Sebring : grande victoire pour Neel Jani 🎥

TRIUMPH AVEC CADILLAC Neuf ans après Marcel Fässler, Neel Jani a fait partie de l'équipe gagnante des 12 heures de Sebring samedi. La veille, Sébastien Buemi s'était classé deuxième avec Toyota lors de la course de championnat du monde.

La Cadillarc portant le numéro de départ 02 était numéro 1 à la fin des douze heures.

Il y a dix jours, Neel Jani n'aurait même pas osé rêver d'un tel succès sportif. Le Biennois de 38 ans a reçu une convocation de dernière minute pour participer aux 12 heures de Sebring. Chez Chip Ganassi Racing, l'une des équipes américaines les plus renommées et les plus couronnées de succès, il a remplacé Kevin Magnussen, parti tout aussi rapidement en Formule 1 chez HaasF1.

Jani connaît bien le circuit archaïque de Sebring puisqu'il s'était élancé en 2017 avec la Rebellion LMP1 depuis la pole position, qui n'avait pas porté chance à l'équipe à l'époque. Après seulement 18 tours en tête lors de la phase de départ, l'équipe suisse, dont faisait partie Sébastien Buemi, a été éliminée après dix heures de course.

Le hussard néo-zélandais
En revanche, la course de samedi, qui se déroulait pour la 70e fois depuis 1952, s'est déroulée tout autrement pour Neel Jani. La Cadillac DPi, pilotée par Earl Bamber (NZ), Alex Lynn (GB) et lui-même, est toujours restée dans le groupe de tête, mais ce n'est que dans la deuxième moitié de la course qu'elle s'est trouvée à portée de main des leaders. Au cours du semi-marathon, six des sept prototypes Daytona de Cadillac et Acura en faisaient partie.

Bamber, qui a fait partie de l'équipe Porsche LMP1 avec le Bernois il y a quelques années, a fait un tour de hussard pour s'assurer le triomphe dans la dernière heure. Il a perdu deux fois la tête de la course à la suite d'une légère collision avec une voiture GT et d'un tête-à-queue, il l'a reprise deux fois et a ainsi assuré à son équipe la victoire tant convoitée dans cette classique d'endurance. Le Néo-Zélandais a ensuite parlé de l'une de ses meilleures et en même temps de sa pire course.

Après Le Mans, Neel Jani (à gauche) a également gagné à Sebring, tout comme Earl Bamber. Pour Chip Ganassi (à droite), une légende vivante aux Etats-Unis en tant que chef d'équipe et ancien pilote, c'est un autre grand succès.

Un succès suisse historique
Pour Neel Jani, il s'agit de l'un de ses plus grands succès en endurance, parmi lesquels les 24 Heures du Mans et le titre de champion du monde 2016 avec Porsche. Les seuls vainqueurs suisses des Twelve Hours of Sebring étaient auparavant Jo Siffert avec Hans Herrmann (D) en 1968 sur Porsche 907 et Marcel Fässler en 2013 avec Benoît Tréluyer (F) et Oliver Jarvis (GB) sur Audi R18 e-tron quattro.

Les 12 Heures de Sebring forment avec les 24 Heures de Daytona et les 24 Heures du Mans la triple couronne de l'Endurance Racing. En 2012 seulement, cette course au cœur de la Floride a été la toute première à compter pour le tout nouveau championnat du monde de la FIA, et depuis, pour le championnat américain des voitures de sport.

Cette vidéo montre la phase finale et Neel Janin en train de jubiler dans les stands.

Aucune chance pour Toyota
La veille, lors des 1000 miles de Sebring, Sébastien Buemi a obtenu une deuxième place plus ou moins satisfaisante avec Toyota. Le Toyota Gazoo Racing Team, invaincu en 2021, n'a pas pu faire mieux avec son hypercar GR010.

Le classement selon la balance des performances était trop défavorable pour le seul modèle hybride du peloton et la deuxième place était donc le meilleur résultat possible.

Première victoire en WEC pour Alpine
En revanche, Alpine a pu exulter pour la première fois grâce à la victoire pratiquement sans encombre de Nicolas Lapierre, André Negrão et Matthieu Vaxivière. L'Alpine A480 avec moteur Gibson V8 atmosphérique a mené la course du départ jusqu'à l'arrivée prématurée, à l'exception des différentes phases d'arrêt au stand. Lapierre a également un passeport suisse, mais court toute sa vie sous le drapeau français.

La course a été interrompue prématurément après environ sept heures en raison de l'approche d'une tempête. Auparavant, elle avait été interrompue en raison de l'accident de la deuxième Toyota Hypercar dans la première moitié de la course afin de dégager l'épave et de réparer la piste.

L'Alpine bleue a donné le tempo dès le départ. La Glickenhaus (à gauche), qui a terminé troisième, et les deux Toyota Hypercars blanches et rouges n'ont eu aucune chance (photo : Joao Filipe / DPPI).

Forte performance de Rahel Frey et de ses partenaires
Parmi les autres Suisses présents au départ des deux courses d'endurance de Sebring, aucun n'est monté sur le podium. Louis Delétraz l'a manqué de peu en se classant quatrième en LMP2 lors de la manche du championnat du monde.

La cinquième place de Rahel Frey et de ses deux partenaires en GTE-Am a été remarquable, ce qui en fait l'équipe Ferrari la mieux classée dans cette catégorie de douze voitures.

Classement WEC Sebing Classement général IMSA Sebring

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Fach Auto Tech : Double chance pour la relève

DEUX JEUNES DE 19 ANS DANS DEUX PORSCHE CUPS C'est avec de nouvelles voitures et de nouveaux pilotes que Fach Auto Tech débute la saison 2022 de la Porsche Cup. Les deux jeunes de 19 ans, Alexander Fach et Lorcan Hanafin, peuvent montrer leur talent dans deux championnats.

Alex Fach (à gauche) et Christof Langer s'agenouillent devant la nouvelle Porsche GT3 Cup de Lorcan Hanafin. Derrière Fach se trouvent les deux juniors Fach et Hanafin (photos : Peter Wyss).

Selon le coordinateur de la Supercup Oliver Schwab, seules deux équipes de la Porsche Supercup prennent le temps et la peine de présenter leur équipe lors d'un événement spécial. Fach Auto Tech de Sattel est l'une d'entre elles et l'a fait jeudi soir dans le centre Porsche de Zoug à Rotkreuz, qui avait lancé l'invitation.

Engagement à trois niveaux
Depuis des années, PZ Zug est l'un des fidèles et précieux partenaires de l'équipe schwytzoise, qui s'engagera sur trois niveaux en 2022. La base est la Porsche Sports Cup Suisse pour les clients, le milieu la Carrera Cup Allemagne et le sommet la Supercup.

On ne lésine pas sur le matériel. Alex Fach a fait l'acquisition de huit nouvelles Porsche 992 GT3 Cup, en précisant que les "voitures d'occasion" changent parfois de propriétaire pour un montant supérieur à leur prix neuf. Ce qui montre à quel point les voitures de Cup de la dernière génération sont demandées et à quel point les 30 coupes de marque GT3 de Stuttgart dans le monde entier se portent bien.

Mélange de jeunesse et de routine
En parlant de génération, le duo de tête de l'équipe de pilotes de Fach Auto Tech 2022 est également jeune : Alexander Fach et Lorcan Hanafin ont chacun 19 ans. En Coupe d'Allemagne, le Souabe Christof Langer, un exploitant de terrain de golf de 55 ans, qui fait presque partie de la famille, occupe la troisième voiture, tandis qu'en Supercup, c'est Jukka Honkavuori (29 ans) qui vient de rejoindre l'équipe, tout comme Hanafin.

Deuxième au classement général, le Britannique a été la shooting star de la Porsche Carrera Cup Great Britain 2021, ce qui lui a valu d'être invité à la Porsche Junior Review de fin d'année. Le Finlandais expérimenté a déjà remporté sa première victoire en Porsche GT3 Cup Finlande en 2014 et a participé à la Supercup et à la Carrera Cup Deutschland ces deux dernières années.

Un coup de chance à Dubaï
Le fait qu'Alexander Fach roule dans l'équipe de son père n'allait pas de soi. Au contraire, le double champion suisse de Porsche GT3 avait déjà un contrat prêt à être signé avec une autre équipe pour la Coupe d'Allemagne en janvier, lorsqu'un heureux concours de circonstances s'est produit lors des 24 heures de Dubaï.

Par l'intermédiaire de sponsors suisses, un groupe d'investisseurs de Dubaï s'est intéressé au jeune Schwytzois et lui a offert le double programme. Le budget et les conditions étant ainsi réunis, Alexander a opté pour Fach Auto Tech.

Après qu'Alex Fach a été le chef d'équipe de son fils pendant deux ans et que cette constellation a bien fonctionné, ils font désormais cause commune au niveau international.

Pas de supplément pour le fils
Pour éviter que ses coéquipiers ne soupçonnent un quelconque favoritisme, un autre ingénieur de course spécialisé s'occupe du fils du chef d'équipe, qui prend à son tour Hanafin sous son aile. La saine rivalité au sein de l'équipe doit les pousser à réaliser leurs meilleures performances.

Alors que l'Anglais au sang à moitié irlandais s'est fixé comme objectif de remporter le titre de rookie, le Suisse reste plus prudent quant à ses attentes - même si son objectif est en principe le même.

Alexander Fach : "Il est clair que je vais me mesurer à mon coéquipier et essayer de le battre. Sinon, je ne me suis pas vraiment fixé d'objectif, si ce n'est de continuer à m'améliorer constamment et de faire un pas en avant en tant que pilote de course".

L'attente de Monaco
Passer de la Porsche Sports Cup Suisse au championnat allemand et quasiment mondial dans le cadre de la Formule 1 est déjà un énorme saut.

Au lieu de six, il y a maintenant 16 week-ends avec 20 courses au total, en commençant par la Supercup le 24 avril à Imola - un circuit qu'il connaît bien - et en terminant par la finale allemande dans le cadre de l'ADAC GT Masters le 23 octobre à Hockenheim. Fach jr. attend déjà avec impatience et crainte la première dans le canal des glissières de sécurité de Monaco en mai.

Des attentes réalistes
Pour Alex Fach, la dixième saison en Supercoupe avec son fils dans l'équipe est en tout cas particulière, même s'il ne veut pas le faire savoir à l'extérieur.

Alex Fach : "Sur le circuit, je ne vois plus en Alex le fils, mais un de mes pilotes avec les mêmes obligations. Nous devons nous comporter de manière professionnelle et prendre de la distance les uns par rapport aux autres. J'attends de tous les pilotes qu'ils améliorent leurs performances, qu'ils se développent et se poussent mutuellement".

Ses attentes sont toutefois réalistes. Selon lui, il est dangereux de parler de placement.

Alex Fach : "Dans la liste de départ actuelle, j'ai compté douze à quinze noms qui peuvent monter sur le podium. En fait, mes pilotes n'en font pas partie, mais dans les coupes Porsche, c'est tellement serré que tout est possible".

La Porsche Mobil 1 Supercup débute toujours comme dernière course avant un Grand Prix de Formule 1, comme ici devant des tribunes pleines à Zandvoort.

Qui succède à Alexander Fach ?
La question de savoir qui succèdera à Alexander Fach en tant que champion GT3 de la Porsche Sports Cup Suisse sera également passionnante. Comme le vice-champion Dominik Fischli passe lui aussi à l'international (avec une équipe Porsche en GT World Challenge Endurance Cup), le propriétaire de l'équipe Gregor Burkard, coaché par Marcel Fässler chez Sportec, serait un candidat. Ou le neuf fois champion Jean-Paul von Burg, s'il revient effectivement dans la course.

Peut-être qu'à la fin, l'un des quatre clients de Fach en rira aussi. Peter Hegglin, Alexander Schwarzer, Jan Klingelnberg et Ernst Inderbitzin sont motivés pour donner le meilleur d'eux-mêmes avec leurs voitures neuves dont ils s'occupent chez Fach Auto Tech, et pour courir pour des places de podium.

La saison débutera la semaine prochaine avec les essais officiels sur le circuit Paul Ricard au Castellet et le dernier week-end d'avril avec le premier week-end du PSCS sur le Red Bull Ring en Autriche.

Branche Auto Tech

Porsche Sports Cup Suisse

Conseil pour le week-end : départ de la F1 vers l'inconnu et festival des voitures de sport 🎥

BEAUCOUP DE SPORT AUTOMOBILE A LA TELE ET SUR INTERNET Avec le GP de Bahreïn et le SuperSebring Festival pour voitures de sport aux Etats-Unis, le premier grand week-end de sport automobile de 2022 se profile. Tout est à voir en direct à la télévision ou sur Internet.

Les fans de sport automobile attendent surtout avec impatience la Formule 1, dont les dix équipes s'affrontent avec des voitures entièrement nouvelles (classement et explications dans la vidéo). En raison de la crise de la Corona, l'introduction du nouveau règlement technique a été reportée à 2022. Les équipes ont ainsi disposé d'une année supplémentaire pour mettre en œuvre les règlements.

Une toute nouvelle image
Les points les plus importants sont désormais des ailerons avant et arrière nettement simplifiés avec un design imposé qui génère moins de turbulences d'air. Cela devrait favoriser le drafting et les dépassements.

A cela s'ajoute le retour de l'effet de sol (ground effect). Le nouveau soubassement crée un effet d'aspiration qui permet d'augmenter l'appui sans avoir recours à des systèmes d'ailerons complexes. En outre, la taille des pneus Pirelli est passée de 13 pouces à 18 pouces.

Du côté des moteurs, il n'y a pas de nouveauté majeure, hormis les améliorations apportées par les différents constructeurs dans le cadre de ce qui est autorisé. Ce n'est qu'à partir de 2026 qu'un nouveau règlement sur les moteurs sera en vigueur.

Quelle est la vitesse de la belle Alfa Romeo Sauber C42 ?
Malgré la rigidité supposée du règlement aérodynamique, les designers ont trouvé des approches assez différentes. C'est le cas de Ferrari, avec son nez pointu, et de Mercedes, avec ses caissons latéraux étroits. De manière générale, les nouveaux bolides de GP semblent plus élégants et plus attrayants qu'auparavant.

La C42 d'Alfa Romeo Racing (galerie de gauche), née chez Sauber Motorsport à Hinwil, compte parmi les plus belles. Nous verrons ce week-end si elle est également rapide. La nouvelle recrue Valtteri Bottas (galerie de droite), tout de même dix fois vainqueur de courses de GP et deuxième du championnat du monde en 2019 et 2020, ne devrait pas être en cause. Avec le deuxième pilote Alfa-Sauber, Zhou Guanyu (galerie au centre), la Chine est représentée pour la première fois dans le peloton.

Bluff Mercedes ou désillusion ?
Bien que le champion en titre Max Verstappen ait été le plus rapide au volant de la nouvelle Red Bull Honda lors des essais préliminaires à Bahreïn, sa force et celle de ses adversaires sont très incertaines. Les équipes ont travaillé avec des intentions différentes lors des réglages et ne dévoileront leurs cartes qu'au moment des qualifications.

On verra alors si Mercedes-GP a vraiment encore des problèmes avec Lewis Hamilton, le vainqueur déchu du record, comme l'indiquent les temps au tour réalisés jusqu'à présent. Le véritable rapport de force ne sera révélé qu'après quelques courses.

En direct sur la télévision suisse ou autrichienne
La télévision suisse retransmettra également toutes les courses en direct en 2022. Depuis Bahreïn, Michael Weinmann et l'expert Marc Surer couvriront les qualifications le samedi de 15h50 à 17h10 et la course le dimanche de 15h20 à 18h.

Les téléspectateurs suisses peuvent également suivre les événements sur ORF1, le samedi dès 15h45 et le dimanche avec les news dès 14h40.

Première course du championnat du monde d'endurance le vendredi soir
Le week-end de course débutera vendredi soir, heure européenne, avec le Championnat du monde d'endurance de la FIA dans le cadre de l'événement appelé SuperSebring 2022 en Floride. La première course du championnat du monde d'endurance s'appelle les 1000 miles de Sebring, mais ceux-ci ne seront pas atteints dans la durée de la course, limitée à huit heures.

Nous avons évoqué le plateau de participants avec quelques Suisses (entre autres Sébastien Buemi sur Toyota Hypercar ainsi que Nico Müller, Louis Delétraz, Fabio Scherer et Mathias Beche sur des Oreca LMP2 identiques) dans le Aperçu a déjà été signalé. Le départ de la course sera donné le vendredi 18 mars à 12 heures, heure locale (17 heures CET).

La chaîne sportive gratuite Eurosport1 interviendra en direct à 18h15 pendant 55 minutes et restera ensuite connectée à partir de 21h15 jusqu'à l'arrivée à 1h. Tous les résultats et le livetiming sont disponibles sur ce site. Lien.

Le peloton du WEC à Sebring. Devant, les quatre voitures de la catégorie supérieure Hypercar de Toyota (2), Alpine et Glickenhaus (photo : WEC).

Neel Jani veut succéder à Marcel Fässler
Le samedi 19 mars, la course de 12 heures, qui se déroule pour la 70e fois depuis 1952, constitue le véritable point central de la plus ancienne manifestation de voitures de sport aux Etats-Unis. Du point de vue suisse, elle est particulièrement intéressante cette année.

Comme nous l'avons annoncé, Neel Jani remplace au pied levé Kevin Magnussen, parti chez HaasF1, chez Chip Ganassi Racing. Le Biennois de 38 ans dispose, avec la Cadillac DPi engagée par la top team américaine, d'une voiture gagnante et, avec Earl Bamber et Alex Lynn, de deux collègues pilotes capables de réaliser son potentiel. Le trio s'élancera de la quatrième place de la deuxième ligne.

Le dernier vainqueur suisse au classement général était Marcel Fässler en 2013 avec Audi Sport. La victoire de classe est en jeu pour les "double-partants" Delétraz et Scherer en LMP2 ainsi que pour Philip Ellis sur Mercedes-AMG GT3 dans la catégorie GTD.

La course complète en direct sur Internet
Après les 24 heures de Daytona en janvier, les Twelve Hours of Sebring comptent comme deuxième course de l'IMSA WeatherTech SportsCar Championship et de l'Endurance Cup. Le départ sera donné le samedi 19 mars à 10h40 heure locale (15h40 CET).

En dehors des États-Unis et du Canada, l'organisateur de la série IMSA retransmettra la course en direct sur toute la distance. Vous trouverez le lien direct ici. Les résultats complets sont disponibles sous ce lien Lienle livetiming sous ce lien Lien.

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Championnat du monde d'endurance : suspense avant le début de la saison en Floride 🎥

BEAUCOUP DE NOUVEAUTÉ Comme en 2019, l'archaïque Sebring Raceway accueillera la première course du championnat du monde d'endurance le vendredi et la classique course de 12 heures le samedi, avec une intéressante participation suisse.

 

Le week-end dernier, le Championnat du monde d'endurance de la FIA a entamé sa dixième saison à Sebring avec deux jours d'essais - le fameux prologue (voir la vidéo de Lanky Turtle).

Souvenirs de Marcel Fässler
Le Sebring International Raceway, long de 6019 mètres et parfois très cahoteux, est le berceau de la course de voitures de sport américaine. La première course de 12 heures s'y est déroulée il y a 70 ans et la première course du WEC s'y est tenue il y a dix ans.

En 2012, Marcel Fässler a décroché la pole position avec la plus rapide des trois Audi R18 lors des traditionnelles Twelve Hours of Sebring, qui comptent pour le championnat du monde pour la première fois dans l'ère moderne, mais il ne les a terminées qu'en onzième position après divers problèmes.

Il y a trois ans, les équipes du WRC sont revenues sur le circuit archaïque au cœur de la Floride et ont disputé leur propre course de 1000 miles la veille de la classique américaine. Vendredi prochain, le départ sera donné à 12 heures locales (17 heures CET) pour la même distance, soit huit heures de course au maximum, ce qui marquera le coup d'envoi du championnat du monde 2022.

Le champion en titre Toyota à nouveau avec deux hypercars hybrides
Le champion en titre, le Toyota Gazoo Racing Team, invaincu en 2021, se présente avec ses deux GR010 Hybrid modifiées dans le cadre de ce qui est autorisé. La plus grande modification est le changement de la taille des pneus, qui passent à 18 pouces à l'avant et à l'arrière.

Cela s'accompagne de modifications de la carrosserie afin de maintenir le flux d'air et de rester dans la fenêtre de performance aérodynamique requise. Cela se voit entre autres au déflecteur arrière agrandi et à l'aileron du capot moteur.

Essence de course à partir de biomasse
Le moteur V6 de 3,5 litres lui-même, comme tous les moteurs des voitures du WEC 2022, fonctionne pour la première fois avec du carburant 100 % renouvelable fourni par le fournisseur unique TotalEnergies.

L'Excellium Racing 100 est fabriqué à partir de résidus de vin et de matériaux agricoles. Cela réduit les émissions de CO2 d'au moins 65% et contribue à une plus grande durabilité dans le sport automobile.

Sébastien Buemi veut revenir en tête
Le fer de lance suisse parmi les participants de haut niveau est et reste Sébastien Buemi (galerie du milieu). Le Vaudois vise avec Toyota son troisième titre de champion du monde après 2014 et 2018/19, ainsi que son quatrième triomphe aux 24 Heures du Mans en juin.

L'année dernière, son équipe numéro 8 avait dû céder la place à ses coéquipiers Kamui Kobayashi, Mike Conway et José María López, également vainqueurs du championnat du monde. L'ancien pilote de GP Sauber Kobayashi exerce depuis peu une double fonction de chef d'équipe et de pilote.

Un Japonais remplace un autre Japonais
Pendant ce temps, Kazuki Nakajima, qui s'est retiré de la course, est désormais vice-président de Toyota Gazoo Racing Europe, la base opérationnelle de l'équipe WEC. Nakajima soutiendra l'équipe lors des courses et encadrera son successeur du côté des pilotes, Ryo Hirakawa. Le Japonais, qui a participé au Mans en 2016 et 2017 dans la catégorie LMP2, pilotera l'hypercar #8 aux côtés de Sébastien Buemi et Brendon Hartley.

En attente d'autres adversaires
Les adversaires de Toyota dans la catégorie hypercar sont pour l'instant, comme en 2021, une Alpine à moteur Gibson V8 et une Glickenhaus à moteur turbo du français Pipo, toutes deux sans hybride. Au Mans, une deuxième Glickenhaus 007 LMH viendra s'y ajouter.

Peugeot Sport a besoin d'un temps de développement encore plus long et n'entrera en scène qu'après Le Mans avec sa révolutionnaire 9X8 (hypercar sans aileron arrière). Les choses bougeront vraiment dans la catégorie reine à partir de 2023 avec des constructeurs supplémentaires comme Porsche, Ferrari et Cadillac. En revanche, Audi a provisoirement suspendu son programme LMDh.

Quatre Suisses rapides au lieu de trois en LMP2
La catégorie LMP2, qui comptait 15 Gibson Oreca 07 lors du prologue à Sebring, est la plus représentée quantitativement. Les représentants des pilotes suisses dans trois équipes différentes sont ici Louis Delétraz, Nico Müller, Mathias Beche et, à court terme, Fabio Scherer.

Alors que le champion ELMS Delétraz et le revenant Beche ont une riche expérience en LMP2, le double vice-champion DTM Müller n'a qu'une course WEC à son actif (2017 à Shanghai). Son équipe Vector Sport est également nouvelle dans le monde du WEC.

Le double vainqueur de l'an dernier, Fabio Scherer, passe en revanche à son pendant européen, l'ELMS. A l'origine, il n'était prévu pour lui à Sebring que le départ de la course de 12 heures du samedi, que Delétraz disputera également. Comme Alex Brundle est absent de l'équipe Interpol en raison d'un test corona positif, le pilote d'Engelberg sera engagé à court terme déjà dans la course WEC et le lendemain dans la course IMSA Endurance Cup (alors chez High Class Racing).

Neel Jani dans la Cadillac d'usine au lieu de la Porsche
La catégorie reine des GT, la LMGTE Pro, est petite, mais elle est bien présente, avec deux voitures d'usine de Porsche Motorsport et deux d'AF Corse/Ferrari, ainsi qu'une nouvelle Corvette C8.R (galerie de gauche). Pour la première fois, les Américains se sont inscrits pour une saison complète du WEC et pas seulement pour Le Mans ou des engagements sporadiques comme c'était le cas jusqu'à présent.

Après que Neel Jani n'a plus reçu de convocation GT, bien qu'il ait lutté jusqu'au bout pour le titre mondial en 2021 en tant que partenaire du Français Kevin Estre, la Suisse n'est plus représentée ici.

Le Biennois, quant à lui, s'engage à court terme dans les 12 heures de Sebring, où il remplace chez Chip Ganassi/Cadillac Racing Kevin Magnussen, revenu lui aussi à court terme en Formule 1. Il est bien possible que cela débouche sur autre chose, car Jani n'a pas encore fixé de programme de course pour 2022.

En 2017, Neel Jani s'était élancé de la pole position au volant de l'Oreca LMP2 de Rebellion. Aujourd'hui, le Biennois est au volant d'une Cadillac DPi, qui l'a poursuivi au départ.

Trois pilotes suisses de Ferrari
Dans la catégorie LMGTE Am, chaque équipe doit laisser un pilote bronze et un pilote argent prendre le volant, ce qui signifie que ce sont les non-professionnels qui font la différence.

Ainsi, Christoph Ulrich, la recrue, Thomas Flohr, le pilote expérimenté, et Rahel Frey, l'équipe exclusivement féminine d'Iron Lynx (AutoSprintCH a rapporté). Dans la galerie de droite, on peut voir les trois femmes rapides lors de la reconnaissance du parcours avec leur ingénieur de course.

Entrée dans le WEC de Niki Leutwiler
Bien qu'il ait bientôt 62 ans, Niki Leutwiler veut encore tenter sa chance. Ces dernières années, il a prouvé qu'il était encore rapide en participant à différentes séries GT3 et GT4.

L'entrepreneur polyvalent de Feusisberg connaît la grande scène pour y avoir participé à deux LMP2 au Mans en 2014 et 2016. Avec Matteo Cairoli, pilote d'usine Porsche, comme cheval de trait dans l'équipe Project 1 d'Allemagne, Leutwiler y retournera cet été.

58 heures de course sur six circuits
Il n'y a que six courses au total au calendrier 2022 du WEC, mais cinq sur des circuits classiques de voitures de sport, dont Bahreïn ne fait pas encore vraiment partie, malgré la répétition de la finale.

  • 18 mars : 1000 miles Sebring
  • 7 mai : 6 heures de Spa-Francorchamps
  • 11/12 juin : 24 heures du Mans
  • 10 juillet : 6 heures de Monza
  • 11 septembre : 6 heures de Fuji
  • 11 novembre : 8 heures de Bahreïn

La course de Sebring sera retransmise en direct à la télévision sur Eurosport 1 le vendredi 18 mars de 19h à 00h30. Un timing en direct et les résultats complets de toutes les courses de Sebring sont disponibles sur ce site. Lien.

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Nico Müller : "Un honneur de rouler avec Valentino Rossi" 🎥

CINQ COURS D'ENDURANCE GT3 Nico Müller disputera les cinq courses d'endurance du GT World Challenge Europe en tant que partenaire du légendaire champion du monde de moto Valentino Rossi dans l'équipe championne WRT de Belgique sur une Audi R8.

 

Valentino Rossi lors d'une courte interview en anglais et lors des premiers essais de l'Audi WRT à Valence - bien sûr avec le numéro 46, comme en MotoGP, conformément à son statut.

 

Après s'être retiré du sport motocycliste, Valentino Rossi poursuit sa carrière en voiture de sport GT3. L'Italien connaît cette catégorie pour l'avoir pratiquée dans diverses courses d'endurance, notamment avec l'équipe Kessel Racing, partenaire de Ferrari, lors des 12 heures d'Abu Dhabi.

Départ dans la catégorie reine GT3
Pour son avenir sur quatre roues, "Vale" ne veut que le meilleur - et il l'obtient dans le GT World Challenge Europe. L'équipe belge WRT, actuellement championne, engage plusieurs Audi R8 LMS evo 2 et en occupe une avec Valentino Rossi et le pilote belge officiel d'Audi, Frédéric Vervisch, dans le championnat complet.

Lors des cinq courses d'endurance (Endurance Cup), Nico Müller sera le troisième homme. Selon lui, le souhait de Rossi était d'avoir deux professionnels comme partenaires et de prendre le départ dans la catégorie supérieure Pro.

Un calendrier de courses plein et parfaitement rempli
Pour le Bernois, qui a récemment fêté ses 30 ans et qui sera donc au départ de trois championnats en 2022, cette constellation signifie plus que tous les autres couples d'endurance jusqu'à présent.

Nico Müller : "J'avais vraiment envie de participer à ce projet, car le calendrier s'accorde parfaitement avec le DTM et le championnat du monde d'endurance au volant d'une voiture LMP2. Rossi est une légende et Audi Sport a manifestement pensé qu'avec Vervisch, j'étais le bon partenaire d'équipe pour lui. C'est un honneur de pouvoir rouler avec lui. Pour moi, il est un héros du sport automobile depuis l'enfance".

Nico Müller se réjouit de la saison à venir dans trois championnats différents (photo : Burkard Kasan).

Rossi a besoin d'un peu de temps
Le Suisse est conscient que tous les regards seront tournés vers cette super-équipe. Les attentes à l'égard de tous sont élevées, mais il les tempère encore un peu.

Nico Müller : "Vale est un type cool et très sympathique. Il a une super vitesse de base, mais il a certainement besoin d'un peu d'expérience. Nous devons rester réalistes, ce ne sera pas facile pour nous jusqu'à ce qu'il trouve les derniers dixièmes".

Première apparition officielle la semaine prochaine
Nico Müller ne doute pas que cela se produira. Rossi a déjà effectué plusieurs journées d'essais, dont la dernière cette semaine avec lui.

En début de semaine prochaine, ils participeront aux essais officiels du GTWC au Castellet et poseront ensemble pour la première fois devant les photographes.

La saison débutera les 2 et 3 avril avec la première course d'endurance de trois heures à Imola.

Jusqu'à présent, il n'existe qu'une seule photo commune avec les casques de course des trois coéquipiers. A l'avant, celui de "Vale", à l'arrière, à gauche et à droite, ceux de Vervisch et de Müller.

w-racingteam.com

gt-world-challenge-europe.com

 

 

Drift Force : Toyota Suisse annonce la couleur

PLUS DE SOUTIEN Toyota étend sa coopération avec "The Drift Force" d'Emmetten. Outre deux GR Yaris comme véhicules d'équipe, Toyota Suisse offre son soutien pour l'engagement en course d'une GR Supra aux Etats-Unis.

Les entrepreneurs et propriétaires de l'équipe Yves Meyer (à gauche) et Joshua Reynolds (à droite) se sont réjouis de la visite de Christian Künstler (CEO, Toyota Suisse) et des deux nouvelles Toyota GR Yaris.

A partir du 1er mars 2022, l'équipe de drift d'Emmetten sera l'ambassadrice officielle de la marque Toyota Gazoo Racing. Dans le cadre de l'extension du partenariat déjà existant au niveau national, Toyota Suisse fournit deux Toyota GR Yaris flambant neuves comme véhicules d'équipe.

Un autre projet soutenu par Toyota Suisse est la Toyota GR Supra. Celle-ci est utilisée dans la Formula Drift américaine et dans diverses autres séries de course.

Dériveurs expérimentés
Yves Meyer est actif en tant que chef de projet et Joshua Reynolds en tant que directeur de Drift Force GmbH. Ils organisent aussi régulièrement des événements de drift et des cours en Suisse et en Europe.

De plus, ces deux entrepreneurs passionnés de course automobile sont des pilotes accomplis et ont déjà remporté des succès remarquables dans différentes séries de courses. En 2019, ils ont fondé l'équipe Drift Force Racing et ont lancé un an plus tard le projet Formula Drift, qui consiste à s'engager dans la plus importante série de drift au monde, aux États-Unis.

Yves Meyer participe depuis des années à des événements tels que la finale intercontinentale de la FIA 2019 au Japon avec une Toyota Supra. Pour 2022, une nouvelle voiture de course sera construite.

Nouvelle expérience pour le chef
En février, Christian Künstler (CEO, Toyota AG) a rendu visite à Drift Force à Emmetten pour la remise des véhicules de la nouvelle Toyota GR Yaris. A cette occasion, il a pu s'initier sur place au monde du drift. L'enthousiasme suscité par cette coopération est très grand de part et d'autre et s'accompagne de beaucoup d'émotions.

Plus d'espace sur le nouveau site
Le nouveau quartier général de Drift Force est actuellement en construction à Emmetten. Meyer et Reynolds y proposent au public de jeter un coup d'œil dans les coulisses du sport automobile. Le nouveau bâtiment offre de la place pour trois places d'atelier, l'entreposage des véhicules de sport automobile des clients et des locaux administratifs.

L'accent est clairement mis sur la technique du sport automobile pour les véhicules de drift et de circuit les plus divers. L'offre est complétée par des produits et des services techniques et optiques de tuning.

toyota.ch

thedriftforce.com

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Emil Frey Racing : nouveau défi en Allemagne 🎥

ENTREE DANS L'ADAC GT MASTERS Emil Frey Racing s'engage dans de nouvelles voies. L'équipe de Safenwil fait son entrée dans l'ADAC GT Masters avec trois Lamborghini Huracán et participe également aux cinq courses d'endurance du GT World Challenge Europe.

 

Tous les pilotes et le calendrier de l'Emil Frey Racing sont brièvement présentés dans la vidéo.

 

L'équipe participera donc à douze week-ends de course au cours de la saison 2022, soit deux de plus que l'année précédente. La première course de la GT World Challenge Europe Endurance Cup aura lieu le premier week-end d'avril. Trois semaines plus tard, la saison des GT Masters débutera à Oschersleben.

Un autre changement pour Emil Frey Racing en 2022 sera les numéros de course, avec deux des trois Huracán GT3 EVO reflétant l'héritage de Lamborghini. Cette année, les numéros #19 et #63 seront utilisés en référence à la création de Lamborghini en 1963, tandis que le #14 - le chiffre porte-bonheur du chef d'équipe d'Emil Frey Racing, Lorenz Frey-Hilti - restera sur la troisième voiture.

De nouveaux défis et une nouvelle orientation pour la saison
L'entrée de l'équipe dans l'ADAC GT Masters est un nouveau défi passionnant pour les pilotes comme pour les ingénieurs, notamment en ce qui concerne le règlement sur les pneus. Contrairement au GT World Challenge Europe, les pneus du GT Masters ne peuvent pas être préchauffés. Cela signifie que l'on accorde beaucoup plus d'importance au réglage optimal et au bon équilibre pour les pilotes, ce qui est décisif pour un bon résultat.

Alors que le GT Masters représente de nouveaux défis, l'équipe connaît bien le GT World Challenge Europe, après avoir remporté la Silver Cup en 2021 dans le classement des pilotes et des équipes, ainsi que la Silver Cup dans la Sprint Cup et l'Endurance Cup.

Toujours avec le soutien de l'usine Lamborghini
Pour la saison 2022, Emil Frey Racing pourra à nouveau compter sur l'expérience et le talent de l'équipe de pilotes d'usine de Lamborghini Squadra Corse et bénéficiera également du soutien de l'usine pour le reste.

Mirko Bortolotti et Albert Costa prendront le départ du GT World Challenge avec le numéro 63, en compagnie du pilote de l'équipe de l'année dernière, Jack Aitken. Aitken et Costa participeront également ensemble aux GT Masters dans la même voiture.

Le pilote junior Arthur Rougier, récemment annoncé pour la Lamborghini GT3, restera chez Emil Frey Racing pour une deuxième saison et sera épaulé par les pilotes d'usine Franck Perera (GT Masters) et Giacomo Altoè (GT World Challenge). Rougier participera à nouveau au championnat Esports du GT World Challenge Europe, qu'il a remporté la saison dernière.

Après une saison 2021 révolutionnaire, l'étoile montante finlandaise Konsta Lappalainen s'alignera dans les deux championnats avec le numéro 14, ce qui lui permettra d'étendre ses succès en GT. Avec Aitken, le jeune homme de 20 ans a obtenu l'an dernier une quatrième place au classement général du GT World Challenge Europe et une troisième place dans la catégorie Pro.

Les trois Lamborghini de Safenwil sont prêtes pour l'engagement en Allemagne.

Quatre nouveaux coureurs dans l'équipe 2022
Cette saison, il y a quatre nouveaux pilotes chez Lamborghini Squadra Corse : le talentueux Autrichien Mick Wishofer court avec Lappalainen dans l'ADAC GT Masters, tandis que le Français Léo Roussel participe avec Rougier et Altoè à la GT World Challenge Europe Endurance Cup.

L'ancien pilote de formule Wishofer a de l'expérience en GT Masters, où il a remporté une victoire et deux autres podiums en 2020. Roussel, qui a été sacré champion de l'European Le Mans Series en 2017 dans la catégorie LMP2, quitte Audi après être monté deux fois sur le podium l'an dernier.

Le Sud-Africain Stuart White, qui a piloté une Bentley avec CMR l'an dernier, engagera lui aussi sa Lamborghini dans le GT World Challenge cette année. Le dernier pilote dans le cockpit de la #19 sera annoncé en temps voulu.

Le nouveau site web de l'ERA est en ligne
Emil Frey Racing présente, en même temps que l'annonce de la saison, son tout nouveau site web, qui se présente sous une forme entièrement nouvelle, moderne et sportive.

emilfreyracing.com

Formule 1 : Voici à quoi ressemble la nouvelle Alfa Romeo Sauber C42 🎥

L'ESPOIR DE HINWIL Ce n'est que dimanche matin que l'Alfa Romeo Sauber F1 Team a retiré la housse de la nouvelle C42. Entièrement redessinée à Hinwil, la voiture arbore un design conçu par Centro Stile.

L'Alfa Romeo F1 Team ORLEN C42, nom de la nouvelle voiture de course de Hinwil, est la première construction soumise au nouveau plafond budgétaire.

 

Comme toutes les autres voitures concurrentes, elle a dû être conçue et construite selon un tout nouveau règlement technique. Les principaux changements concernent l'aérodynamique et le soubassement. De plus, les voitures de la nouvelle génération roulent désormais sur des pneus Pirelli de 18 pouces.

Hommage à Alfa Romeo et Sauber Motorsport
La C42, à l'allure élégante, a été conçue sous la direction du directeur technique Jan Monchaux. À l'arrière, un moteur Ferrari perfectionné dans le cadre des possibilités autorisées fonctionne comme auparavant.

Le design a été conçu dans le célèbre Alfa Romeo Centro Stile. Il doit rappeler l'histoire de la marque italienne ainsi que celle de Sauber Motorsport à Hinwil, où l'on fêtera en 2022 les 30 ans de la division Formule 1.

Nouveau duo de pilotes
Le nouvel espoir de Hinwil sera confié à un nouveau duo de pilotes, le Finlandais Valtteri Bottas, dix fois vainqueur de GP et vice-champion du monde, et le Chinois Zhou Guanyu. Ce dernier, jusqu'ici pilote de Formule 2, est le seul rookie du plateau de 2022.

Le Polonais Robert Kubica, qui a amené le groupe minéralier Orlen comme sponsor, est comme jusqu'à présent un pilote de réserve parfois tout à fait nécessaire.

Plus de points de championnat du monde, s'il vous plaît
Les essais de la semaine dernière, au cours desquels la C42 n'était visible qu'en couleurs de camouflage, n'étant pas encore très significatifs en termes de temps, ses qualités ne seront révélées que lors des qualifications du premier GP de Bahreïn, les 19 et 20 mars.

L'objectif pour 2022 est de passer de la neuvième place au championnat du monde des constructeurs au milieu du peloton. Nul doute que Valtteri Bottas, jusqu'ici pilote de GP Mercedes, révélera sans ménagement si la C42 a le potentiel pour y parvenir.

Zhou Guanyu (avec Masde), Robert Kubica et Valtteri Bottas ont testé la nouvelle C42 pour la première fois cette semaine à Barcelone.

propre-groupe.com

Christian Wasserfallen : "L'interdiction des circuits n'est plus légitime" 🎥

INTERVIEW AVEC LE CONSEIL NATIONAL DU PLR Le Parlement se prononcera bientôt sur une proposition du conseiller national PLR Christian Wasserfallen visant à lever l'interdiction des circuits en Suisse. Dans cette interview, le Bernois donne ses arguments.

 

L'interdiction des circuits et l'exception pour la Formule E ont fait l'objet d'un reportage de la NZZ en amont de l'E-Prix de Zurich 2018.

 

Ce n'est pas la première tentative, après bientôt 67 ans, de lever l'interdiction des courses en circuit imposée après le grave accident du Mans en 1955. Pourquoi y parvenir enfin en 2022 ?

Christian Wasserfallen : Lors de sa séance de printemps, la commission des transports du Conseil national s'est prononcée sur la révision de certains articles de la loi sur la circulation routière. C'est donc une bonne occasion de traiter également l'article 52 al. 1 et 2 de la LCR concernant l'interdiction des courses sur circuit. Pour les deux courses de Formule E, il fallait une autorisation exceptionnelle du Conseil fédéral. Or, il est absurde que d'autres organisateurs potentiels doivent à chaque fois demander une dérogation à la Confédération, car c'est en fait le canton qui devrait être l'autorité d'autorisation. De nos jours, il n'est plus possible d'invoquer des raisons de sécurité, car le sport automobile n'est nulle part aussi sûr pour les participants et les spectateurs que sur les circuits.

Ce n'est pas l'intérêt des spectateurs qui devrait faire défaut...

Les courses de Formule E à Zurich et à Berne ont été un succès populaire. Par exemple, à Hockenheim, il y a toujours d'innombrables fans suisses dans les tribunes et le paddock. Malheureusement, les pilotes suisses ne peuvent jamais participer à des courses dans leur propre pays, ce qui équivaut pratiquement à l'interdiction d'un sport ou, pour les pilotes professionnels, à une interdiction d'exercer leur métier.

Vous êtes donc confiant quant à l'aboutissement de cette demande ?

Il n'y a plus de nécessité ni de légitimité à une interdiction qui n'existe pratiquement qu'en Suisse dans le monde. Cette vieille tresse doit être coupée. Je pense que cette prise de conscience est là et j'espère que le Conseil national lors de la session de printemps, puis le Conseil des Etats, approuveront.

Ne vous attendez-vous pas à une résistance en matière de politique climatique ?

Le sport automobile, grâce à l'utilisation de carburants synthétiques et de technologies de pointe, émet de plus en plus de CO2-neutre. Chaque organisateur doit en outre, lors de sa demande, formuler clairement un bilan global d'un tel événement et répondre à certaines exigences, tant sur le plan économique qu'environnemental. Qu'une liaison de transports publics soit par exemple garantie et qu'il n'y ait pas de nuisances sonores excessives. Il existe de nombreux critères à respecter dans le cadre d'un projet concret. Ceux-ci relèvent de la responsabilité d'un organisateur. Ensuite, c'est aux cantons d'accorder ou de refuser l'autorisation.

Le conseiller national Christian Wasserfallen assume sa préférence pour le sport automobile et s'engage désormais en sa faveur au Parlement.

Où devrait-il y avoir des courses sur circuit en Suisse ?

Les courses dans les villes, comme avec la Formule E, ne sont certainement pas un modèle d'avenir, car elles sont très coûteuses. Je vois plutôt des aérodromes abandonnés, des installations militaires désaffectées ou des zones industrielles isolées comme lieux de compétition. Peut-être qu'un investisseur se risquera à réaliser un projet de circuit lorsque cet article de loi sera enfin abrogé. Tout doit rester ouvert. Réjouissons-nous de voir ce qui va naître.

Quel genre de courses voyez-vous ? Les DTM auxquels vous avez déjà assisté ?

Oui, j'aime le DTM et les séries qui l'entourent, où de nombreux Suisses sont toujours bien placés. Le DTM est l'une des séries les plus importantes d'Europe, une boîte relativement grande. Un ADAC GT Masters, des coupes de marque, des séries TCR, des courses de juniors avec des voitures de formule, des courses de motos, etc. conviendraient certainement.

Vous engageriez-vous pour cela ?

Il y a déjà eu des demandes pour de telles courses, mais on y a renoncé à cause d'autres problèmes. Si, après la levée de l'interdiction, il y avait un projet mûr pour un événement en Suisse, je m'y engagerais volontiers. Si nous sommes capables d'organiser en Suisse la Formule E, des étapes du Tour de France ou du Tour de Suisse, nous pouvons aussi organiser un événement de sport automobile.

A l'avenir, ce n'est plus la Confédération qui devra autoriser les courses sur circuit comme l'E-Prix Berne 2019, mais le canton concerné.

wasserfallen.news

 

 

Formule 1 : Nico Müller complète l'équipe de la SRF

MARC SURER DE NOUVEAU PARTICIPANT Lors de la saison 2022, SRF retransmettra à nouveau tous les GP de Formule 1 en direct. Le pilote DTM Nico Müller et Oliver Sittler, jusqu'ici commentateur de sport automobile sur Eurosport, commenteront désormais pour la télévision suisse.

Une nouvelle mission passionnante attend Nico Müller au micro de la SRF (photos : SRF/Oscar Alessio).

Dans un mois environ, la Formule 1 débutera sa nouvelle saison. Le coup d'envoi sera donné le week-end des 19 et 20 mars 2022 dans l'Etat désertique de Bahreïn. Dès le début de la saison, SRF couvrira comme d'habitude toutes les courses et les qualifications en direct.

Nico Müller et Oliver Sittler seront désormais les commentateurs. Ils succèdent à Michael Stäuble, qui a pris sa retraite après 33 ans passés à la SRF. Sittler fera sa première apparition au micro de la SRF le week-end des 26 et 27 mars lors du GP d'Arabie Saoudite.

Beaucoup de diversité dans la vie professionnelle de Müller
Müller sera entendu pour la première fois en tant que commentateur le week-end des 23 et 24 avril lors du GP d'Émilie-Romagne. Il interviendra ensuite lorsque les dates de la F1 ne se chevaucheront pas avec celles du DTM et du WEC, où le Bernois court après des points en tant que pilote de course.

Nico Müller : "Pouvoir vivre et transmettre en même temps notre sport du point de vue du commentateur à l'apogée de ma carrière active m'honore beaucoup. En tant que pilote de course et passionné de F1, je me réjouis énormément de la saison 2022".

Des professionnels expérimentés
L'Allemand Oliver Sittler (galerie de gauche) travaille depuis 2000 comme commentateur TV indépendant, présentateur, intervieweur et speaker de piste dans le sport automobile. En dernier lieu, ce natif de Würzburg a travaillé pendant douze ans pour la chaîne de télévision Eurosport, où il a commenté les 24 heures du Mans, la Formule E et la Porsche Supercup.

Michael Weinmann (galerie au centre) fait toujours partie de l'équipe SRF dans la catégorie reine du sport automobile. Il commentera désormais les GP en alternance avec Müller et Sittler. De plus, Marc Surer (galerie à droite) continuera à soutenir les commentateurs lors de certaines courses en tant qu'expert SRF.

"Ils vont enrichir nos transmissions en direct"

Dani Bolliger, responsable du direct chez SRF Sport : "Nous considérons les changements au sein de notre équipe de Formule 1 avec un œil qui rit et un œil qui pleure. Avec une larme, parce que Michael Stäuble a marqué de manière déterminante la couverture médiatique de SRF sur les circuits du monde entier pendant trois décennies. Nous lui accordons de tout cœur une retraite bien méritée, mais il nous manquera en tant que commentateur et collègue compétent. D'autre part, nous nous réjouissons de l'arrivée de Nico Müller et d'Oliver Sittler, qui enrichiront nos retransmissions en direct de leurs compétences en matière de sport automobile. Le public peut se réjouir de la prochaine saison de Formule 1 sur SRF".

srf.ch

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