à Dijon pour Jürg Aeberhard

    INCROYABLE Jürg Aeberhard est le grand vainqueur du quatrième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse en Bourgogne. Grâce à deux victoires au sprint, le Bernois a pris seul la tête du classement de la catégorie reine GT3, devant le junior Porsche Jasin Ferati.

    Jürg Aeberhard devant Jasin Ferati, Gregor Burkard et les autres poursuivants dans le peloton de la GT3 Cup (photos : Hoch zwei).

    Pour Jürg Aeberhard, les courses de la GT3 Cup sur le court circuit de Dijon-Prenois de 3,722 kilomètres auraient difficilement pu mieux se dérouler. Lors des qualifications, il a démontré ses talents de pilote de pluie sur une chaussée mouillée en s'assurant le meilleur temps avec 0,741 seconde d'avance.

    On ne peut pas faire mieux
    Depuis la pole position, le garagiste de Biglen s'est placé directement en tête du peloton de 18 voitures lors de la première course et a remporté la victoire sous la pression de Jasinm Ferati. Le pilote de Winterthur, âgé de 19 ans, a franchi la ligne d'arrivée sept dixièmes seulement derrière lui.

    Le junior soutenu par le Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG a dépassé Gregor Burkard lors du troisième des 18 tours et a ensuite réalisé le meilleur tour en course en 1:18,677 minutes sur une piste désormais sèche.

    Burkard s'est finalement classé troisième, juste devant Alexander Schwarzer. Le diplômé de la Porsche Racing Experience n'était parti qu'en huitième position et a couronné sa remontée en se classant quatrième devant Ernst Keller.

    Ferati se bat pour revenir
    Aeberhard a également remporté la deuxième manche. Au cours des 17 tours qui ont précédé l'arrivée, le vétéran de 36 ans s'est forgé une avance de près de 15 secondes sur Ferati. Aeberhard a été le seul pilote à réaliser presque constamment des temps inférieurs à 80 secondes au volant de la Porsche 911 GT3 Cup de la génération 992 d'une puissance d'environ 515 chevaux.

    Ferati avait perdu sa deuxième place sur la grille de départ au premier tour au profit de Burkard, mais il a récupéré cette position au septième tour. Burkard a ensuite dû laisser partir Ernst Keller avant que la course ne se termine pour lui au dixième tour. Schwarzer est ainsi passé à la quatrième place.

    Jürg Aeberhard : "Mon week-end s'est parfaitement déroulé. C'est en 2014 que j'ai conduit pour la dernière fois une voiture de course sous la pluie - j'ai donc été d'autant plus heureux de décrocher une nette pole position sur une piste mouillée. J'ai également réalisé un sans faute lors des deux courses. J'ai pu livrer mes tours et j'avais même des réserves à la fin".

    Avec Jasin Ferati (Fach Auto Tech), Jürg Aeberhard (ANTperformance) et Ernst Keller (Sportec), trois pilotes de trois équipes se sont retrouvés sur le podium GT3, comme après la première course, que le chef de Sportec Gregor Burkard a terminée à la troisième place.

    Deux victoires en GT4 pour Mottet
    Alexandre Mottet (galerie à gauche) a lui aussi réussi un exploit dans le groupe GT4. Comme précédemment à Franciacorta, il a pu s'imposer avec sa 718 Cayman GT4 Clubsport de 425 ch face aux 718 Cayman GT4 RS Clubsport nominalement bien plus rapides.

    Mottet a posé les bases de cette victoire lors du premier sprint avec un départ éclair qui l'a fait passer de la troisième à la première place. Mottet a ainsi logiquement fêté sa victoire dans la classe 10 pour les voitures équipées de ce que l'on appelle le package Manthey-Racing, devant Markus Lietzau.

    Jean-Paul Chaligne s'était imposé lors des qualifications sur une piste mouillée. Mais le poleman a reculé jusqu'à la cinquième place du classement général, avant de terminer troisième.

    Dans le deuxième sprint GT4, Mottet s'est à nouveau assuré la victoire, bien qu'il ait dû laisser passer Lietzau entre-temps. Lietzau a défendu avec succès sa deuxième place de classe contre Chaligne dans un groupe de combat.

    Deux Suisses s'imposent
    Dans la classe 11 pour 718 Cayman GT4 Clubsport sans package MR, Andreas Ritzi a remporté la victoire devant Remo Stebler après une solide performance lors de la première course. Dans la deuxième, le vainqueur s'appelait Jens Richter devant Stebler.

    La victoire finale des deux courses a été partagée par Paolo Locatelli et Valerio Presezzi au volant de leur nouvelle 718 Cayman GT4 RS Clubsport.

    Deux doubles victoires suisses ont été enregistrées dans le peloton international de l'Open GT. Au volant de sa Porsche 911 GT3 Cup, Loïc Villiger a remporté la première manche de justesse devant Simon Willner. Lors du deuxième sprint, Willner (galerie centrale en tête) s'est imposé avec 1,5 seconde d'avance sur Philippe Menotti, tous deux sur une 911 GT3 R.

    Un maître de la constance
    Nicolas Garski a poursuivi sa série de victoires lors du quatrième week-end de course de la Porsche Drivers Competition Suisse (PDC), mais a dû faire face à une forte concurrence à Dijon-Prenois.

    Lors de la première course, Fide Scheer - également au volant d'une Porsche 911 GT3 - a copié la stratégie du tenant du titre en combinant un rythme détendu sur la piste avec une grande constance. Résultat : sur les sept tours chronométrés, Scheer n'a perdu que 0,126 seconde par rapport à son propre temps moyen. Garski a fait encore mieux : 101 millièmes de seconde d'écart.

    La deuxième manche comportait onze tours chronométrés et cette fois, Garski (galerie à droite) ne s'est même permis qu'une variation de 78 millièmes par rapport à sa moyenne. Marius Hutmacher suivait de près, avec un écart total de 0,117 seconde.

    porsche.com/swiss/fr

    Les Rangiers : record de Merli et podium de Steiner 🎥

    RECORDFLUT dans le Jura Le champion d'Europe Christian Merli a montré sa grande classe lors de la course de côte de St-Ursanne-Les Rangiers en remportant la journée en un temps record. Emmenés par Marcel Steiner, troisième au classement général, quelques Suisses ont également convaincu dans le Jura.

    Les conditions météorologiques changeantes, associées à plusieurs incidents, n'ont permis que deux manches d'entraînement le samedi, sur une piste jurassienne jamais totalement sèche. Et après une douzaine de pilotes, la direction de course a interrompu la première course tôt le dimanche matin pendant deux heures.

    Ensuite, pratiquement tous les participants à la 77e course de côte internationale de St-Ursanne-Les Rangiers sont repartis de zéro, ce qui représentait un défi particulier pour les novices et les moins expérimentés. Christian Merli l'a relevé et l'a maîtrisé à la manière d'un grand champion.

    Démonstration du champion d'Europe
    Bien que l'Italien aurait pu ramener facilement 25 points CE pour la victoire du jour sans la pression de Simone Faggioli, qui a déjà gagné ici à neuf reprises, il a battu le record de piste de son compatriote de 2019 d'un dixième de seconde lors de la deuxième course.

    Le nouveau record sur le parcours de 5180 mètres est désormais de 1'39,201, ce qui correspond à une moyenne incroyable de 187,98 km/h - notons que la voiture a traversé un village et pris trois virages en épingle à cheveux...

    Christian Merli : "Je ne voulais pas simplement remporter la victoire du jour, sinon tu aurais écrit que j'avais eu la vie facile. Mais après les conditions d'hier, tout était à nouveau différent aujourd'hui. J'ai essayé et ça a marché".

    Au final, le premier nouveau vainqueur du jour aux Rangiers (galerie de gauche) depuis Marcel Steiner en 2010 est toutefois resté au-dessus de la valeur de Faggioli en 2019 avec 3'19,739, ce qui ne doit en aucun cas minimiser sa performance.

    Avec un retard total de huit secondes, le Tchèque Petr Trinka s'est assuré la deuxième place du classement général et la victoire chez les voitures de sport. En 2018 et 2019, il avait gagné dans la catégorie des deux voitures. Avec 1'43,513, le futur vice-champion d'Europe est désormais le troisième homme le plus rapide de tous les temps derrière Merli et Faggioli.

    Steiner remporte le classement des CS avec un record suisse
    Marcel Steiner (galerie du milieu) a livré un superbe duel à l'Européen de l'Est, qu'il a perdu pour moins d'une seconde. Avec 1'44,037, le Bernois a pour sa part réalisé le meilleur temps jamais réalisé par un Suisse sur ce parcours.

    Le châssis LobArt, le moteur (Helftec-Honda-Turbo) et le pilote s'harmonisent de mieux en mieux au fil des courses, ce qui implique pour Steiner Motorsport un travail de précision depuis des semaines.

    Robin Faustini, elle aussi, plus rapide que jamais
    Avec les 25 points de la victoire au classement suisse, Steiner a repris la deuxième place intermédiaire du CS à Robin Faustini. L'Argovien a cependant une fois de plus fait preuve de maturité en réalisant le quatrième temps individuel (1'45,519) lors de son premier départ dans le Jura avec l'Osella FA30 - qui ne peut pas être comparée en détail au même modèle de Merli.

    Au classement général, le pilote de 24 ans a dû s'avouer vaincu derrière l'Allemand Alexander Hin sur une Osella FA30 gérée par Merli et l'Espagnol Joseba Iraola Lanzagorta sur une voiture de sport Nova équipée d'un moteur turbo de 1,7 litre à puissance réduite par la FIA. La vitesse d'Iraola lors de son premier départ en Suisse était toutefois impressionnante.

    Huitième derrière le vétéran Fausto Bormolini de Livigno dans la voiture de course à roues indépendantes la plus rapide (Reynard K02), Joël Volluz était lui aussi tout à fait satisfait, bien qu'il ait déjà réalisé 1'45,26 (2013) dans ses meilleurs temps avant son accident horrifiant aux Grippons avec l'Osella FA30.

    Simon Hugentobler peut également être satisfait de lui. Lors de la première course depuis trois ans, le papa de Faustini a été plus rapide que jamais avec la Reynard 97D de 25 ans, qu'il a pilotée ici pour la dernière fois en 2017.

    Zemp et Grand plus rapides que jamais
    Chez les voitures de course deux litres, Joel Burgermeister s'est imposé avec la Tatuus F4 Evo devant Philipp Egli qui, avec la Dallara-EPR-5 qui n'avait jamais roulé dans cette configuration dans le Jura, a relégué le matador local Roland Bossy (Dallara F312-Spiess) à la troisième place lors de la deuxième manche.

    Outre Steiner, Michel Zemp (galerie à droite) et Joël Grand ont réalisé des performances exceptionnelles dans la catégorie des voitures de sport. Zemp a certes dû s'avouer vaincu par le Français Fabian Frantz, mais aucun Suisse n'avait encore été aussi rapide avec une voiture de sport deux litres.

    Grand n'a perdu qu'une seconde sur la Norma-Honda du Bernois dans la deuxième manche, plus rapide, au volant de l'Osella-Junior de 380 kilos équipée d'un moteur monocylindre BMW, ce qui a permis au Valaisan de pulvériser un autre record de classe. Le Luxembourgeois Canio Marchione, également rapide partout avec une voiture identique, a dû admettre qu'il n'aurait pas réussi à battre Grand même sans les ratés du moteur.

    Reto Meisel en passe de remporter le titre après une course infernale
    Reto Meisel s'est distingué dans la catégorie des véhicules fermés (voir aussi la vidéo ci-dessus). Au terme d'une course infernale, comme il l'a lui-même qualifié, il a établi avec sa Mercedes SLK 340 le quatrième record consécutif du groupe E1 (galerie inférieure gauche), qui est désormais de 1'55,030 (contre 1'56,865 pour Bratschi en 2019).

    Comme Roger Schnellmann a roulé sur sa Mitsubishi en raison d'un problème de transmission lors de la première course et que Bruno Sawatzki a laissé le champ libre au supérieur Frédéric Neff sur sa Porsche 996 GT2 R dans le groupe IS, Meisel est désormais seul en tête du classement. Dimanche prochain à Oberhallau, six petits points ou une dixième place en E1 suffiront au garagiste de Leuggern pour remporter son deuxième titre après 2016, si Schnellmann s'impose en un temps record. Dans le cas contraire, Meisel pourrait même se permettre de faire deux zéros.

    Le deuxième pilote de voitures de tourisme le plus rapide a été le furieux Italien Manuel Dondi dans sa Fiat X 1/9 équipée d'un moteur Alfa-Romeo STW et appartenant au groupe des voitures de championnat d'Europe avec facteur de performance 1. Contrairement à Dondi, l'Autrichien Karl Schagerl, qui était en tête après la course 1, aurait probablement franchi la barre des deux minutes dès sa première apparition en Suisse si l'électronique de sa VW Golf TSFI de 700 chevaux ne lui avait pas soudain joué un mauvais tour après le départ de la course 2. Ce n'est qu'après une réinitialisation qu'il a pu reprendre la course avec beaucoup de retard et ainsi sauver quelques points au championnat d'Europe.

    Burri bat Bürki
    De nouveaux records de classe ont également été établis dans le groupe E1 par Stephan Burri chez les 1600, Sébastien Coquoz chez les deux litres et Benoit Farine (Honda CRX) jusqu'à 2,5 litres. Dans un duel direct, Burri (galerie inférieure, au centre) a battu le grand champion Martin Bürki, bien que les deux VW Polo aux performances identiques aient été démultipliées différemment et qu'il ait manqué environ 10 km/h à Bürki. Ce dernier l'a toutefois félicité spontanément et sans jalousie. Pendant ce temps, Coquoz a réalisé le temps le plus rapide d'une Opel Kadett sur le circuit rallongé de onze mètres depuis 2016...

    Dans la catégorie IS deux cylindres, Manuel Santonastaso s'est imposé au volant de la BMW 320si. Et dans la catégorie jusqu'à 3,5 litres, Vanessa Zenklusen a fêté une victoire de classe bien méritée après deux courses courageuses au volant de la Subaru Impreza Type R qu'elle avait elle-même montée (galerie à droite), sur son solide concurrent Dominik von Rotz dans l'Audi A4 quattro.

    Le cancer vainqueur de Clio avec de la chance
    En revanche, la victoire de Philipp Krebs dans la Renault Classic Cup a été liée en premier lieu à la chance. Dans les deux manches, il a connu des moments de frayeur et aurait sans doute été battu par Denis Wolf dans la Clio III si le moteur de ce dernier ne s'était pas soudainement éteint dans la forêt lors de la deuxième manche.

    Ainsi, Jürg Brunner, deuxième en Clio II (comme Krebs), a fêté son premier succès inattendu. Wolf, qui n'est plus que quatrième derrière Michael Schläpfer et devant Stephan Zbinden (tous deux en Clio III), ne peut plus guère être privé de son titre.

    Photos : Ramon Hänggi (action) et Peter Wyss (portraits et vidéos)

    Classement général Classement par classe

    rangiers.ch

    Suzuki Cup : conclusion dans un cadre classique

    REMISE DES CHAMPIONS À SAFENWIL Deux mois après la fin de la saison sur le circuit, les participants à la Suzuki Swiss Racing Cup 2022 ont reçu leurs trophées dans le cadre des Emil Frey Classics à Safenwil. La première coupe suisse de marque hybride se poursuivra en 2023 sous sa forme habituelle.

    Sandra Fichte et le coordinateur Christian Zimmermann se réjouissent avec les trois meilleurs de 2022 : Muzzarelli, Eggenberger et Fehr (de gauche à droite, photos Peter Wyss).

    On s'attendait à une légère baisse du nombre de participants en raison du passage du moteur 1.4 turbo essence normal au modèle mild-hybrid à assistance électrique. Avec 15 pilotes inscrits, plus le Flammer Speed Team composé de trois autres personnes ainsi que deux ou trois pilotes invités, la Suzuki Swiss Racing Cup 2022 a tout de même fait bonne figure dans le cadre du championnat suisse de slalom 2022. D'autant plus que les pilotes Suzuki se disputaient des fractions de seconde à toutes les positions. La qualité plutôt que la quantité.

    Des éloges pour tous les concurrents
    Sur notre site Internet, nous avons rendu hommage aux différentes performances en publiant des communiqués de presse après chaque course et des analyses la semaine suivante. Même Flavio Corezzola (galerie à gauche, photo Denise Steinmann), qui était la plupart du temps le dernier du classement, s'est fait remarquer à sa manière en améliorant progressivement son niveau et en ne se laissant jamais gâcher sa bonne humeur malgré sa lanterne rouge. C'est ce qu'on appelle l'esprit sportif.

    Le coordinateur de la Coupe, qui connaît aussi la scène en tant que pilote, ne tarit pas d'éloges sur l'ensemble des participants.

    Christian Zimmermann : "Il n'y a rien de plus simple que l'équipe Suzuki. Tout le monde s'entraide et sait de quoi il s'agit ici. J'ai souvent contrôlé les voitures et il n'y avait jamais rien à redire. Tout s'est déroulé proprement et chacun semblait vouloir le succès de l'autre".

    Trois vainqueurs en sept courses
    Le fait que le champion ne s'appelle pas pour une fois Marcel Muzzarelli, mais Fabian Eggenberger (galerie du milieu, photo Ramon Hänggi), a fait du bien à la coupe. C'était un duel enthousiasmant d'égal à égal, dans lequel Sandro Fehr, troisième au classement général, s'est mêlé une fois victorieusement et qui a produit des meilleurs temps de folie. Cela a également suscité l'étonnement et la reconnaissance dans le camp des nationaux.

    Seuls Patrick Flammer et Michaël Béring (galerie à droite, photo Peter Wyss) ont réussi à faire éclater ce trio lors de cinq des sept courses et à s'assurer l'une ou l'autre place sur le podium. Alors que Flammer, pionnier de l'hybride, avait déjà remporté de manière sensationnelle la course d'Ambri en 2021, le podium Suzuki était une première pour le Neuchâtelois. Ils n'ont toutefois pas réussi à se hisser une fois tout en haut du classement Suzuki au cours de la saison 2022 qui s'est achevée le 25 juin à Chamblon. Mais cela pourrait bien arriver en 2023.

    Des prix et des primes généreuses
    En effet, lors de la remise des prix des champions dans le cadre de l'Emil Frey Classic à Safenwil, Sandra Fichte, responsable PR & Marketing de Suzuki Suisse SA depuis un an, a révélé sur demande que l'histoire à succès se poursuivra à peu près dans le même cadre avec la Suzuki Swift Sport Hybrid racée en 2023. Les détails ne seront élaborés qu'au cours des prochaines semaines.

    Le règlement ne devrait donc pas subir de grands changements. L'argent des prix (en 2022, le champion recevait 5000 francs, puis 500 francs de moins jusqu'au dixième) et les primes de participation (300 francs par course) devraient également rester généreuses. Les meilleurs des championnats suisses de slalom, de montagne et de rallye organisés par Auto Sport Suisse ne peuvent qu'en être jaloux. En outre, les trois meilleurs pilotes Suzuki ont également reçu des bons pour des pneus de la part du partenaire Yokohama.

    Le règlement exact avec les conditions de participation sont à consulter sur le site de Suzuki Suisse.

    Classement final de la Suzuki Swiss Racing Cup 2022

    auto.suzuki.ch/suzuki-swiss-racing-cup

    Suisse : l'embarras du choix pour les fans de courses de côte 🎥

    TROIS EN UN WEEK-END Avec St-Ursanne-Les Rangiers, la plus grande course de côte suisse comptant pour le championnat d'Europe reprend ses droits après trois ans. A Walzenhausen-Lachen et Ollon-Villars, les véhicules historiques seront à l'honneur.

     

    La course de côte internationale de St-Ursanne-Les Rangiers est unique dans le calendrier du championnat suisse. Depuis 1972, elle compte pour le championnat européen de la montagne et est aimée, redoutée ou évitée par les pilotes.

    Le spectacle à grande vitesse dans le Jura
    Le passage autour de la station-service à la sortie du village de St-Ursanne et le virage à gauche "Les Grippons", abordé ensuite à pleine vitesse sous le pont de l'autoroute, sont un régal pour les connaisseurs de la course de côte et une épreuve de courage pour les pilotes.

    Invaincu depuis des années, Simone Faggioli a parcouru les 5180 mètres qui mènent aux Malettes en 2019 en 1'39,306 et à une moyenne incroyable de 187,8 km/h. Et ce, malgré les deux virages en épingle à cheveux du "Petit Susten", merveilleusement clair pour les spectateurs, et un troisième virage en épingle à cheveux en dessous de la ligne d'arrivée.

    Les deux vidéos illustrent les caractéristiques du parcours et la vitesse prodigieuse.

     

    Christian Merli, seul favori
    Cette année, le multi-champion Faggioli se concentre sur le championnat national et laisse le territoire à son compatriote Christian Merli (galerie du milieu). Le Trentin est donc le favori de cette 76e édition de la course de côte, après avoir toujours été battu par Faggioli malgré une résistance nerveuse et courageuse.

    Comme Merli a également réussi un temps de 1'39 il y a trois ans, on peut lui faire confiance pour battre un nouveau record de piste au volant de l'Osella FA30 optimale équipée d'un moteur Zytek LMR V8 de trois litres (galerie de gauche). La dernière fois qu'il l'a fait, c'était le 7 août 2022 lors de la FIA Hill Climb Cup à Osnabrück (rapport ici).

    Qui sera sur le podium ?
    La lutte pour les places d'honneur sur le podium du classement général sera également passionnante. En l'absence du leader des CS Eric Berguerand (qui n'y court plus depuis son grave accident de 2007), Marcel Steiner a toujours été le numéro 3 derrière le duo italien ces dernières années.

    Comme Steiner ne veut pas équiper le moteur turbo Helftec-Honda de la voiture de sport LobArt d'un restricteur prescrit lors des courses de la FIA, le Bernois se préoccupe avant tout de prestige et de 25 points complets pour le championnat suisse.

    Les autres candidats au podium sont Robin Faustini, Joël Volluz et l'Allemand Alexander Hin dans leur Osella FA30, ainsi que l'Espagnol Joseba Iraolo, toujours rapide, du moins dans son pays, et le Tchèque Petr Trnka dans leurs voitures de sport. Dans le championnat européen de la montagne, catégorie 2 voitures de course, Merli est en tête devant Trnka et Hin.

    Simon Hugentobler, le papa de Robin, fera son retour avec la "vieille" Reynard 97D et tentera de laisser derrière lui au moins un adversaire de classe. Au total, 14 voitures de course de trois litres des groupes E2-SC et E2-SS sont en lice. Liste de départ.

    Duels à distance chez les voitures de tourisme
    Les voitures de tourisme sont complètement divisées en deux. Depuis 2021, le championnat d'Europe se déroule en groupes selon le facteur de performance (Pf1 à 5), tandis que le championnat suisse se déroule dans les catégories habituelles.

    On assistera ainsi à un duel à distance entre les Suisses les plus puissants, Reto Meisel dans sa Mercedes SLK 340 et Roger Schnellmann dans son monstre Mitsubishi du groupe E1, et l'Autrichien Karl Schagerl dans sa VW Golf Turbo d'environ 700 chevaux (galerie de droite, photo : Michael Tratinak, Hillclimbfans), l'infernal Italien Manuel Dondi dans sa Fiat X 1/9 à moteur Alfa-Romeo STW et le Croate Domagoj Perekovic dans sa Mitsubishi, tous issus du groupe 1 du championnat d'Europe.

    Pour les Suisses, il s'agit bien sûr en premier lieu de marquer des points aux championnats suisses, et pour les étrangers, de remporter des points importants aux championnats d'Europe. Mais le vainqueur du classement général des voitures de tourisme, et donc le successeur de Ronnie Bratschi, ne peut être qu'un seul. Le détenteur du record du parcours, originaire du canton d'Uri, ne sera présent sur place qu'en tant qu'observateur, car sa Mitsubishi n'est pas opérationnelle faute de pièces de rechange pour le moteur. Bratschi espère pouvoir au moins faire des essais quelque part en automne.

    La comparaison des temps de course entre le héros local Frédéric Neff sur sa Porsche 996 GT2 R et le Français Nicolas Werver, toujours très fort dans le Jura, sur une 997 GT3 R, sera tout aussi intéressante.

    Le samedi, la première des trois manches d'entraînement débutera à 7 heures. Le dimanche, le départ de la première des deux manches de course sera également donné à 7 heures du matin.

    Le "Petit Susten" offre aux spectateurs une belle vue d'ensemble sur la partie supérieure et technique du parcours (photos : Peter Wyss).

    Revivals de courses de côte en Suisse orientale et romande
    Les deux autres manifestations valent également la peine d'être vues, bien qu'il ne s'agisse pas de réaliser des meilleurs temps. Le "Historischer Bergsprint Walzenhausen-Lachen", qui surplombe le lac de Constance, et le "Historic Hillclimb Ollon-Villars International Motor Race", dans le canton de Vaud, rappellent les courses de côte d'antan avec leurs revivals périodiques et reportés pour cause de Corona.

    Cette collision de dates est malheureuse, car les deux manifestations attirent un beau panel de participants de véhicules sportifs historiques à deux, trois et quatre roues. A Walzenhausen, la majorité des participants sont des Suisses alémaniques, dont un certain nombre avec des véhicules de course modernes. Parmi les perles, on compte Fredy Lienhard dans sa Ferrari 333SP, Peter Sauber dans sa Sauber C1, la Formule 2 de et avec Fredy Amweg, le héros local Erwin Steingruber, Roger Moser et Jo Vonlanthen ainsi que Lukas Eugster et Christoph Lampert dans leurs voitures de sport modernes à deux litres.

    Avec Agostini, Stewart et Siffert
    Pendant ce temps, à Ollon, les Romands et quelques étrangers sont en surnombre. Les stars sont l'icône de la moto Giacomo Agostini, Jackie Stewart (probablement seulement le samedi après-midi dans une Ferrari) ainsi que Nicolas Prost et Philippe Siffert, les fils de deux légendes de la F1.

    Les voitures de sport et de course de Cegga d'Aigle, qui ont écrit l'histoire de certaines courses de montagne suisses, notamment avec le président d'honneur du comité d'organisation Georges Gachnang (91 ans), seront au centre de l'attention automobile.

    Vous trouverez plus d'informations sur Internet. Avec la meilleure volonté du monde, on ne peut pas faire de recommandations...

    rangiers.ch

    bergsprint.ch

    ollon-villars.com

    Formule E : sentiments mitigés pour le vainqueur Mortara 🎥

    GENFER DISTRIBUTE AU MONDE Malgré sa quatrième victoire de la saison lors de la course finale en Corée du Sud, Edoardo Mortara doit se contenter de la troisième place au championnat du monde. Le champion du monde est l'équipe d'usine Mercedes avec le Belge Stoffel Vandoorne.

     

    Le championnat du monde de Formule E 2022 s'est achevé avec les courses 15 et 16 sur un circuit de 2,6 kilomètres à Séoul, la capitale de la Corée du Sud. Après l'abandon du samedi, Edoardo Mortara s'est assuré sa quatrième victoire de la saison dimanche matin CEST au volant de la voiture de ROKiT Venturi Racing, une équipe cliente de Mercedes.

    Parti de la deuxième place, Mortara a arraché la tête au poleman Antonio Felix da Costa au deuxième tour grâce à une manœuvre remarquable et ne l'a plus quittée jusqu'à l'arrivée après 34 tours (voir vidéo).

    Maître de la constance
    Le Genevois n'a malheureusement plus joué aucun rôle dans la lutte pour le titre mondial en raison de son zéro pointé de la veille - le cinquième de la saison 2022. Seuls Stoffel Vandoorne de l'équipe d'usine Mercedes-EQ et Mitch Evans de Jaguar Racing, vainqueur la veille, se sont finalement disputés la couronne mondiale.

    Le Belge, qui s'était rendu en Corée du Sud avec une belle avance de points, ne s'est plus laissé déloger de la tête du classement, qu'il a défendue avec succès grâce à sa constance. L'ancien pilote de McLaren GP n'a en effet remporté que la course de Monaco, mais n'a enregistré qu'un seul abandon et a sinon terminé à chaque fois dans les points - c'est ainsi que l'on devient champion.

    Grâce aux points du champion de l'année dernière Nyck de Vries (neuvième au championnat du monde, soit deux fois moins que Vandoorne), l'équipe Mercedes EQ Formula E s'est à nouveau assurée le classement par équipe. En 2023, avec les nouvelles voitures Gen3, McLaren prendra la place des Allemands avec la même structure organisationnelle.

    Le podium du championnat du monde de la saison 2022 qui vient de s'achever : Mitch Evans (2e), le champion Stoffel Vandoorne et le vainqueur de la finale Edoardo Mortara.

    Quatre victoires de la saison n'ont pas suffi
    Evans, vice-champion du monde, et Mortara, désormais troisième du championnat du monde, ont chacun quatre victoires à leur actif, mais ont aussi connu plus d'abandons et d'incidents coûteux en points. Après avoir occupé la tête du championnat du monde au cours de la saison - après les courses 2 à 4 et les courses 10 et 11 - le Genevois n'a pas vraiment pu se réjouir de sa victoire en Corée.

    Edoardo Mortara : "C'était certes un très bon dernier jour de course. Mais pour être honnête, j'ai quand même beaucoup de frustration en moi. Car il y avait plus à faire durant la saison. Lors des doubles courses précédentes à New York et à Londres, nous n'étions pas assez compétitifs et nous avons aussi commis des erreurs. Sinon, nous avons été rapides partout. J'ai donc des sentiments mitigés".

    Il y a un an, l'Italo-Suisse (né, élevé et résidant à Genève) avait déjà envisagé de remporter le titre mondial, mais il n'a terminé "que" deuxième au classement général derrière le Néerlandais Nyck de Vries sur Mercedes de la série de courses électriques qui sera pour la première fois dotée d'un prédicat de championnat du monde en 2021.

    Edoardo Mortara a remporté la 100e course de Formule E et la dernière avec les voitures de course Gen2 pour lui et Venturi Racing.

    Deux saisons décevantes pour Buemi
    Sébastien Buemi n'a marqué que deux points supplémentaires grâce à sa neuvième place dans la course finale, la 100e course de Formule E depuis sa création à l'automne 2014. Malgré tout, sa huitième saison électrique s'est terminée de manière décevante, comme l'année précédente.

    Au total, le Vaudois n'a marqué que cinq fois des points, si bien que le champion de la deuxième saison interannuelle 2015/16 doit se contenter de la 15e place du championnat. La cinquième place de la course 1 de New York a été son meilleur résultat et aussi celui de Nissan e.dams.

    Classement final du championnat du monde de Formule E 2022

    fiaformulae.com

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