La ville de Wohlen : Les pilotes de karting s'invitent à la grande finale

AVEC DEUX CONDUCTEURS AUTORES Samedi, quatre champions suisses 2022 de karting seront recherchés à Wohlen. Parmi les 74 participants figurent le champion de la montagne Eric Berguerand et le pilote de voitures de sport Fabio Scherer.

La piste de karting de Wohlen accueillera la finale des CS samedi. Les spectateurs sont les bienvenus et profitent d'une belle vue depuis la tribune naturelle (photos : Eichenberger).

Dans trois catégories - OK Junior, OK Senior et KZ2 - la situation de départ est particulièrement captivante. Seuls quelques points séparent le leader du deuxième.

Un garçon ou une fille ?
Par exemple, Elia Epifanio (13) et Chiara Bättig (12) ne sont séparés que de cinq points chez les juniors du CO. Toute erreur, même minime, pourrait être décisive à Wohlen.

Si l'un des deux a un avantage "psychologique", c'est bien Epifanio. Le pilote Exprit de Würenlos, qui représentera également la Suisse aux FIA Motorsport Games au Castellet fin octobre, a obtenu le maximum de points (75) lors des dernières courses à 7 Laghi et à Levier. La dernière victoire de Chiara Bättig (galerie du milieu) aux CS remonte en revanche à plusieurs mois.

Il est quasiment exclu que Kevin Rabin, de l'équipe Spirit-Karting.ch, puisse encore se mêler à la lutte pour le titre. Rabin a 68 points de retard sur Epifanio. Malgré tout, le Vaudois peut faire pencher la balance à Wohlen.

Du suspense aussi chez les karts électriques
Dans la catégorie KZ2 des karts à vitesses variables (galerie à droite), la situation de départ est également très tendue. Seuls six points séparent le leader Ethan Frigomosca (21) de son poursuivant Sebastian Kraft (17).

Comme Frigomosca n'a encore jamais couru à Wohlen et que les deux ont le même matériel, ce duel est particulièrement entraînant. La probabilité que le troisième, Evan Vantaggiato, court encore pour le titre est ici aussi peu probable. 44 points séparent le vainqueur de 7 Laghi de Frigomosca.

Le retour de Mike Müller et d'Eric Berguerand
On attend avec impatience la performance de Mike Müller, qui fera son retour à Wohlen. Eric Berguerand, septuple champion suisse de la montagne depuis un mois et ancien champion de karting (galerie de gauche), sera le pilote VIP. Ceux qui connaissent le Valaisan savent qu'il va tout donner.

Eric Berguerand : "Je viens avec mon bus. Cela me permet de me retirer. Car je pense qu'en tant que vieil homme (43 ans), j'ai besoin de faire une pause de temps en temps et de m'allonger... Le karting est nettement plus éprouvant physiquement que ce à quoi je suis habitué en course de côte".

Des célébrités chez les seniors du CO
Dans le CO Senior, Lyon Mathur (16 ans) de l'équipe Exprit mène avec dix points devant Patrick Näscher de l'équipe de karting Meier, de onze ans son aîné. Si Näscher, originaire du Liechtenstein, remporte les trois manches comme dernièrement à Levier (et que Mathur termine deuxième à chaque fois), les points supplémentaires pour la pole position (2) et le meilleur tour de course en finale (3) décideront de l'attribution du titre.

Comme dans les deux catégories précédentes, Jérôme Huber, troisième chez les seniors, aura du mal à se mêler à la décision. Comme le dernier week-end à Levier a été marqué par des déboires pour Huber, les 46 points de retard constituent une grosse hypothèque pour le Zurichois.

Fabio Scherer ou Enea Frey pourraient faire pencher la balance dans cette lutte à trois. Le premier disputera la finale à Wohlen entre ses courses automobiles LMP2 à Road Atlanta (IMSA) et Portimão (ELMS) afin de rester dans le rythme de la course.

Matt Corbi (à gauche), pour qui la P2 est encore en jeu, avec son papa et Dan Allemann avec son grand-père Kurt, qui ont déjà pu fêter le titre en Super Mini.

Le Super Mini et le X30 Challenge sont presque décidés
En revanche, le championnat des Super Minis a été décidé. Le pilote Spirit Dan Allemann (10) a tout réglé à Levier avec sa onzième victoire en douze courses. En revanche, la lutte pour la deuxième place reste ouverte : Matt Corbi (187 points), Orlando Rovelli (179) et Albert Tamm (156) se disputeront cette place à Wohlen.

Last but not least, le X30 Challenge Switzerland se décidera également samedi. Cette catégorie a déjà donné lieu à de nombreuses courses passionnantes au cours de l'année. Pour le leader du classement général, Kilian Streit (20 ans) de l'équipe Spirit-Karting.ch, le rêve du titre pourrait déjà se réaliser après les qualifications. En effet, Streit n'a plus besoin que d'un seul point !

Un regard rapide sur l'histoire
Comme à Levier, la Swiss Historic Kart Cup sera au départ à Wohlen. Neuf participants se sont inscrits à la troisième manche de ce championnat historique (la première a eu lieu dans le cadre du Kappelen Trophy).

La particularité du SHKC réside dans le fait que ce ne sont pas les tours les plus rapides qui sont déterminants pour le classement, mais la régularité sur plusieurs tours.

Ce que les différents acteurs pensent de la finale et d'autres informations sur le championnat suisse de karting autobau se trouvent sur le lien suivant.

motorsport.ch/fr/kartsport

DTM Hockenheim : l'épreuve de force avec les adieux de Müller 🎥

DERNIÈRE COURSE AUDI POUR DÉCIDER DU TITRE Ce week-end, le titre DTM 2022 sera attribué à Hockenheim. Bien que Nico Müller ait encore des chances théoriques, il est sous les feux de la rampe pour une autre raison : c'est sa dernière course avec Audi.

 

Pas moins de dix pilotes différents, répartis sur cinq marques, ont remporté au moins une des 14 courses d'évaluation organisées jusqu'à présent en 2022. Parmi eux, les deux Suisses du DTM Nico Müller et Ricardo Feller au volant de leur Audi R8.

Cinq favoris parmi dix coureurs
Avec un total de 58 points à attribuer lors des deux séances de qualification et de la course d'Hockenheim, autant de personnes ont encore, au moins mathématiquement, une chance de remporter le championnat des pilotes DTM.

Mais de manière réaliste, le champion devrait se trouver parmi les cinq pilotes de cinq marques différentes qui ne sont séparés que par 16 points en tête du classement général. La courte vidéo actuelle les présente.

Le reste du peloton de près de 30 participants sur les six marques représentées en DTM, Audi, BMW, Ferrari, Lamborghini, Mercedes-AMG et Porsche, a probablement moins à voir avec l'issue du championnat et se battra lors de la finale de la saison pour bien terminer une saison passionnante - c'est le cas de Nico Müller.

Fin d'un partenariat de neuf ans
C'est la décision du Bernois de mettre fin à son travail de pilote d'usine Audi Sport après neuf saisons à Hockenheim et de se consacrer immédiatement à de nouvelles tâches. En d'autres termes, de courir à partir de 2023 avec Peugeot Sport pour la victoire finale au Mans ou au championnat du monde d'endurance et de mettre la pression sur les grands en championnat du monde de Formule E avec l'équipe privée d'ABT - qu'il connaît parfaitement pour l'avoir fréquentée en DTM jusqu'en 2019.

Septième au classement avec 33 points de retard sur le leader Sheldon van der Linde (BMW M4), tout devrait jouer en sa faveur et beaucoup contre les autres concurrents devant lui, Lucas Auer (Mercedes), René Rast (Audi), Thomas Preining (Porsche), Mirko Bortolotti (Lamborghini) et Luca Stolz (Mercedes), pour devenir une nouvelle fois champion DTM après les deuxièmes places obtenues en 2019 et 2020.

Pour la dernière fois, Nico Müller se préparera à prendre le départ d'une Audi ce week-end (photo : racevision - Burkhard Kasan).

Un engagement total jusqu'à la ligne d'arrivée
Mais le pilote d'usine Audi sortant est suffisamment réaliste pour ne plus en rêver.

Nico Müller : "Je ne suis pas fondamentalement mécontent de la saison qui vient de s'écouler, car nous avons fait de nets progrès au sein de l'équipe Rosberg. Mais j'aurais tout de même aimé me rendre à Hockenheim dans le top trois avec de réelles chances de remporter le titre. Mais tant qu'il y a une chance, j'essaie d'en tirer le maximum".

Müller a remporté onze victoires de course DTM avec des voitures Audi - la première en 2016 sur le Norisring, la dernière le 1er mai 2022 à Portimão. Il a également été le seul Suisse à monter sur le podium du classement général des 24 heures du Nürburgring, ce qui a constitué son premier succès en tant que pilote d'usine Audi en 2015.

Nico Müller devant Ricardo Feller dans leur Audi R8. De nombreux fans suisses croiseront les doigts pour Ihnehn à Hockenheim (photo : racevision - Burkhard Kasan).

De nombreux fans suisses à Hockenheim
En revanche, 13e au classement, Ricardo Feller n'a plus aucune chance de remporter le titre, mais l'Argovien espère terminer la saison en beauté. Nul doute que les deux Suisses seront soutenus moralement par de nombreux compatriotes dans le paddock et le public dans les tribunes.

Ils en auront également pour leur argent lorsque les attrayantes voitures de sport GT3 ne feront pas leurs tours de piste. Dans le DTM Trophy avec des voitures GT4 et dans la BMW M2 Cup (avec le Suisse Sean Fuster), le titre se joue également encore. En outre, les DTM Classics (avec René Ruch sur BMW M3 E30) et la Porsche Carrera Cup Benelux garantissent un plaisir acoustique et visuel.

Les deux courses DTM débuteront samedi et dimanche à 13h30. Ceux qui ne sont pas sur place peuvent les regarder en clair sur ProSieben à partir de 13 heures.

dtm.de

hockenheimring.de

Rallye Ticino : Gilardoni vainqueur, Hirschi champion

DÉCISION La victoire de la cinquième manche du Championnat suisse des rallyes au Tessin est revenue à Kevin Gilardoni devant l'ancien champion Grégoire Hotz. Avec sa quatrième place, Jonathan Hirschi s'est assuré le titre de champion suisse avant l'heure.

On le dirait sur la photo, mais pour s'assurer son premier titre de CS en rallye, Jonathan Hirschi n'a pas roulé dans la dernière ligne droite (photos : Christian Eichenberger).

Le suspense n'a pas manqué lors de la 24e édition du Rally del Ticino. Non seulement parce qu'il n'y avait qu'une minute et 13 secondes d'écart entre la première et la septième place. Avec le vainqueur Kevin Gilardoni et l'ancien champion Grégoire Hotz, deux pilotes ont sérieusement bousculé le top 3 du championnat suisse des rallyes.

Il manquerait deux points
Le titre remporté prématurément par Jonathan Hirschi (galerie à gauche) au volant d'une VW Polo GTI a encore plus fait parler de lui. Le Neuchâtelois et son copilote Michaël Volluz totalisent 166 points grâce à une troisième place au CS. Si Hirschi repartait bredouille lors de la finale en Valais, il resterait assis dessus.

Son poursuivant direct Jonathan Michellod :(galerie au centre) pourrait certes le rattraper en cas de victoire au RIV, car le Valaisan obtiendrait alors 179 points. Mais comme il y a un résultat à biffer, Michellod se verrait retirer les 15 points qu'il a obtenus au Tessin en tant que sixième au classement des CS, ce qui lui donnerait un maximum de 164 points. Dans le cas idéal, il manquerait donc encore deux points à Michellod.

Pour une fois, pas d'attaque
Il en va de même pour le champion de l'année dernière Mike Coppens (galerie à droite). Le troisième du championnat suisse a 129 points à son actif après le Rally del Ticino. S'il remportait son match à domicile comme l'an dernier, il obtiendrait 171 points. Dans ce cas, Coppens verrait son plus mauvais résultat (Chablais) biffé et obtiendrait au maximum 154 points. Il ne peut donc pas non plus rattraper Hirschi.

Bien sûr, le nouveau champion se réjouit d'avoir déjà pu fermer le sac au Tessin.

Jonathan Hirschi : "Je n'ai pas attaqué à fond. Une fois, j'avais monté des pneus trop tendres, ce que nous avons corrigé pour la quatrième épreuve. Ensuite, ça s'est mieux passé et j'ai donc essayé de gérer mon avance sur mes poursuivants directs vers la fin du rallye".

Une affaire réglée pour Gilardoni
Devant, il manquait à Hirschi 25 secondes sur Hotz/Ravasi et 31 secondes sur Gilardoni (galerie inférieure à gauche et au centre). Ce dernier est de nationalité italienne, mais vit dans les Grisons, près de la frontière cantonale avec le Tessin, et court avec une licence suisse.

Le pilote Skoda de 30 ans a clairement été le plus rapide au Tessin avec la copilote Chiara Giardelli. Le duo a pris la tête dès la première épreuve et ne l'a cédée que brièvement (dans la SP4) au multi-champion Grégoire Hotz, de 18 ans son aîné. La décision s'est ensuite faite dans la cinquième épreuve (Valcolla 2), où Gilardoni lui a repris quelques secondes.

Ballinari fait pencher la balance en sa faveur
Derrière Gilardoni, Hotz, Hirschi et Coppens, le matador local Ivan Ballinari s'est assuré la cinquième place du CS. Le double champion suisse de rallye a disputé le "Ticino" pour le plaisir. Le fait qu'il ait relégué Michellod à la sixième place pour 3,1 secondes a décidé du championnat avant l'heure.

Jonathan Michellod : "C'était le deuxième rallye consécutif où nous étions très bien préparés et où nous aurions pu suivre le rythme de Hirschi. Mais il y a eu un nouveau problème technique. Dans la cinquième spéciale, un roulement de roue a cassé et j'ai eu du mal à doser correctement les freins. Cela m'a coûté beaucoup de temps et aussi l'une ou l'autre place".

Pas de points pour le troisième
Le top 8 du Rallye del Ticino a été complété par Franco Bernadazzi (Skoda Fabia) et Sergio Pinto sur son Alpine A110 GTR légèrement endommagée à l'arrière (galerie inférieure droite). Il n'y a bien sûr pas eu de points CS pour l'invité italien Gianluca Luchi, qui a terminé troisième au classement général, devant Hirschi.

La victoire chez les juniors et dans le Renault Clio Trophy Swiss est revenue sans concurrence à Yoann Loeffler après l'abandon en SP6 de Guillaume Girolamo, déjà assuré du titre de champion.

rallyticino.com

Racingfuel : Remo Lips renforce l'équipe Nascar 🎥

NOUVEAU DÉFI Du 7 au 9 octobre, l'avant-dernière course de l'Euro Nascar 2022 aura lieu à Zolder, en Belgique. Avec Remo Lips, c'est un autre pilote expérimenté qui prendra le départ pour l'équipe Racingfuel Motorsport.

 

La Nascar Whelen Euro Series se réjouit, comme pratiquement aucune autre en Europe, de tribunes pleines. L'émanation directe de la NASCAR américaine offre un sport automobile international de haut niveau pour un budget imbattable en comparaison directe.

Lors de l'avant-dernière course de la saison en Belgique (voir teaser), l'équipe Racingfuel Motorsport mettra encore une fois les bouchées doubles avec ses deux Chevrolet Camaro dans les catégories Euro Nascar Pro et Euro Nascar 2.

De la Ferrari à la Camaro
L'équipe de Horgen est composée de pilotes de longue date et expérimentés au niveau international. Après Lucas Luhr (D), Matthew Ellis (UK) et Yann Zimmer (CH), c'est Remo Lips, un pilote de haut niveau, qui prendra à nouveau le volant à Zolder. Le Zurichois sera épaulé par les pilotes habituels de l'équipe, Christoph Lenz et Alina Loibnegger.

Remo Lips (galerie de gauche) a déjà couru dans différentes catégories de course et a notamment remporté trois fois de suite le championnat de sa catégorie dans l'ADAC GT Masters. A présent, le quadragénaire se lance dans l'Euro Nascar et prendra le départ dans la classe Pro avec l'une des deux Camaro de l'équipe suisse alémanique.

Remo Lips : "En juillet, j'ai pu piloter une Ferrari 312P lors de la Le Mans Classic et j'ai même pu remporter la victoire. Je me réjouis de rouler maintenant dans une voiture qui met en avant le sport automobile puriste. Bien sûr, je me réjouis aussi de retrouver l'équipe que je connais depuis longtemps".

Le plaisir de conduire à l'état pur
Lips partage la voiture avec Christoph Lenz, un autre pilote de course expérimenté qui fait partie du noyau de l'équipe Racingfuel Motorsport.

Christoph Lenz : "L'Euronascar est un défi. Il faut vraiment s'occuper de la voiture. C'est du pur plaisir de conduire, c'est là que je peux montrer mes capacités".

Chasse au Ladies' Trophy
Au volant de la deuxième Chevrolet, Alina Loibnegger se bat pour le Ladies Trophy dans l'Euro Nascar 2. Après une sixième place au Club Challenge 2019, l'Autrichienne de 27 ans a fait ses débuts dans ce championnat il y a un an au volant de la Camaro de Solaris Motorsport. Elle a terminé la saison 2021 à la 20e place du classement général et à la deuxième place du Ladies' Trophy.

En 2022, Loibnegger a rejoint Racingfuel Motorsport et a déjà pu décrocher plusieurs podiums pendant la saison de course en cours.

Alina Loibnegger : "C'est par un heureux hasard que je suis arrivée chez Racingfuel. Après la première course à Valence, il était clair pour moi que je voulais faire toute la saison pour l'équipe suisse. C'est une super équipe et j'y prends beaucoup de plaisir".

Avec beaucoup de cœur à l'ouvrage
L'équipe Racingfuel Motorsport se réjouit de la bonne constellation de pilotes pour la course à venir. Les pilotes vont tirer le maximum des deux Chevrolet Camaro de 400 chevaux équipées de moteurs V8 atmosphériques de 5,7 litres. Ils seront soutenus par une équipe d'ingénieurs et de mécaniciens expérimentés au niveau international.

Ferruccio Finkbohner, team manager et propriétaire de Racingfuel Motorsports GmbH (galerie à droite), se montre confiant.

Ferruccio Finkbohner : "Nous avons bien couru les premières courses EuroNascar et nous avons appris beaucoup de choses sur les voitures. Nous avons continué à optimiser les performances. Nous attendons maintenant avec impatience et excitation l'avant-dernière course à Zolder. Nous mettons tout notre cœur à l'ouvrage et faisons tout pour être à nouveau dans les premières lignes".

euronascar.com

racingfuelmotorsport.com

Rallye Ticino : lutte de pouvoir de l'élite suisse

FORTE PARTICIPANCE Vendredi et samedi prochains, le Tessin accueillera la cinquième manche du championnat suisse des rallyes. Outre le leader du CS Jonathan Hirschi, presque tout ce qui compte en Suisse sera au départ.

Jonathan Hirschi (au centre) et son copilote Michaël Volluz visent une troisième victoire consécutive, mais pas à n'importe quel prix (photos : Christian Eichenberger, Ramon Hänggi, Peter Hartmann/myrally.ch).

Le championnat suisse des rallyes entre dans sa phase décisive. Vendredi débute la cinquième et avant-dernière manche, le Rally del Ticino (sur 80,22 kilomètres). Le vainqueur de la 24e édition de l'épreuve tessinoise pourra remporter 35 points. Il y en aura 42 autres lors de la finale qui se déroulera en Valais du 13 au 15 octobre.

Hirschi va-t-il réussir le hat-trick ?
Pour le leader du classement général Jonathan Hirschi, le Rally del Ticino est un terrain inconnu. Mais cela ne semble pas déranger le Neuchâtelois. Hirschi comptait également parmi les rookies lors des manches d'Alba et du Mont-Blanc. Il s'y est néanmoins imposé avec brio.

Au Tessin, le pilote de la VW Polo GTI de l'équipe Sarrazin Motorsport vise un troisième triomphe consécutif. Un hat-trick le porterait à 176 points au classement général.

Pas de décision préalable probable
Il est envisageable, mais peu probable, que Hirschi soit déjà champion prématurément au Tessin. Il faudrait pour cela que les deux pilotes Skoda Jonathan Michellod et Mike Coppens fassent deux zéros. Si les poursuivants restaient effectivement bredouilles, une troisième place au Tessin suffirait même à Hirschi.

Mais de tels jeux de calcul n'intéressent ni Hirschi, ni les deux adversaires valaisans.

Jonathan Hirschi : "Mon objectif est de faire un bon rallye, de trouver rapidement le rythme et de marquer un maximum de points".

De nouvelles épreuves pour varier les plaisirs
Ses principaux adversaires, Michellod (cinq participations, galerie à gauche) et Coppens (quatre départs), ont une grande expérience du Tessin. On peut toutefois douter qu'elle leur soit très utile.

La course de championnat au Tessin fait honneur à son appellation "New Rally del Ticino". Parmi les nouveautés, on trouve la super-spéciale "Chicco d'Oro", le vendredi soir, et la "Penz", le samedi (SP2 et 7). De même, la SP4 (Isone triple) et la SP5 (Isone double) n'ont jamais été courues de cette manière en tant que Super Spéciale.

Le héros local Ballinari sans pression
Ivan Ballinari (galerie du milieu) pourrait bien donner du fil à retordre aux trois premiers du championnat suisse des rallyes. Le matador local a remporté le classement du CS de son rallye national en 2017 ainsi qu'en 2018. Avec son copilote Marco Menchini, le champion 2018/19 ouvrira le rallye sur la Skoda Fabia Rally2 portant le numéro de départ #1.

Ivan Ballinari : "Pour nous, le jeu à domicile est avant tout un plaisir. Je ne ressens aucune pression. Nous considérons ce rallye avant tout comme une préparation au Rallye Terra Sarda en Italie".

Retour de Greg Hotz
Grégoire Hotz a également deux victoires au Tessin à son actif. Mais elles remontent à un peu plus longtemps. L'octuple champion de Suisse des rallyes s'est imposé en 2008 et 2009. Ce week-end, il s'attaquera à la Skoda Fabia Rally2 avec son copilote Pietro Ravasi.

L'ancien champion du canton de Neuchâtel a déjà prouvé à deux reprises cette année qu'il en avait encore sous le pied. Lors des rallyes Pays du Gier en France et Valle Intelvi en Italie, qui ne comptent pas pour le championnat suisse, Hotz s'est à chaque fois assuré la victoire finale.

Deux autres Tessinois avec des ambitions
Les pilotes Skoda Kim Daldini et Kevin Gilardoni (galerie à droite) méritent également plus qu'un coup d'œil. Ce dernier est certes de nationalité italienne, mais il habite dans le sud des Grisons et court avec une licence suisse.

En 2016, 2017 et 2018, Gilardoni (sous pavillon italien) a remporté la Ticino. L'année dernière, il a manqué le podium d'un petit 4,2 secondes.

Début nocturne le vendredi
Le Rally del Ticino débutera le vendredi soir vers 21 heures avec une super spéciale de 3,4 kilomètres à Chiasso. La première véritable épreuve aura lieu le samedi matin à partir de 9 heures. Aux alentours de 18h30, tous les participants devraient être de retour au parc d'assistance de Mendrisio.

La liste de départ, l'horaire et d'autres informations sont disponibles sur le site Internet.

rallyticino.com

La Porsche Cup Suisse : Jasin Ferati rattrape son retard

C'EST ainsi que Gregor Burkard a remporté sa première victoire de la saison au Mugello, grâce à une bonne stratégie et à son savoir-faire. Grâce à une course impressionnante dans la course d'endurance pluvieuse, le junior Jasin Ferati a réduit l'écart avec le leader du classement GT3, Jürg Aeberhard.

Départ du sprint GT3, que Jürg Aeberhard (#17) et le futur vainqueur Gregor Burkard (#3) ont attaqué depuis la première ligne.

Une météo changeante avec un poker de pneus, de nombreuses batailles de positions et une course de rattrapage passionnante ont marqué la course de sprint de la GT3 Cup au Mugello. Gregor Burkard en est sorti gagnant.

Récompense pour une décision courageuse
Sur une piste encore humide, il avait fait monter des slicks sans profil sur sa Porsche 911 GT3 Cup de la génération 992, qui développe environ 515 chevaux. Parti en quatrième position, il est revenu en deuxième position après le premier tour. Ernst Keller, qui avait misé sur des pneus pluie, a pu prendre la tête dans un premier temps. Mais au quatrième tour, le champion de la GT3 Cup 2018 a dû laisser passer Burkard sur une piste qui séchait.

L'homme de 34 ans originaire du canton de Zoug, chef de l'équipe de Sportec, avait à l'arrivée une avance de près de quatre secondes sur son poursuivant Jürg Aeberhard de ANT peeformance. Le premier du classement, également en slicks, avait auparavant réussi à terrasser Marc Arn et Ernst Keller. Alexander Schwarzer a franchi la ligne d'arrivée en troisième position, 26 secondes à peine derrière son coéquipier Jasin Ferati de Fach-Auto.

Podium d'endurance GT3 avec Gregor Burkard (à gauche), le vainqueur Jasin Ferati et le leader du classement Jürg Aeberhard.

Rattrapage de Jasin Ferati
Le pilote de promotion du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, âgé de 19 ans, a écrit la véritable histoire de cette course : malgré le meilleur temps des qualifications, le poids plume de 64 kg est parti quasiment en dernière position de la voie des stands. Après le premier tour, il était 15e.

Mais cela n'a pas impressionné le pilote de Winterthur : il a remonté le peloton avec des slicks. Au dixième des 13 tours, il était de nouveau en quatrième position et a réalisé le meilleur tour en course, et de loin, en 1:53,734 minutes dans les derniers mètres. La cinquième place est revenue à Jan Klingelnberg, qui avait pris le départ en dixième position.

La course de sa vie
Ferati s'est également illustré lors de la course d'endurance. Sous une pluie battante et à la tombée de la nuit, le jeune pilote a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur du classement général devant les voitures les plus rapides du groupe Open GT au volant de la 911 GT3 Cup, qui doit se passer de l'antipatinage et de l'ABS dans la classe 1, comme dans la Porsche Mobil 1 Supercup ou les séries nationales de Carrera Cup.

Jasin Ferati : "J'ai exulté, j'étais au bord des larmes et je ne me souvenais plus de tout ce qui s'était passé dans cette danse sur quatre roues, où le danger guettait à chaque virage. Je n'ai pas perdu de vue le titre de champion et j'attends déjà avec impatience les courses décisives avec l'équipe Fach Auto Tech".

Sans ABS ni contrôle de traction, Jasin Ferati a même laissé derrière lui tous ses adversaires du groupe Open GT dans la course d'endurance très humide.

Une décision passionnante en vue
Ilario Introna et Simone Iaquinta ont terminé deuxièmes de leur catégorie après 31 tours de course - ils partaient en avant-dernière position. Gregor Burkard s'est classé troisième au classement de la GT3 Cup, après avoir repris Jürg Aeberhard dans les derniers mètres pour 0,051 seconde. La cinquième place est revenue à Ernst Keller, devant Marc Arn et Alexander Schwarzer. Le trio s'est tenu en 2,5 secondes seulement.

Quatre des 13 points de retard sur Aeberhard ont été comblés par Ferati au Mugello. La décision concernant la succession d'Alexander Fach en tant que champion sera prise le 29 octobre lors d'un double sprint à Misano.

De nombreux vainqueurs de classe différents en GT4
Le pilote invité sous pseudonyme "Boga" s'est imposé nettement face à Alexandre Mottet lors du sprint dans la classe 10 pour Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport avec ce qu'on appelle le package Manthey et a remporté une victoire départ-arrivée depuis la pole position. Valerio Presezzi a dû s'avouer vaincu pour 185 millièmes dans la nouvelle GT4 CS RS. Jens Richter, quatrième derrière Mottet, a remporté la classe 11 des GT4 CS sans package MR.

Lors de la course d'endurance de 82 minutes, les deux duos Paolo Locatelli/Fabio Babini et Valerio Presezzi/Max Busnelli se sont hissés aux 7e et 8e rangs avec leurs nouveaux modèles RS parmi les 48 Porsche de toutes les classes. Patrick Hofmann et le pilote professionnel Alex Fontana ont remporté une victoire écrasante dans la classe 10, tandis que le pilote solo Mottet n'a pu obtenir que la quatrième place. Dans la classe 11, l'ancien champion Pierre Hirschi a remporté la victoire de classe.

Dans la compétition de sprint du groupe Open GT, Loïc Villiger s'est assuré la première place, tandis que dans la course longue, c'est le duo autrichien Drmic/Svepes qui a remporté la victoire.

Photo finish dans le sprint du groupe Open GT : Loïc Villiger s'impose d'extrême justesse devant Zeljko Drmic.

Garski déjà champion de la régularité malgré une rare défaite
Dans la Porsche Drivers Competition Suisse (compétition de régularité), Nicolas Garski a remporté la première manche de six tours chronométrés avec une constance à nouveau impressionnante. Au volant de sa Porsche 911 GT3, le champion en titre ne s'est autorisé qu'un écart de 0,13 seconde par rapport à son propre temps moyen.

La deuxième place est revenue à Peter Meister (0,43), devant Gabriel Piaget et Marius Hutmacher (0,92 chacun).

Lors de la deuxième course, Garski a dû s'avouer vaincu pour la deuxième fois seulement cette année. Une pluie de plus en plus forte a compliqué la tâche de faire le tour de l'Autodromo Internazionale del Mugello de la manière la plus régulière possible.

C'est ainsi que l'heure de Xavier Penalba dans la 911 GT3 RS a sonné. L'écart avec son propre temps moyen était de 11,41 secondes. Garski a obtenu 23,05 secondes et a terminé deuxième devant Marius Hutmacher et Tommy Eriksson.

Avant même la finale de la saison à Misano, Garski est donc déjà l'ancien et le nouveau champion.

L'augmentation de la pluie lors de la deuxième manche de régularité a donné lieu à un nouveau podium. Le champion Nicolas Garski, le vainqueur Peter Meister et Marius Hutmacher.

porsche.com/swiss/fr

Goodwood Revival : Racing, Fun & Lifestyle 🎥

L'action sur et à côté du circuit historique le plus rapide du monde est un théâtre unique. Les pilotes suisses Philipp Buhofer, Neel Jani et Marcel Fässler ainsi que Simona de Silvestro ont bien joué le jeu.

 

Au Goodwood Revival, on ne sait plus où donner de la tête. Vers le circuit, qui offre le meilleur des courses historiques ? Les voitures de course, qui ne sont pas plus nombreuses que celles de l'époque où le légendaire circuit de Goodwood (de 1948 à 1966) accueillait des courses presque tous les week-ends ? Ou aux spectateurs qui s'habillent et se costument dans le style de l'époque ?

Spectacle unique
Le Goodwood Revival, qui se déroule chaque année depuis 1998, même si les deux années de pandémie n'ont pas eu lieu, fait revivre cette époque légendaire pendant trois jours avec de vraies courses et un riche programme d'accompagnement. Aucun circuit ne permet d'atteindre des vitesses plus élevées avec des véhicules historiques.

Seuls ceux qui possèdent une voiture originale ou une réplique originale et qui reçoivent une invitation du Duke of Richmond, le maître de maison à Goodwood, peuvent participer. C'est pourquoi seuls quelques Suisses ont droit à cet honneur, soit en tant que propriétaires d'une belle voiture (entrants), soit en tant que pilotes au nom plus ou moins prestigieux.

 

Forte performance de Philipp Buhofer
Ainsi, le Goodwood Revival 2022 était avant tout un plaisir pour des professionnels très occupés comme Marcel Fässler (galerie supérieure à gauche avec l'auteur) et Neel Jani, accompagnés de leurs épouses, au milieu de pilotes de renom issus de près de 30 championnats ou séries de course différents dans le monde. Mais c'est un gentleman racer suisse, entrepreneur dans divers domaines d'activité, qui leur a volé la vedette.

Philipp Buhofer a étonné tout le monde lors du Glover Trophy, la course de 25 minutes pour les voitures de Grand Prix des années 1961 à 1965 (voir les moments forts dans la vidéo ci-dessus), en prenant la sixième place sur la grille de départ et en la transformant en troisième place - en profitant également de deux abandons. Les trois premiers (galerie de droite) sont traditionnellement récompensés par une couronne de laurier et un bon cigare.

Après l'abandon de Joe Colasacco, qui occupait la deuxième place, au volant de l'unique Ferrari 1512 - un douze cylindres de 1,5 litre - c'est Buhofer qui a fait exploser la phalange des Lotus-Climax et Cooper au volant de sa BRM P261 numéro 3 (galerie supérieure au centre). Le Zougois était déjà monté sur le podium du Grand Prix Monaco Historique avec sa Lotus 24 (ex Siffert) - nous le félicitons !

La voiture et le partenaire, ça compte
D'habitude, Marcel Fässler et Neel Jani courent toujours pour le podium. Bien qu'ils n'aient eu aucune chance dans les deux pelotons de voitures de tourisme 60 et de voitures GT, composés de stars, en raison de la répartition de leurs voitures, ils se sont eux aussi bien amusés.

Neel Jani : "Ici, la participation et la présence sont plus importantes que le résultat. C'est parfois une question de chance de savoir quelle voiture et quel propriétaire de véhicule tu as comme partenaire".

Dans la course de voitures de tourisme des stars, Jani s'est battu avec une Ford-Lotus Cortina bleue inhabituelle (galerie centrale en haut à gauche) de la 16e place sur la grille de départ à la 8e place. Le propriétaire de la voiture, Ambrogio Perfetti, est arrivé cinquième le lendemain, ce qui lui a valu une bonne sixième place au classement général.

Victoire pour le cuirassé
En revanche, Marcel Fässler, parti juste derrière Jani dans l'Alfa Romeo GTA rouge (galerie centrale en haut à gauche), a abandonné très tôt avec un embrayage endommagé. La Ford Galaxie 500 de Romain Dumas (galerie du milieu en haut à droite) et Fred Shepherd s'est imposée dans les deux courses, bien que les freins de ce cuirassé aient fortement baissé en fin de course sous la pression des Alfas et des Cortina les plus rapides.

La vidéo suivante montre comment Dumas s'est défendu avec succès contre Frank Stippler dans l'Alfa Romeo GTA d'Alex Furiani.

 

 

Dans la course GT, Fässler et son partenaire Marco Attard étaient le duo le mieux placé (13e) avec une Chevrolet Corvette Sting Ray (galerie centrale en bas limjks) derrière une horde d'AC Corbas et de Jaguar e-types. Avec une des deux Porsche 904 GTS, Jani (galerie centrale en bas à droite) était l'underdog et donc, comme Oliver Bryant, tout à fait satisfait de sa 14e place parmi 29 bolides GT.

Bonne performance de Simona
Janis Partner avait auparavant remporté le Whitsun Trophy avec une Lola-Chevrolet T70 Spder. Dans le peloton des prototypes sportifs illimités à la CanAm, le célèbre Historic Racer britannique a réalisé les tours les plus rapides du week-end, avec une moyenne de près de 180 km/h. Il s'agit d'un record pour une voiture de course.

Toni Seiler a abandonné très tôt avec le même modèle prêté par le Belge Marc Devis, en raison d'un système de freinage défectueux.

Simona de Silvestro a fait sa première apparition à Goodwood le premier jour de la course. Elle a piloté une Cooper-Jaguar T33 de et avec Katarina Kyvalova lors de la course d'une heure des voitures de sport de 1951 à 1955 et s'est classée à une bonne neuvième place, en améliorant nettement sa vitesse entre les essais et la course.

Roland Wettstein était également fier de sa cinquième participation à un événement Goodwood et très satisfait de son résultat au Revival 2022. Il s'est classé à la 15e place du Goodwood Trophy pour les voitures de course d'avant et d'après-guerre. Sa Parnell-MG était la plus ancienne (1933) et la moins puissante (1408 cc) parmi les ERA rapides, les Maserati et les Alfa Romeo. Sa voiture avait déjà pris le départ à Goodwood en 1948, 1950 et 1951.

L'Eye Catcher était la BRM Type 15 Mk1 fraîchement restaurée (photo de couverture vidéo ci-dessous) avec son moteur 16 cylindres au son brachial - un plaisir auditif pour les Petrol Heads.

 

Beaucoup de choses à voir sur Internet
Outre les 15 courses différentes, les défilés de cette année valaient également le coup d'œil. Elles étaient consacrées au 75e anniversaire de Ferrari, à l'ex-champion du monde britannique Graham Hill (60 ans depuis son premier titre de champion du monde) et aux 100 ans d'Austin 7.

Samedi, l'ex-pilote de la Scuderia Gerhard Berger au volant d'une 750 Monza et Sir Jackie Stewart au volant d'une 250 GTO ont mené le défilé des Ferrari - un spectacle sans doute unique (voir galerie à droite).

Des vidéos avec d'autres moments forts ou les courses entières ainsi que l'ambiance qui les entoure sont disponibles sur le site officiel à l'adresse suivante Lien. Les résultats complets sont disponibles sur ce site. Lien.

Photos : Circuit de Goodwood et Peter Wyss

goodwood.com/motorsport/goodwood-revival

Rallye-SM Morzine : Hirschi, une classe à part

VICTOIRE SOUVERAIN Jonathan Hirschi a remporté sa deuxième victoire de la saison lors du Rallye Mont-Blanc Morzine en France, proche de la frontière, et consolide ainsi sa position en tête du classement du Championnat suisse des rallyes.

Les spectateurs ont vu Jonathan Hirschi dominer la course suisse au volant de sa VW Polo (photos : myrally.ch).

Le leader du championnat suisse des rallyes n'a rien laissé passer lors de la quatrième course de la saison, le Rallye Mont-Blanc Morzine, au sud du lac Léman. Jonathan Hirschi et son copilote Michaël Volluz ont démarré en trombe et ont réalisé le premier jour le meilleur temps de toutes les épreuves spéciales parmi tous les participants suisses.

Début optimal de la deuxième moitié de la saison
Au deuxième jour du rallye, le Neuchâtelois était également en tête de la première étape. Ce n'est que sur les 9e et 14e spéciales que Hirschi a brièvement laissé passer ses concurrents. Au classement général, le meilleur duo suisse s'est classé 13e sur 164 classés (209 au départ).

En remportant sa deuxième victoire de la saison (après le Rally di Alba) au volant d'une VW Polo GTI, il a conforté sa position en tête du classement général. Après quatre rallyes sur six disputés, le pilote de 36 ans originaire de Cernier est en tête avec 141 points.

Jonathan Hirschi : "Je suis très content. Commencer la deuxième partie de la saison par une victoire est évidemment une chose optimale. Nous avons eu quelques petits problèmes, mais rien qui ne puisse vraiment nous empêcher de partir devant".

Le maître pensait à arrêter
La deuxième place parmi la petite vingtaine de participants suisses dans le peloton des voitures de rallye modernes est revenue à Mike Coppens et son copilote Christophe Roux. Le champion en titre a franchi la ligne d'arrivée 1:13,3 min derrière le vainqueur Hirschi.

Le retour à la Skoda Fabia (galerie de gauche) a été payant pour Coppens. Coppens se sent parfaitement à l'aise dans l'équipe Balbosca. L'homme de Verbier n'est toutefois pas parvenu à égaler Hirschi.

Mike Coppens : "L'avantage de ce rallye, c'est que je n'ai plus douté de moi. J'ai tellement médité sur le pilotage lors des derniers rallyes avec la Citroën que je me suis dit que c'était une bonne chose : Si ça ne s'améliore pas, j'arrêterai de faire des rallyes".

Combat de CS entre les poursuivants
Pour Jonathan Michellod et son copilote Stéphane Fellay, le rallye s'est terminé à la troisième place sur une Skoda Fabia R5 (galerie à droite), à une minute de Coppens. Deux crevaisons inexpliquées lui ont coûté beaucoup de temps, sinon ses temps en SP étaient bons.

Au championnat, Michellod a pu conserver sa deuxième place derrière Hirschi, mais avec 122 points, il ne dispose plus que d'un matelas de 14 points sur Coppens. Toutefois, seuls les cinq meilleurs résultats possibles sur six seront pris en compte à la fin.

Décision préliminaire chez les juniors
Derrière le top 3, comme on pouvait s'y attendre, Sergio Pinto a pris la quatrième place finale au volant de son Alpine A110 RGT (galerie du bas à gauche). Dans ce Trophée Alpine Elf Rallye dominé par les Français, le Suisse a finalement terminé quatrième.

La 5e place est revenue à Nicolas Lathion sur une Renault Clio Rally4. Ismaël Vuistiner a pris la sixième place sur une Clio Rally5, avec un retard de 3,5 secondes après plus de 180 kilomètres parcourus.

Guillaume Girolamo est déjà champion chez les juniors (galerie inférieure à droite). Le Valaisan s'est classé septième au classement général. Girolamo a manqué de peu la victoire dans le Clio Trophy Swiss. A l'arrivée, il lui a manqué 5,7 secondes pour devancer le vainqueur Vuistiner.

Vainqueur suisse du VHC
Dans le groupe historique, Marc Vallicioni, au volant d'une BMW M30 E30, n'a pas seulement décroché la première place du classement suisse, le Corse, qui a élu domicile à Fully, a également remporté l'ensemble du peloton VHC. Le deuxième meilleur Suisse était Guy Trolliet dans une Porsche 911 SC devant Eddy Bérard dans une Ford Sierra RS Cosworth.

La victoire finale du Rallye Mont-Blanc Morzine, qui compte principalement pour le championnat de France, a été remportée par Yoann Bonato sur une Citroën C3 Rally2 (voir Classement général).

rallye-mont-blanc-morzine.com

Course de côte du Gurnigel : gala des champions 🎥

MEISEL ET BERGUERAND CONVAINCUS Lors de la dernière course de côte suisse au Gurnigel, Reto Meisel et Eric Berguerand ont démontré pourquoi ils sont devenus des champions méritant en 2022.

Là où Eric Berguerand s'aligne, les records de parcours tombent. En 2022, le Valaisan de 43 ans a remporté toutes les courses du Championnat suisse de la montagne auxquelles il a laissé sa Lola FA99 noire au bout du fil, en établissant un nouveau record de temps.

Le jour de la course au Gurnigel, le nouveau septuple champion suisse de la montagne a également été intraitable devant près de 10'000 spectateurs par un beau temps automnal.

Le premier coup était le bon
Bergus" a battu de 32 centièmes de seconde le record de parcours qu'il avait établi il y a quatre ans. Son nouveau record sur la piste de 3734 mètres qui relie Dürrbach à Gurnigelbad est désormais de 1:39,49 min, ce qui correspond à une vitesse moyenne de 135,1 km/h. Il s'agit d'un record de vitesse pour une voiture de course.

Pourtant, dimanche, il ne s'est pas du tout senti comme il le souhaitait.

Eric Berguerand : "J'ai eu des problèmes de boîte de vitesses. La troisième vitesse ne voulait plus rentrer. C'est pourquoi le temps de la deuxième manche n'était pas très bon. J'ai alors renoncé à la troisième manche, car je ne voulais plus prendre de risques".

Faustini bat le maître de maison Steiner
En additionnant les deux manches, Berguerand a enregistré un temps de 3:22,60. Le désormais octuple vainqueur du Gurnagel était ainsi un peu plus d'une seconde plus rapide que Robin Faustini. Grâce à une deuxième manche solide (1:41,33), l'Argovien s'est assuré la deuxième place devant Marcel Steiner au volant de l'Osella FA30 (galerie du milieu).

Dès la première course, le héros local a heurté la glissière de sécurité après quelques centaines de mètres dans la première partie de la forêt. La suspension arrière, les pistons et quelques pièces aéro ont alors été cassés. Grâce à quelques interruptions dues à des accidents et à des pannes techniques, Steiner et son équipe ont pu réparer les dégâts avant la deuxième manche de course.

Il s'est finalement classé troisième, à 31 centièmes de seconde de Faustini. Les problèmes de Steiner n'ont eu aucun effet sur le championnat. Steiner était assuré de la deuxième place au CS, tout comme Faustini de la troisième.

Records de classe de Zemp et Burgermeister
Le top 5 a été complété par Thomas Amweg, dont le papa Fredy 10998 a conduit la Lola T94/50 restaurée avec boîte de vitesses normale en H (galerie de gauche) à la 17e et dernière victoire du jour au Gurnigel, et par Michel Zemp dans sa Norma-Honda (galerie de droite). Zemp s'est assuré la quatrième place finale au championnat suisse de la montagne, réalisant au Gurnigel un nouveau record pour les voitures de course à deux litres.

Joël Grand (6e), qui a pris place dans la Reynard 97D de Simon Hugentobler après avoir vendu son Osella, était lui aussi plutôt satisfait. D'une part, tout était nouveau pour lui, d'autre part, il n'a guère pu s'entraîner le samedi, au début pluvieux, en raison de problèmes d'embrayage.

Chez les voitures de course de formule deux litres, c'est Joël Burgermeister qui s'est imposé, comme aux Rangiers et à Oberhallau, au volant de la Tatuus F4 Evo. Le Thurgovien a amélioré le record de la catégorie d'une seconde, le portant à 1:48,97 min, et a ainsi devancé de 1,4 seconde, en additionnant les deux manches les plus rapides, le revenant Thomas Zürcher qui, après son opération du genou, avait pris le départ pour la première fois avec une F4-LRM-Abarth presque identique.

Meisel pulvérise son propre record
Chez les voitures de tourisme, Reto Meisel était déjà champion. Dans le style de Berguerand, l'habitant d'Aaragau a également remporté cette saison au Gurnigel sa cinquième victoire au classement général des voitures de course fermées (galerie à droite), améliorant son propre temps de référence de 2018 avec la même voiture de près de quatre secondes pour atteindre un fantastique 1:48,84. Meisel a ainsi confirmé de manière impressionnante son titre de champion suisse des voitures de tourisme de montagne.

Schnellmann vice-champion malgré une série de défauts
Le deuxième plus rapide était Roger Schnellmann. Cependant, le Schwytzois ne savait pas s'il devait se réjouir de sa deuxième place au championnat après la deuxième course ou s'il devait être contrarié par une nouvelle panne de sa monstrueuse Mitsubishi Evo 8.

Roger Schnellmann : "Aux Rangiers, l'arbre de transmission a cassé. Lors de la réparation, nous avons constaté que le différentiel était également endommagé. Nous avons réparé les deux. Maintenant, le différentiel est à nouveau défectueux. Je suis content d'avoir pu terminer la deuxième course".

Victoires pour les deux Martin Bürki
Bruno Sawatzki s'est assuré la troisième place au classement final des voitures de tourisme devant Frédéric Neff. Les deux pilotes Interswiss Porsche ne se sont pas fait de cadeaux au Gurnigel et se sont livrés à un échange ouvert - avec une meilleure fin pour Sawatzki (galerie à gauche).

Martin Bürki, au volant de la BMW E33, a presque réussi à égaler les temps des deux Porsche IS. Le pilote de la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3 a réalisé deux fois des temps de 2:02 et a conquis pour la première fois une victoire de classe au Gurnigel. En essayant de repousser une éventuelle contre-attaque de Hermann Bollhalder dans son Opel Speedster, MB2 a encore touché les barrières de sécurité lors de la troisième course.

L'autre Martin Bürki, le roi du slalom d'Uetendorf, pouvait également être satisfait de sa performance. Il s'est non seulement imposé avec succès face à Stephan Burri dans la catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3, mais il a également remporté haut la main la coupe de la montagne pour la quatrième fois.

La dernière course
La deuxième place du championnat des voitures de plus petite cylindrée est revenue à Philipp Krebs, qui a également triomphé en parallèle dans la Renault Classic Cup et a mis sa Clio II (galerie du milieu) à la retraite après 18 ans et 87 podiums. En 2023, il se présentera avec une Clio III.

Denis Wolf, qui était encore en tête ex-aequo avec Bürki au début de la saison, a dû faire le dos rond au Gurnigel après une panne de moteur sur sa Renault Clio.

Trois autres pilotes de voitures de tourisme ont réalisé des performances exceptionnelles. Christoph Rohr, handicapé (il n'a plus qu'un œil), a mis fin à sa carrière en remportant presque un record dans l'Audi 50 en E1-1400, Jürg Ochnser s'est imposé en IS-2000 et Sébastien Coquoz (les deux Opel Kadett) en E1-2000, une catégorie qui comptait également de nombreux participants.

Photos : Kaufmann, Eichenberger, Cornevaux

gurnigelrennen.ch

 

Conseil pour le week-end : Monstershow lors de la course du Gurnigel 🎥

L'endroit où l'on se rencontre Lors de la course de côte du Gurnigel, où un beau temps automnal est prévu pour le week-end, les meilleurs coureurs de côte suisses s'affronteront pour les derniers points du championnat. Les taxis de course valent également la peine d'être vus.

 

Tout est en place pour offrir aux fans de sport automobile une course de côte de grande classe le week-end prochain. Quelque 220 pilotes, dont une poignée d'étrangers, sont attendus au départ les 10 et 11 septembre dans la pittoresque région du Gantrisch.

Le samedi, ils organisent trois courses d'entraînement pour se familiariser à nouveau avec le parcours de 3734 mètres, trois ans après la dernière course du Gurnigel. Le dimanche, la première course débute à 7 heures. Le classement sera établi en additionnant les deux meilleurs temps des trois manches de course.

Berguerand contre Steiner & Co.
A l'exception de Joël Volluz (qui assure le service du pilote Alpine GT Sergio Pinto au Rallye-SM de Morzine), tous les pilotes suisses sont de la partie au volant de puissantes voitures de course trois litres. Ils se disputent le podium du classement général, emmenés par le favori pour le titre Eric Berguerand sur sa Lola-Cosworth et le héros local Marcel Steiner sur sa LobArt-Honda-Turbo.

Seul Simon Hugentobler manque à la liste de départ après ses deux participations à St-Ursanne et Oberhallau, car il loue sa Reynard 97D F3000 au Valaisan Joel Grand. Comme les prévisions météorologiques sont plutôt bonnes pour le week-end, rien ne s'oppose à la première F3000 de Grand, car en cas de pluie, il passerait son tour pour des raisons de sécurité.

Après avoir pulvérisé tous les records de classe cette année au volant de la BMW Junior d'Osella, désormais vendue, Joel Grand passe à la Reynard F3000 de Hugentobler pour la course du Gurnigel.

Retour de Hans Schori au Monstre de la Montagne
L'attractivité ne réside pas seulement dans le nombre de participants (sur lequel nous reviendrons dans notre première édition), mais aussi dans la qualité de l'enseignement. Aperçu du lundi), mais aussi le quatuor de pilotes de taxis de course. Ainsi, Hans Schori, champion suisse de la montagne 2011, pilotera à nouveau le légendaire "Bergmonster" à cette occasion, après de nombreuses années.

Il s'agit d'une Mitsubishi Evo VI RS d'environ 800 chevaux. Schori l'a rachetée à la Belgique et l'a remise dans son état d'origine (galerie de gauche). Jeudi, il a fait quelques tours d'essai à l'Ecentcenter de Seelisberg. En guise d'alternative, le pilote de Suisse centrale a emporté un "mini-monstre" également puissant, mais un peu plus doux à manier.

La première GT3 de Feigenwinter en montagne
La présence d'Andy Feigenwinter au volant de la Porsche 997 GT3 R est même une première suisse. Le champion suisse de la montagne 2019 ne pilotera cette voiture de sport engagée dans l'ADAC GT Masters 2012 (3e place au classement général) qu'en Porsche Cup Suisse Open GT (galerie centrale) et en Masters Endurance Legends Series, la dernière fois lors du GP Oldtimer sur le Nürburgring, où il a fêté deux victoires de classe.

Les deux autres pilotes de taxi sont Sandro Morros avec une Porsche 991 GT3 Cup, avec laquelle il a conquis la troisième place en E1 de plus de 3,5 litres en 2019, et Felix Marti avec une BMW M2 CS Racing Cup comme on ne l'a jamais vue dans une course de côte suisse (galerie à droite).

Pour les passagers, les courses de taxis - quatre à cinq par jour - seront autant de sensations fortes que de plaisirs visuels et sonores pour les spectateurs le long du parcours.

Vue des tribunes naturelles
Le parcours de la course de montagne, sinueux et moyennement rapide, qui monte de Dürrbach au Gurnigelbad, est considéré comme techniquement exigeant. Dans la zone de départ, sur le Laas et dans le virage d'arrivée, le public bénéficie d'une belle vue sur le déroulement de la course depuis les tribunes naturelles.

Un chemin piétonnier pour les spectateurs longe la majeure partie du parcours du départ à l'arrivée. Pour 50 francs, il est également possible de se faire transporter confortablement par hélicoptère du départ à l'arrivée ou inversement. Des places de parking sont disponibles près du départ (accessible depuis Riggisberg ou Rüschegg) et près de l'arrivée (via le col du Gurnigel).

Le moyen le plus simple et le plus rapide d'obtenir des billets est de les acheter à l'avance (avec une réduction) sur le site Internet (lien) pour l'obtenir. Vous y trouverez également d'autres informations telles que le plan d'accès, le parcours et la liste de départ. Un livetiming est disponible sous ce lien Lien.

Depuis le Laas, les spectateurs contemplent une combinaison de virages intéressante suivie d'un parcours d'accélération. Les incidents sont ici monnaie courante.

gurnigelrennen.ch

 

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