Suzuki Cup : Sandro Fehr s'installe en tête

CHANGEMENT DE DIRECTION Avec sa première victoire de la saison et une deuxième place derrière le champion Fabian Eggenberger, Sandro Fehr a pris la tête du classement de la Suzuki Swift Racing Cup lors du slalom de Frauenfeld. Le célèbre présentateur TV Salar Bahrampoori a fait de bons débuts en course avec Suzuki.

Fabian Eggenberger, Sandro Fehr et Marcel Muzzrelli (de gauche à droite) ont marqué l'événement Suzuki à Frauenfeld (photo : Peter Wyss).

Sandro Fehr n'était pas plus nerveux que d'habitude avant la course matinale dans le cadre des journées de courses automobiles de l'ACS Thurgovie à Frauenfeld. La tension était toutefois visible sur son visage. Il a prouvé qu'il pouvait gagner en 2022 à Ambri, mais il lui a manqué une fraction de seconde lors des trois courses précédentes. Si le spéléologue amateur de Rorschacherberg voulait rester dans la course au championnat, il devait battre le maître des lieux, Marcel Muzzarelli.

Victoire au forceps
Ce que Sandro Fehr (galerie du haut à gauche) a ensuite réalisé sur le parcours tortueux de 3,2 kilomètres entre les 49 portes était spectaculaire. Les semi-slicks de Yokohama, parfaitement adaptés à la légèreté de la Suzuki Swift Sport Hybrid, émettaient des bruits à chaque coin de rue, ce qui indiquait une conduite agressive, même visible. Mais était-elle suffisamment efficace ?

C'est elle qui l'a fait. Après avoir réalisé le meilleur temps de la première manche, Fehr s'est améliorée d'une demi-seconde lors de la deuxième. Cela a signifié sa première victoire de la saison.

Sandro Fehr : "C'était au pied-de-biche, partout j'étais sur le point de partir. Deux ou trois fois, j'ai même été aligné. C'était la toute dernière ligne droite, selon la devise "ou bien, ou bien"".

Le maître montre ce qui est faisable
Fabian Eggenberger a même amélioré son temps d'une seconde et s'est ainsi fixé à la deuxième place avec 0,37 de retard. Marcel Muzzarelli (galerie supérieure, au centre) a certes terminé le premier essai plus vite que Fehr, mais il a touché un pylône. Bien qu'il ait dû ensuite conduire de manière sûre et propre, le président de la commission sportive ACS de Thurgovie, qui a organisé l'événement, a réussi le troisième meilleur temps.

Grâce à l'exercice de la première course, tout le monde a progressé plus rapidement l'après-midi - surtout Fabian Eggenberger (galerie supérieure à droite). Le champion a réussi une course de rêve avec le dernier tir, une seconde plus rapide que celle de Fehr et Muzzarelli, séparés de trois centièmes seulement.

Le Zurichois a ainsi assuré la première victoire en Suzuki Cup de l'équipe 77 nouvellement formée, ce qui équivaut à l'année de naissance des pilotes.

Fabian Eggenberger : "J'avais entendu l'agressivité de Sandro le matin pour la victoire. Après que ma première course ait été propre, j'ai aussi essayé ce qui était faisable et j'ai été un peu plus rapide partout".

Changement en tête du classement
Fehr a également très bien vécu sa deuxième place, car elle lui a permis de devancer Muzzarelli et de lui prendre deux points supplémentaires. Avec l'aide d'Eggenberger, qui s'était interposé lors de la course du matin, Sandro a pu arracher la tête du classement au multi-champion et la porter à quatre points.

Marcel Muzzarelli : "Malheureusement, je n'ai pas pu réaliser mon temps de l'entraînement. Dans chacune des deux courses, j'ai un peu raté la première manche. Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai fait une faute de grille en première manche. Maintenant, je dois simplement être classé deux fois devant Sandro..."

Cela ne sera pas facile. Samedi prochain, il faudra se rendre sur le circuit de courage de Bure, où le double vainqueur d'Ambri, Patrick Flammer, revient dans la course et est toujours très fort. A Frauenfeld, Reto Steiner, septième de la première course, et le surprenant Alexander Ullrich (galerie du milieu à gauche), sixième de la deuxième course, ont marqué des points pour le Flammer Speed Team. Lors de la première course de Frauenfeld, l'Allemand originaire de Glaris s'était même classé cinquième - il n'avait jamais terminé aussi loin devant.

Quatrième, Rico Thomann (galerie du milieu à droite) a manqué son premier podium de plus de 1,2 seconde. Lors de la cinquième course de la saison, le pilote de Winterthur aurait à nouveau terminé quatrième au lieu de cinquième sans une erreur de but. C'est ainsi que le débutant Stefan Glanzmann (galerie du milieu, au centre), qui apprend manifestement très vite, a pu se réjouir de son premier top résultat en terminant quatrième.

Michaël Béring était un peu désemparé. Le vainqueur de l'ouverture de Bière a dû se contenter, comme à Ambri, de places en milieu de tableau (6e et 7e). Il aurait partout manqué d'agressivité et de propreté. Le Loclois trouve tout de même cela amusant, et il est pleinement motivé pour les deux dernières courses, à Bure, tout près, et à Chamblon (25 juin).

Du petit écran à la piste de course
Fabio Gubitosi, deux fois neuvième, s'est placé exactement au milieu du peloton de 17 coureurs. Les rangs suivants étaient presque identiques.

Salar Bahrampoori, bien connu de la télévision suisse, a attiré une attention particulière (galerie du bas). Le fils d'un Iranien émigré et d'une Suissesse parlant le dialecte grison a conduit la "voiture d'usine" de Safenwil en tant qu'ambassadeur de la marque Suzuki. En passant de 9,78 à seulement 7,96 secondes de retard sur les deux vainqueurs de la course, le rookie a très bien fait son travail. Il va sans dire qu'il s'est "bien amusé". Après avoir participé à des Track Days, par exemple chez Fredy Barth, le bacille de la course s'est probablement déclaré chez lui.

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Suzuki Cup : Flammer manie le marteau

PUBLICITÉ DANS SON PROPRE PROPRIÉTÉ Lors du premier départ de la Suzuki Swiss Racing Cup 2023, Patrick Flammer a réussi un doublé pour son équipe lors du slalom d'Ambri. Ses rivaux pour le titre, Sandro Fehr et Marcel Muzzarelli, ont occupé les places du podium à ses côtés.

Patrick Flammer a exploité de manière optimale le potentiel de la Suzuki Swift Sport Hybrid et l'adhérence des semi-slicks Yokohama pendant les deux jours de course (photos : Denise Steinmann/myphoto.ch).

Dans les milieux économiques, on appellerait cela un retour sur investissement. D'un point de vue sportif, la participation de Patrick Flammer aux journées test de slalom de l'équipe bernoise fin mars/début avril a été payante. Son absence lors du coup d'envoi de la saison de la Suzuki Swiss Racing Cup 2023, il y a deux semaines à Bière, n'a donc pas eu d'effet, puisque le Glaronais de 31 ans a su faire jouer toute sa routine sur le parcours familier de l'aérodrome d'Ambri et a triomphé lors des deux jours de course.

Un combat à plusieurs pour une fraction de seconde
Mais une fois de plus, la tête des deux classements a été brutalement serrée, ce qui n'a pas manqué d'étonner les intéressés. Les meilleurs se sont apparemment encore rapprochés les uns des autres. Samedi, seuls quatre centièmes de seconde séparaient les quatre premiers à l'issue de la première manche.

Le lendemain, sur le parcours de 2730 mètres avec 17 portes modifiées, la situation était similaire avec cinq coureurs en 97 centièmes. Il n'est donc pas évident que le vainqueur soit deux fois le même.

Quatrième victoire de Suzuki au Tessin
Patrick Flammer avait déjà été le premier pilote à gagner ici en 2021 avec le modèle hybride et avait remporté sa toute première victoire avec l'ancienne Swift Sport. Aujourd'hui, il a marqué des points pour sa propre équipe Flammer Speed Team. Pour le gérant d'un garage à Glaris, c'était la meilleure publicité pour sa propre cause.

Patrick Flammer : "J'ai simplement fait de mon mieux et je ne me suis pas mis trop de pression. Cela a fonctionné. J'ai été souverain, même si j'ai eu de la chance que Fabian Eggenberger marque un but le deuxième jour, juste avant l'arrivée".

Duel en tête du classement
A côté d'eux, Sandro Fehr et Marcel Muzzarelli sont montés sur le podium les deux jours, mais dans un ordre différent (galerie du milieu à gauche, podium du dimanche). Samedi, Fehr (galerie du haut à gauche) a réussi à transformer un retard inexplicable après la course 1 en un deuxième temps plus rapide de deux secondes pour se hisser à la deuxième place, à 0,14 de Flammer et 0,15 de "Muzz". Le lendemain, Muzzarelli (galerie supérieure droite) n'a manqué que sept centièmes à Flammer et Fehr 0,18. Tous deux ont pu s'accommoder de ces résultats.

Marcel Muzzarelli : "En termes de temps, tout est si serré que la moindre erreur peut avoir des conséquences. Je suis donc pleinement satisfait".

Sandro Fehr : "C'est parfait, je ne m'attendais pas à gagner autant de points lors des deuxièmes courses. Il faut attaquer à fond - ça passe ou ça casse. C'était important pour le championnat".

Comme le vainqueur de Bière Michaël Béring (galerie du milieu, au centre) a perdu beaucoup de points en terminant 5e et 7e, seuls Muzzarelli et Fehr sont en tête du classement, séparés par deux points seulement.

Michaël Béring : "Mon rythme était à nouveau bon. Malheureusement, j'ai raté les deux courses à chaque fois lors de la deuxième manche. Je vais essayer de faire mieux ensuite à Frauenfeld".

Le maître voulait trop bien faire
Lors des deux prochaines courses organisées dans le cadre des journées de courses automobiles de l'ACS Thurgovie, Fabian Eggenberger (galerie supérieure au centre) reprendra le volant de la Suzuki Swift engagée par le coordinateur de la Coupe Christian Zimmermann. Il ne fait aucun doute que le champion en titre voudra prendre sa revanche sur la malchance d'Ambri et marquer des points pour la première fois pour la nouvelle équipe 77 composée d'Eggenberger, Zimmermann et Danny Krieg, tous trois nés en 1977. Ce dernier s'est déjà entraîné à Ambri en double départ avec Eggenberger, mais il n'a pas pu faire mieux que les 13e et 12e places.

Fabian Eggenberger : "Samedi, après deux erreurs de porte lors de la première manche, je n'ai pas pu faire le tutti, donc la quatrième place n'était pas mal à la fin. Dimanche, j'ai voulu passer proprement la dernière combinaison de portes et j'ai quand même touché un töggel avec l'essieu arrière. C'était embêtant".

Plusieurs personnes avec du potentiel au milieu du terrain
Reto Steiner (galerie du milieu à droite), qui a pris la relève de Patrick Flammer au volant, a également fait une bonne prestation en se classant 6e et 4e. Le Schwytzois marquera des points pour le Flammer Speed Team à Frauenfeld, avant que le chef ne revienne à Bure et que, comme à Bière, Alexander Ullrich ne termine. Le podium du championnat est encore bien en vue pour le trio, si personne ne se plante. Rico Thomann et le novice Stefan Glanzmann ont obtenu de bonnes places en milieu de classement lors des deux courses. Avec un exploit, ils pourraient eux aussi bientôt monter sur le podium.

Parmi les personnes situées dans la deuxième moitié du classement, Fabio Corezzola (galerie inférieure à droite) a dû être le plus heureux samedi, car il a réalisé son meilleur résultat jusqu'à présent en se classant douzième sur 16 concurrents. Après une sortie de route dans le pré lors de la première manche du dimanche, il a ensuite manqué de courage. Marcel Landolt (galerie inférieure gauche) a réussi à se classer deux fois dans le top 10 en tant que dixième et neuvième, tandis que Cédric Moulin et Fabio Gubitosi (galerie inférieure centre) n'y sont parvenus que samedi et dimanche respectivement.

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La Porsche Cup Suisse : Début de saison avec de nouveaux vainqueurs 🎥

UN BAYER D'AVANCE Avec Johannes Kapfinger, l'un des deux nouveaux juniors Porsche s'est placé en tête du classement lors de l'ouverture de la Porsche Sports Cup Suisse à Spielberg. Grâce à une pénalité à son encontre, la première course a également vu un nouveau vainqueur GT3.

 

En partant de la pole position, Johannes Kapfinger, au volant de la Porsche 911 GT3 Cup de dernière génération engagée par Huber Racing, avait pris près de huit secondes d'avance lors de la première course de sprint sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche (galerie de gauche). Mais comme le jeune homme de 20 ans originaire de Passau a dépassé les limites de la piste et a écopé de dix secondes de pénalité, la victoire de la course est revenue à Alexander Schwarzer. Pour le jeune diplômé de la Porsche Racing Experience, qui fait partie de l'équipe d'Alex Fach, il s'agissait de sa première victoire en GT3 Cup suisse (galerie du milieu).

Une ascension parfaite vers la catégorie reine
Lors de la deuxième course, le Capverdien a repris l'avantage sur le poleman Schwarzer dès le premier tour et l'a porté à plus de 14 secondes jusqu'à l'arrivée. Schwarzer a d'abord glissé à la quatrième position, puis a reculé jusqu'à la fin du peloton avant de remonter jusqu'à la neuvième place.

Dans le tableau des pilotes, le junior allemand, qui a remporté le titre dans la classe 40 du groupe Open GT en 2022, s'est directement hissé en tête.

Johannes Kapfinger : "Je suis très heureux de la manière dont s'est déroulé mon premier week-end en GT3 Cup - c'était vraiment très amusant. Lors de la première course, j'ai été un peu malchanceux avec les limites de la piste. J'ai bien étudié la situation et j'ai fait mieux lors de la deuxième course. L'objectif était de passer en toute sécurité. L'année dernière, j'ai conduit le modèle précédent avec ABS de course dans le classement Open GT. L'actuelle 911 GT3 Cup est une toute nouvelle voiture et dans le classement Classe 1, nous roulons sans ABS, c'est une énorme différence".

Forte performance du senior Peter Hegglin
La deuxième place est revenue à Peter Hegglin, devant Gregor Burkard et Gian Luca Tüccaroglu. Hegglin, qui à 61 ans ne fait plus partie des plus jeunes, s'est hissé sur la troisième marche du podium dès le premier sprint, après avoir réussi à s'imposer de justesse face à Marc Arn.

Jocelyn Langer, le deuxième pilote de promotion du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, s'est classé 15e dans chacune des deux courses. La photo de droite dans la galerie montre le podium de la course 2 avec Peter Hegglin tout sourire, le vainqueur Johannes Kapfinger et Gregor Burkard.

Du suspense derrière le vainqueur du classement général GT4
Le groupe des différentes versions de course de la Porsche Cayman GT4 a été la proie de Patrick Hofmann (galerie inférieure à gauche) lors des deux manches de sprint. Il était le seul participant de la classe 10 avec son modèle RS d'environ 500 chevaux.

Les pilotes de la 718 Cayman GT4 Clubsport de 425 ch, équipée du package MR de Manthey, se sont montrés nettement plus passionnés. Lors de la première course, l'Italien "Gioga" a eu fort à faire pour maintenir Patrick Schetty à distance : A l'arrivée, seules 0,242 seconde les séparaient. Dans la deuxième course 2, Schetty s'est ensuite clairement imposé face au tenant du titre Alexandre Mottet et Markus Lietzau.

Le frère jumeau peut aussi le faire
Dans le classement Open GT, le vétéran biennois Enzo Calderari a remporté sa première victoire dans la classe 23 avec une Porsche 911 GT3 R de la génération 991. Lors de la deuxième course, Patrick Dinkeldein s'est imposé sur l'ensemble du peloton.

Parmi les voitures actuelles de la 911 GT3 Cup équipées d'un ABS de course et d'un antipatinage, la première place est revenue deux fois à Michael Kapfinger. Le frère jumeau de Johannes Kapfinger a été le plus rapide de toutes les voitures de sport du groupe Open GT lors du premier sprint (galerie du milieu).

Deux vainqueurs dans le nouveau classement Classic
A partir de cette saison, le concours de régularité de la Porsche Drivers Competition Suisse se divise en deux catégories. Dans le classement Classic, les participants se fient uniquement à leurs sensations et renoncent aux moyens électroniques tels que les chronomètres ou les systèmes de chronométrage. Pascal Godel a d'abord remporté la compétition la plus courte sur cinq tours avec sa 992 GT3 (galerie à droite), puis Peter Meister a dominé la double distance. La deuxième place est revenue à Xavier Penalba devant Robert Schwaller. Dans la nouvelle catégorie Chrono, Nicolas Garski s'est imposé devant Fide Scheer.

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La Porsche Cup Suisse : Des terrains pleins selon un concept éprouvé

DÉBUT DE LA SAISON EN AUTRICHE Après le départ des deux pilotes les plus forts de 2022, la Porsche Cup suisse cherche un nouveau champion GT3. Les six week-ends de course organisés selon un modèle éprouvé dans les pays voisins offrent également une chance aux nouveaux venus.

La Porsche Sports Cup Suisse - sur la photo, le départ l'année dernière du plateau mixte Open-GT à Imola - jouit d'un nombre de participants toujours impressionnant.

Le concept de la série d'événements organisée par le Porsche Motorsport Club (PMSC) a fait ses preuves depuis 2021. La coupe des marques suisses avec une participation internationale se compose du Porsche Sprint Challenge Suisse pour les voitures de course GT et de la Porsche Drivers Competition Suisse pour les conducteurs de véhicules de série à pneus routiers (galerie du milieu).

Les personnes qui n'ont pas encore d'expérience de la course mais qui souhaitent en acquérir sont les bienvenues à l'"Introduction to Racetrack". Des instructeurs le ou la guideront doucement vers ses limites personnelles.

Recherche du successeur de Jasin Ferati
Le Sprint Challenge se divise en trois groupes : GT3 Cup, GT4 Clubsport et Open GT. Au sein de ces groupes, les classements sont établis en fonction de la génération et des spécifications des véhicules. Les courses de sprint d'une demi-heure se déroulent chacune de leur côté, tandis que les courses d'endurance de plus de 100 miles se déroulent en peloton commun.

La catégorie reine est constituée par les modèles 911 GT3 Cup de la dernière génération de véhicules 992, qui a fait son entrée dans la Porsche Sports Cup Suisse en 2022. Après Alexander Fach (2020 et 2021), le champion de l'année dernière Jasin Ferati passe lui aussi à l'international (Carrera Cup Deutschland), si bien qu'il faudra trouver un nouveau champion.

Deux juniors officiels d'Allemagne
Peut-être s'agira-t-il finalement de l'un des deux nouveaux juniors soutenus par le PMSC et Porsche Suisse (galerie de gauche) ? Le Bavarois Johannes Kapfinger, 20 ans, a remporté en 2022 la grande classe 40 des voitures de coupe GT3 modifiées dans le groupe Open GT avec Huber Racing et, au printemps 2023, les GT Winter Series en Espagne. En revanche, son compatriote allemand Jocelyn Langer (22 ans), qui fait partie de l'équipe championne Fach Auto Tech, est une page encore à peine tournée.

Comme le vice-champion Jürg Aeberhard se concentre à nouveau sur le coaching de pilotes privés et ne prend le volant que sporadiquement, Gregor Burkhard, Alexander Schwarzer et Ernst Keller devraient être les pilotes suisses les plus forts. La saison dernière, ils ont occupé les 3e, 4e et 5e places du championnat derrière Ferati et Aeberhard.

Examens de régularité désormais en deux classes
Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, il s'agit de reproduire le plus précisément possible son propre temps au tour de référence. Chaque week-end, après les entraînements et les qualifications, une course plus courte et une course plus longue sont organisées sur un nombre de tours presque double.

La nouveauté est la division en deux groupes : les participants dits "classiques" roulent exclusivement à l'instinct - pour eux, les téléphones portables, les chronomètres, les systèmes de chronométrage et autres sont interdits. En revanche, dans le classement Chrono, les participants peuvent utiliser des moyens modernes pour déterminer leur propre temps au tour.

Six week-ends de course en Styrie, dans le sud de la France et en Italie
Alors que la saison débutera le week-end prochain sur le Red Bull Ring de Spielberg avec un double sprint, une épreuve de sprint et une épreuve d'endurance sont prévues au Castellet et à Imola ainsi qu'au Mugello. À Monza comme à Misano, les pilotes peuvent même disputer deux courses de sprint ainsi qu'une course d'endurance de deux heures, mais celle-ci ne fait pas partie du championnat. Lors de la finale, elle aura lieu de nuit.

Michael Glinski, CEO Porsche Schweiz AG (galerie à droite) : "Le sport automobile est indissociable de l'ADN de Porsche. Beaucoup de nos clients aiment découvrir les performances d'une Porsche sur le circuit. La Coupe des marques suisses offre pour cela la scène parfaite : elle allie un environnement professionnel à une ambiance familiale".

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Suzuki Racing Cup : Rédemption pour Michaël Béring 🎥

PREMIÈRE VICTOIRE Lors du slalom de Bière, Michaël Béring a fêté sa première victoire dans la Suzuki Swiss Racing Cup. Il a même étonné les deux grands favoris Marcel Muzzarelli et Sandro Fehr.

 

A la fin de la deuxième manche, avant même que le classement officiel ne soit publié, Michaël Béring a envoyé une prière au ciel. Le Loclois était certain de ne pas avoir commis d'erreur de marquage et d'avoir ainsi remporté sa première victoire dans la Suzuki Swiss Racing Cup, en tant que tout premier pilote romand.

Oui, son papa Jean-Claude Béring, décédé le 14 février 2020, champion d'Europe de la montagne en 1975 et 1976 pour les voitures GT et champion de Suisse des voitures de série en 1977, serait sans doute fier de lui. Pourtant, personne n'avait vraiment prévu Michaël Béring, après que Sandro Fehr et Marcel Muzzarelli aient dominé les essais humides.

Des conditions changeantes
Lors de la première séance d'entraînement du samedi matin, Fehr a établi le premier meilleur temps, que le vice-champion a battu lors de la deuxième séance d'essai. Sur le mouillé (galerie à droite), Muzzarelli a réalisé le cinquième temps le plus rapide parmi les 140 concurrents de la manifestation LOC ! Le circuit de 4,1 kilomètres et 77 portes a presque entièrement séché avant la première course de l'après-midi, offrant ainsi de nouvelles conditions aux 15 pilotes au volant de leur Suzuki Swift Sport 48V Hybrid.

Avec 3'03,79, Sandro Fehr (galerie de gauche) a réalisé son premier meilleur temps. Avec environ sept dixièmes sur Muzzarelli et plus d'une seconde sur Béring (galerie du milieu), son avance était considérable - mais pas assez grande à la fin. Malgré une légère bruine, le Neuchâtelois a amélioré son temps en 3'03.00, son numéro de dossard précoce étant au moins un petit avantage psychologique. Malgré une légère incertitude quant aux conditions d'adhérence, le Grison, qui a élu domicile en Thurgovie, a lui aussi gagné 1,1 seconde par rapport à la veille - ce qui plaide aussi en faveur des semislicks Yokohama à l'adhérence impeccable. En revanche, le Saint-Gallois, parti deux numéros derrière Béring, n'a pas pu faire mieux.

Tout s'est bien passé
C'est ainsi que Michaël Béring a remporté son premier triomphe tant attendu lors de sa troisième année de participation avec le modèle hybride léger de Safenwil. Deux troisièmes places ont été ses meilleurs résultats jusqu'à présent en 2022.

Michaël Béring : "Dans ma tête, je savais que je pouvais le faire, maintenant j'ai aussi eu de la chance que tout se passe bien. Je pense que papa serait fier de moi...".

Muzzarelli et Fehr, battus respectivement de 37 et 79 centièmes, l'ont félicité spontanément et sans envie. Le leader de la première manche, relégué à la troisième place, n'a certes pas caché sa déception, mais a tenu à témoigner son respect.

Sandro Fehr : "J'avais compté sur Muzz, mais jamais sur Michaël. Il a vraiment laissé échapper un coup de feu. C'est toujours intéressant de voir ce qui sort à la fin, on ne peut jamais être sûr".

Le premier podium Suzuki de la saison 2023 (de gauche à droite) : Marcel Muzzarelli, Michaël Béring et Sandro Fehr (photo Christian Zimmermann).

Quatrième place pour le chef
Christian Zimmermann (galerie inférieure à gauche) a également réalisé une performance impressionnante. Le Glaronais, qui a pris le départ en double avec le nouveau venu Patrik Gallati, a été le dernier à s'élancer sous une pluie fine, mais n'a manqué son premier temps que de douze centièmes. Jusqu'à présent, Chrigi n'a participé qu'à une seule course avec la nouvelle Suzuki.

Christian Zimmermann : "Il manque encore la routine, mais cela vient petit à petit. Je n'ai en effet encore jamais roulé sur ce circuit. Les points de freinage ne sont pas encore au point".

Son meilleur résultat a été obtenu par Cédric Moulin (galerie inférieure, au centre), qui s'est classé cinquième, dans la même seconde que Zimmermann.

Une première prometteuse pour Stefan Glanzmann
Stefan Glanzmann (galerie inférieure à droite) n'a roulé que deux dixièmes de seconde de plus, ce qui fait de lui le meilleur nouveau venu de la Suzuki Swiss Racing Cup 2023 en se classant sixième. Jusqu'à présent, le pilote de Huttwil, âgé de 30 ans, comptait parmi les vainqueurs de la LOC1 sur une Toyota Yaris GR, également distribuée par le Groupe Emil Frey.

Stefan Glanzmann : "Tout est nouveau pour moi, la Suzuki est complètement différente à piloter. Je suis donc satisfait de ce premier résultat. C'est un plaisir, je me sens aussi très à l'aise dans la famille Suzuki".

Fabio Gubitosi, qui participera à l'OPC Challenge jusqu'en 2019, a été relégué à la 7e place par Glanzmann lors de la deuxième manche. Comme il a également manqué le temps de 3'05 qu'il visait, le Grison n'était donc qu'à moitié satisfait.

Un début de saison raté
Gauthier Henchoz, Alexander Ullrich et Rico Thomann complétaient le top 10 à sept dixièmes près. Après s'être déjà bien mieux classé en 2022, ce dernier était loin d'être satisfait de son début de saison.

Rico Thomann : "P4 aurait été possible, mais ça n'a pas été assez bon dès le début. Comme j'ai touché un pylône lors de la première manche, la pression était trop forte lors de la deuxième".

Marcel Landolt, Jean-Luc Janz, Flavio Corezzola, qui s'est nettement rapproché du milieu du classement, Rolf Tremp, qui n'a pas marqué, et Patrik Gallati ont occupé les autres places.

La compétition se poursuivra le dernier week-end d'avril avec la double course sur l'aérodrome d'Ambri.

Photos Action : Ruedi Menzi

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Ronnie Bratschi : retour dans les CE de montagne

CHASSE AU TITRE AVEC HANDIKAP Le championnat européen de la montagne 2023 débute ce week-end en France. La figure de proue suisse est Ronnie Bratschi avec sa Mitsubishi Evo. Ses chances de titre dépendent aussi de la présence de ses adversaires.

Ronnie Bratschi a construit lui-même sa Mitsubishi Evo RS et l'a optimisée exactement selon le règlement du Championnat d'Europe de la montagne.

Après un an et demi, Ronnie Bratschi fait son retour sur les circuits de montagne européens ce week-end à Saint-Jean du Gard en France. La raison de cette longue pause forcée était une panne de moteur lors d'essais au banc d'essai l'été dernier. Le polymécanicien qualifié d'Altdorf a donc pris le temps d'optimiser sa Mitsubishi Lancer Evo VII RS dans tous les domaines. Après avoir effectué avec succès des tests sur circuit, plus rien ne s'oppose à son retour.

Le nombre de participants, un point crucial
Comme en 2021, le pilote de 36 ans prendra le départ dans le groupe 1, les voitures de tourisme les plus performantes dans les courses de côte, selon le règlement de la Fédération internationale de l'automobile (FIA). L'Uranais se garde bien de faire des pronostics pour 2023.

Ronnie Bratschi : "L'issue du championnat dépend aussi de la participation et n'est donc pas uniquement entre mes mains".

Comme il a également connu des problèmes techniques à deux reprises au cours de la saison 2021, le Suisse a dû se contenter, il y a deux ans, de la cinquième place au championnat d'Europe en tant que meilleur pilote du groupe 1 et de la victoire au classement "Best Performer", qui prend en compte le classement général de toutes les voitures de tourisme dans chaque course.

Des voyages qui prennent du temps
Comme les voyages vers les lieux de compétition dans toute l'Europe prennent énormément de temps, Bratschi est tributaire de la bonne volonté de son employeur à Altdorf. Il consacre donc presque entièrement ses heures supplémentaires et ses vacances à la course. De plus, une telle tournée européenne ne peut être financée que par des sponsors. Parmi ceux-ci figurent trois entreprises internationales : l'entreprise de machines de construction GIPO de Seedorf, la Zurich Assurance et FASTEC AG. S'y ajoutent les partenaires pneumatiques Michelin, KW-Automotive Suisse, le fabricant de lubrifiants Motul, Eggenberger Motorenbau, Ravasicorse, Felwag, le garage Gisler et Beat Stadler Carrosserie und Spritzwerk.

Départ avec une licence de course tchèque
Une nouveauté : à partir de cette année, l'Uranais court pour la fédération tchèque ACCR.

Ronnie Bratschi : "Cela présente divers avantages pour moi et je me réjouis de la collaboration avec l'ACCR. De plus, j'ai pu gagner un premier sponsor tchèque, Profiko, pour moi".

Une seule apparition au pays
En Suisse, Ronnie Bratschi ne sera en action que lors de la course de côte St-Ursanne-Les Rangiers, les 19 et 20 août dans le canton du Jura, qui compte pour la huitième manche du championnat d'Europe. En raison des différences entre les règlements des championnats d'Europe de la montagne et du championnat suisse, d'autres départs dans le pays n'ont aucun sens.

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Suzuki Racing Cup : nouvelle lutte de pouvoir

Le premier trophée de marque avec des voitures de série à assistance électrique entame sa deuxième année. Comme Fabian Eggenberger ne participe plus que sporadiquement dans une nouvelle équipe, on cherche un nouveau champion. La saison débute samedi à Bière.

A l'exception de la double course de slalom de deux jours à Ambri, les Suzuki Swift Sport Hybrid colorées s'alignent le samedi pour leur course. Il n'y a pas de sport de course plus économique.

Extérieurement, on ne voit pas le potentiel des Suzuki Swift Sport 48V Hybrid. Mais les temps de course réalisés par les pilotes les plus rapides de la Suzuki Swiss Racing Cup 2022 ont suscité l'étonnement. Pour monter sur le podium, il faut tout mettre en place.

Le champion Fabian Eggenberger dans une nouvelle équipe
C'est Fabian Eggenberger qui s'en est le mieux sorti, mais il ne défendra pas son titre lors des six courses organisées dans le cadre du championnat suisse de slalom. Le Zurichois s'occupe davantage des courses de karting de son junior dans le Rotax-Max-Challenge et ne se met lui-même que sporadiquement au volant de la Suzuki de la nouvelle équipe 77, que forment avec lui Christian Zimmermann et Danny Krieg, tous nés en 1977.

Tous contre Marcel Muzzarelli
Le favori pour remporter le titre est le multi-champion Marcel Muzzarelli, qui a dû s'avouer vaincu de justesse en 2022. Le Thurgovien d'adoption originaire des Grisons cite les raisons pour lesquelles il a décidé d'ajouter une année supplémentaire à son palmarès.

Marcel Muzzarelli : "C'était bon pour moi d'être parfois sous pression et de devoir aller droit au but. Pour moi, l'effort et le rendement ainsi que le plaisir de la Suzuki Cup sont corrects, c'est pourquoi je relève à nouveau le défi".

Des visages connus et nouveaux
Les plus grands challengers sont Sandro Fehr, Michaël Béring, Rico Thomann et, outre le Team 77, le Flammer Speed Team. Fehr a été le troisième coureur à remporter une course en 2022, Béring est monté deux fois sur le podium et l'ex-champion de montagne junior Thomann veut mettre à profit son expérience des hybrides pour la première fois lors d'une saison complète.

Fabian Eggenberger, Marcel Muzzarelli et Sandro Fehr étaient les meilleurs en 2022 (photos : Peter Wyss).

Pour la deuxième équipe glaronaise, Patrick Flammer, Reto Steiner et Alexander Ullrich sont également des coureurs rapides. Les nouveaux venus Stefan Glanzmann et Fabio Gubitosi, qui ont déjà gagné dans d'autres catégories très disputées, sont difficiles à estimer.

Personne ne repart les mains vides
Comme par le passé, Suzuki Suisse distribuera un prix généreux et récompensera tout le monde avec des primes de départ. De précieux prix en nature seront offerts par Yokohama, notre partenaire de longue date pour les pneus. Toutes les voitures doivent être dans leur état d'origine et solidement immatriculées. Les sept courses du championnat se dérouleront dans le cadre du championnat suisse de slalom. Le coup d'envoi sera donné samedi sur la place d'armes de Bière. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant.

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Sport suisse : deux livres de plus à ranger sur une étagère

FOCUS SPECIAL Même ceux qui ne comprennent pas le français ou l'italien trouveront leur compte avec les livres sur l'histoire des courses tessinoises et grisonnes ainsi que sur le championnat suisse des rallyes 2022.

Depuis le début du 20e siècle, une cinquantaine de courses différentes d'automobiles, de motos et de karts ont déjà eu lieu au Tessin et dans les régions voisines des Grisons. Beaucoup sont presque tombées dans l'oubli.

Dans ce livre luxueux, intitulé "Classiche motoristice in Ticino e nei Grigioni e storia del rally in Ticino" (Classiques motorisés au Tessin et dans les Grisons et histoire du rallye au Tessin), le lecteur apprend tout sur les manifestations et les nombreux pilotes de course des deux cantons. Comme de nombreux pilotes d'autres cantons et de l'étranger ont souvent joué un rôle ou commencé leur carrière dans ces régions, ils sont également abordés.

Le livre de 420 pages au format 21 x 27 centimètres n'existe certes qu'en italien. Mais la richesse de plus de 1000 photos et illustrations (galerie) le rend intéressant même pour les lecteurs ne connaissant pas la langue. L'auteur est le publiciste tessinois Giorgio Keller, qui a déjà publié en 2019 un livre similaire sur les pilotes de GP tessinois. Il est paru chez Fontana EdizionI, Lugano, au prix de 58 francs. Il peut être commandé par e-mail à piloti.ticinesi@bluewin.ch ou en librairie (ISBN 978-88-8191-631-3).

La saison complète des rallyes en mots et en images
Rallyes 2022" se concentre entièrement sur le rallye, un sport très populaire en Suisse romande. Le trio d'auteurs Nuno Ferreira, Sébastien Moulin et Baptiste Aebi de Sport-auto.ch ne se contente pas de passer en revue la saison suisse écoulée, mais revient également, en français, sur les années 2012, 2002 et 1992.

Ce livre de 176 pages au format paysage est lui aussi richement illustré. La préface est signée par le recordman du monde des rallyes, Sébastien Loeb, qui, en tant que Suisse d'adoption et ami de l'organisateur Eric Jordan, a déjà pris le départ du Rallye du Chablais à plusieurs reprises et l'a remporté. Chaque récit de rallye est accompagné des résultats détaillés. En annexe, on trouve une interview du nouveau champion suisse des rallyes Jonathan Hirschi, un aperçu de la vie des copilotes et une partie consacrée aux classements.

Rallyes 2022" est disponible au prix de 68 francs sur le site Internet de Sport-auto.ch.

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La Porsche Cup Suisse : Jasin Ferati montre le maître 🎥

TITRE GT3 POUR LE JUNIOR PORSCHE Grâce à une performance parfaite, Jasin Ferati a encore évincé Jürg Aeberhard, qui s'était rendu à Misano en tant que leader pour la dernière course de la Porsche Sports Cup Suisse, de la tête du classement de la catégorie reine GT3.

Dans les deux courses de sprint, Jasin Ferati a tenu en échec jusqu'à l'arrivée Jürg Aeberhard, qui était à chaque fois en tête après le départ.

Qui s'assurera le titre de la GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse ? Le vétéran et leader du championnat Jürg Aeberhard ou le jeune pilote Jasin Ferati ? Neuf points seulement les séparaient avant la finale de la saison à Misano, et 59 points au total étaient encore en jeu lors des deux dernières courses.

 

Titre de champion dès la première saison GT3
Ferati a fait fort : Le jeune homme de 19 ans a remporté les qualifications et a relégué son rival à la deuxième place sur la grille de départ pour une demi-seconde.

Lors du sprint de 15 tours, le jeune pilote n'a rien laissé passer avec sa Porsche 911 GT3 Cup de la génération 992 d'environ 515 chevaux. Il n'a laissé la place à son adversaire que dans les premiers mètres avant de remporter une nette victoire, y compris le meilleur tour en course.

La position de départ était donc la suivante avant la dernière manche de sprint, décisive : Aeberhard 279 points, Ferati 277. Le premier tour déjà laissait présager un thriller : Bien que Ferati soit parti de la pole position, c'est Aeberhard qui a repris la tête. Mais le pilote de promotion a immédiatement inversé l'ordre des choses, tout en gardant son poursuivant dans le dos.

Mais cela devait suffire : A l'arrivée, Ferati a conservé une avance de 1,787 seconde et a porté son total de points Misano à un maximum de 59, s'assurant ainsi le titre de champion dès sa première année en GT3 Cup.

Jasin Ferati : "Ce week-end, tout a été parfait, de la voiture à l'équipe. Obtenir le titre dès ma première année est un sentiment tellement agréable. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu. Dans les deux courses, j'ai d'abord raté mon départ, ce qui m'a causé un stress énorme. Mais je savais ce que je devais faire. À la fin, nous avons quand même pu prendre tous les points".

Avec Jasin Ferati, l'équipe Fach Auto Tech, qui a engagé la Porsche pour le jeune champion, a également exulté.

Aussi un duel final pour la troisième place
Gregor Burkard et Alexander Schwarzer se sont également livrés à un duel passionnant. Ils se disputaient la troisième place du classement dans le groupe GT3 Cup. Burkard est arrivé avec 17 points d'avance, mais a dû se classer quatrième derrière Schwarzer lors de la première course. Ce dernier a en outre empoché deux points supplémentaires pour sa troisième place sur la grille de départ ainsi que pour le troisième meilleur tour en course et n'a pas été impressionné par une pénalité de cinq secondes pour non-respect des limites de la piste.

Cette image s'est répétée lors de la deuxième course de sprint : Schwarzer s'est hissé sans hésitation à la troisième place, tandis que Burkard a dû s'imposer d'abord contre Peter Hegglin, puis se défendre contre Marc Arn. La quatrième place a toutefois suffi à l'homme de 34 ans originaire du canton de Zoug pour défendre sa troisième position au classement de la GT3 Cup.

Mottet était déjà assuré d'être champion GT4
Dans le peloton des voitures de sport GT4, Alexandre Mottet a pu se détendre lors de la finale de la saison à Misano, en Italie. Le titre dans la classe 10 pour les Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport de 425 ch avec package Manthey ne pouvait plus être retiré au Franco-Suisse (galerie à gauche).

C'est donc Renzo Kressig qui a dominé la première course de sprint. Meilleur des qualifications, il a réalisé le meilleur tour en course et s'est même assuré la victoire finale dans ce groupe au 15e et dernier tour, puisqu'il a pu reléguer le modèle RS de Paolo Locatelli, incomparablement plus puissant et engagé dans la classe 19, à la deuxième place pour 0,468 seconde.

La deuxième course a été clairement remportée par la 718 Cayman GT4 RS Clubsport de 500 ch. Paolo Locatelli s'est imposé dès le tour de départ face à Marc Schöni, qui avait repris la Porsche de classe 10 de Renzo Kressig. Mais Valerio Presezzi s'est approché de l'arrière et s'est placé en tête lors du sixième des 14 tours pour défendre sa position de leader d'un cheveu - sur la ligne d'arrivée, il avait 0,309 seconde d'avance.

Nouveau vainqueur de la Drivers Competition
Philippe Menotti a remporté la première manche du groupe Open GT au volant de sa 911 GT3 R, tandis que le pilote de la 911 GT3 Cup Loïc Villiger a pris la tête de la seconde.

Dans l'épreuve de régularité de la Porsche Drivers Competition, c'est d'abord Marc Schöni puis Virgil Keller qui se sont imposés. Nicolas Garski, déjà déclaré champion, n'était plus au départ.

Démonstration finale des juniors
Patrick Dinkeldein et le pilote professionnel Marco Seefried, au volant d'une Porsche 911 GT3 R, ont remporté la dernière course d'endurance de deux heures, qui ne compte plus pour un championnat, sur le circuit Adria de 4,226 kilomètres. La deuxième place est revenue à Jasin Ferati et Alexander Fach, le vainqueur du titre GT3 Cup des deux dernières années (galerie à droite). Dans l'épreuve de régularité de la Porsche Drivers Competition, c'est d'abord Marc Schöni qui s'est imposé, puis Virgil Keller.

porsche.ch

DTM Hockenheim : les adieux de Müller en tant que pilote d'usine Audi 🎥

FINALE SANS AUTRE POINT FULLANT Après neuf bonnes années, Nico Müller a fait ses adieux à Audi Sport en tant que pilote d'usine lors de la finale du DTM à Hockenheim. Pour conclure, il n'y a malheureusement pas eu de podium, mais une poignée de points.

 

C'était la décision de Nico Müller de quitter Audi Sport à la fin de la saison DTM 2022. Les perspectives d'avenir chez Peugeot étaient trop alléchantes - mot-clé : Le Mans. Le constructeur d'Ingolstadt ne pouvait plus les lui offrir après l'abandon du programme déjà entamé avec un prototype sportif hybride au profit de la Formule 1 - en tant que partenaire moteur de Sauber Motorsport.

L'horreur du samedi
Devant les nombreux fans suisses présents dans le paddock et dans les tribunes, Müller aurait aimé se mettre une nouvelle fois en scène. Lors de la course de samedi, qui a été assombrie par deux graves accidents impliquant plusieurs voitures et qui n'a heureusement pas fait de blessés (voir vidéo), les Audi R8 étaient désavantagées par leur classement par rapport à leurs concurrentes BMW et Mercedes et n'avaient donc aucune chance de se battre pour le podium.

De plus, la voiture de Müller a été passablement endommagée par quelques contacts. Il n'a donc pas pu faire mieux que 8e.

Limiter les dégâts lors d'une belle conclusion
Lors de la course plus calme du dimanche, à laquelle participaient 20 voitures de sport GT3 au lieu de 27 la veille par un beau temps automnal, Müller a de nouveau dû subir un contact précoce avec un adversaire. Malgré les dommages subis par sa voiture, le Bernois a pu terminer sixième.

Nico Müller : "La course s'est transformée en combat après la collision précoce. La sixième place était donc le maximum pour moi. Dans l'ensemble, la fin de mes neuf années de DTM aujourd'hui a été très belle, avec beaucoup de spectateurs et une très bonne ambiance générale".

C'est avec un design de casque spécial que Nico Müller a fait ses adieux au DTM et à Audi (photo : racevision - Burkhard Kasan).

Moins de succès que lors des deux dernières années de voitures de tourisme
Après avoir été vice-champion au volant de l'Audi RS4 en 2019 et 2020, Müller n'a pas pu renouer avec ses derniers succès au volant de la nouvelle Audi R8 Evo de l'équipe Rosberg, une voiture de tourisme turbo de plus de 600 chevaux. Ainsi, dans l'ère GT3 qui a débuté en 2021, il a dû se contenter d'une seule victoire le 1er mai 2022 à Portimão - la onzième au total en DTM.

Il termine le DTM 2022 en tant que deuxième meilleur pilote Audi, à la septième place sur 27 pilotes ayant marqué des points. Les victoires de manche au motodrome d'Hockenheim ont été remportées par l'Autrichien Lucas Auer sur Mercedes-AMG le samedi et par Marco Wittmann sur BMW M4 GT3 le dimanche. Le titre de champion revient au Sud-Africain Sheldon van der Linde sur BMW, devant Auer et Renè Rast (Audi).

Avec la voiture de sport GT3 d'Audi, Nico Müller n'a pas pu offrir aux spectateurs du DTM autant qu'en 2019 et 2020 (photo : racevision - Burkhard Kasan).

Pas de fin heureuse pour Feller et Ineichen
Le deuxième pilote suisse d'usine Audi, Ricardo Feller, a été l'une des nombreuses victimes de l'accident de samedi. La course de Rolf Ineichen s'est également terminée brutalement dans un mur, ce qui a contraint sa Lamborghini à passer par pertes et profits pour le reste du week-end.

En revanche, l'équipe ABT de Feller a réussi à réparer la R8 en une nuit de travail. Le dimanche, l'Argovien l'a propulsée de la fin du peloton au top 10 en l'espace de quelques tours avant qu'une crevaison ne le fasse reculer.

Douzième et dernier du classement, il n'a pas marqué de points. Feller a terminé sa première saison, qui lui avait déjà permis de remporter sa première victoire en DTM le deuxième week-end à Imola, en 15e position.

Ricardo Feller : "Ma première saison en DTM a été très mitigée. Il y a eu de bons moments et des moments moins agréables. La plupart du temps, la chance n'était pas tout à fait de notre côté. Malgré tout, j'ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec ABT Sportsline et Scherer".

Marco Wittmann a remporté la course finale dans la BMW #11 devant René Rast dans l'Audi #33 et le nouveau champion Sheldon van der Line dans la BMW #31 (photo : Gruppe C Photography).

Classement final DTM 2022 Classement course 1 Classement course 2

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