La Porsche Cup Suisse : Le championnat à Misano 🎥

TITRE Avec deux nouvelles victoires de manche, Johannes Kapfinger a couronné sur le circuit de l'Adriatique sa saison magistrale en GT3 Cup suisse. Son frère jumeau Michael s'est imposé de manière tout aussi souveraine en Open GT.

 

La finale de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse pourrait également entrer dans l'histoire comme le festival Kapfinger. Sur le Misano World Circuit Marco Simoncelli, Johannes Kapfinger a empoché le maximum de points dans la GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse. Son frère jumeau Michael l'a imité en décrochant la pole position et deux victoires de manche dans le peloton des Open GT.

On ne peut pas faire mieux
Le pilote de promotion du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG (galerie à gauche et au centre) a fêté son titre en GT3 Cup sur mesure. Au volant de la Porsche 911 GT3 Cup d'environ 510 ch de la génération actuelle 992 des onze voitures, Johannes Kapfinger s'est assuré la pole position, a remporté les deux manches et a réalisé à chaque fois le meilleur tour en course. Le jeune homme de 20 ans, originaire de Passau, a ainsi dépassé toutes les attentes.

Lors de la première course, Kapfinger n'a brièvement cédé sa place à l'Italien William Mezzetti que lors du tour de départ. Alexander Schwarzer (galerie à droite) a vu le drapeau à damier en troisième position. Le double vainqueur du Mugello a toutefois écopé de dix secondes de pénalité, ce qui l'a relégué à la cinquième place derrière Marc Arn et Peter Hegglin. L'Allemand a également remporté le deuxième sprint avec 7,4 secondes d'avance sur Mezzetti, suivi par Hegglin, Burkard et Schwarzer. Ce dernier, ancien diplômé du Porsche Track Experience, est vice-champion de la GT3 Cup.

Johannes Kapfinger : "C'était une fin de saison parfaite. Le titre de la GT3 Cup signifie beaucoup pour moi. Il va m'ouvrir des portes importantes pour la suite de ma carrière de pilote".

Un duel passionnant pour le titre GT4
La décision pour la victoire finale dans le groupe GT4 MR entre Alexandre Mottet et Patrick Schetty est entrée dans la dernière ligne droite à Misano. Mottet, le tenant du titre, s'est rendu sur la côte adriatique italienne avec un point d'avance et avait également pris une courte avance lors des qualifications avec sa Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport MR de 425 ch. Lors du premier sprint, Schetty (galerie inférieure à gauche) a toutefois terminé troisième de sa catégorie devant Mottet et a ainsi pris la tête du classement.

Lors de la deuxième course, seul Patrick Hofmann, au volant d'une 718 GT4 CS RS, a franchi la ligne d'arrivée plus tôt que le vainqueur de la classe 11, Schetty, tandis que Mottet a dû se contenter de la sixième place. Schetty (au centre du podium) était donc le nouveau champion du groupe GT4 MR avec sa voiture préparée par Amag First Rennsport.

Seul participant de la classe 12, Alexander Walker a franchi la ligne d'arrivée en dixième position avec sa 718 Cayman GT4 Clubsport sans package MR. Il n'a toutefois pas pu contester le titre de Pierre Hirschi - qui n'était pas présent à Misano - dans le groupe GT4 Compétition.

Tous des capucins ou quoi ?
Dans le groupe Open GT des voitures de sport Porsche avec aides à la conduite, Michael Kapfinger, le frère jumeau du champion GT3, s'est imposé à deux reprises. Avec Michael Joos, ils ont également remporté la course nocturne de deux heures qui a clôturé la saison. Les meilleurs pilotes de Cayman, Patrick Hofmann et Alex Fontana, se sont classés 19e au général avec le modèle RS. Ils ont été suivis de près par Remo Stebler et Yannick Mettler dans la 718 Cayman GT4 Clubsport MR. La course ne comptait plus pour le championnat.

Garski obtient le titre de la régularité sans combattre
Le nouveau et ancien champion de la Porsche Drivers Competition s'appelle Nicolas Garski. Au volant de sa 991 GT3 (galerie inférieure à droite), il était le seul à prendre le départ des deux manches du classement Chrono, mais il n'avait pas à craindre d'opposition. Dans la catégorie Classic sans instruments, Heinz Schuoler a remporté l'épreuve de régularité sur cinq tours devant Tommy Eriksson et Marius Hutmacher. Eriksson a ensuite triomphé à son tour devant Kurt Spycher et Schuoler sur neuf tours. La lutte pour le titre de vice-champion s'est jouée entre Xavier Penalba et Peter Meister. Les cinquième et sixième places ont finalement suffi à Penalba pour s'imposer avec un point d'avance.

Résultats Porsche Cup Suisse Misano

porschemotorsportclubsuisse.ch

 

Porsche Cup Mugello : du débutant au double vainqueur 🎥

APPLAUSE POUR ALEXANDER SCHWARZER Le diplômé du Porsche Racing Experience a remporté ses deux premières courses GT3 lors du cinquième meeting de la Porsche Sports Cup Suisse au Mugello.

 

Alexander Schwarzer a couronné sa formation de pilote de course par deux premières places en GT3 Cup. Au Mugello, le diplômé du Porsche Racing Experience (galerie de gauche) a d'abord remporté le sprint sur 13 tours, avant de s'imposer également en classe 1 lors de la course d'endurance sur une distance de 100 miles. Dans les deux compétitions, l'Allemand a souligné son talent au volant de la Porsche 911 GT3 Cup de la génération actuelle 992 (galerie du milieu) d'environ 510 ch, qui est utilisée dans cette catégorie sans aides électroniques à la conduite, en réalisant à chaque fois le meilleur tour en course.

Départ difficile pour le poleman

Johannes Kapfinger, pilote de promotion du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, avait pris le départ du sprint en pole position (galerie à droite). Après plusieurs contacts avec des tiers, le Passauer n'est toutefois revenu qu'en quatrième position du premier tour. Il est repassé devant Peter Hegglin au troisième tour, puis a pu dépasser l'Italien William Mezzetti au huitième tour et se lancer à la poursuite de Schwarzer. A l'arrivée, il manquait toutefois 3,2 secondes au favori pour le titre sur le vainqueur. Mezzetti a terminé troisième devant Gregor Burkard et Marc Arn.

Décision sur le titre ajournée

Kapfinger n'a pas profité de sa pole de classe pour la course d'endurance d'une heure : Après un changement de frein de routine, la pression de freinage ne pouvait plus être établie, raison pour laquelle le leader du classement a renoncé à prendre le départ. Il a été remplacé par Alexander Schwarzer, qui a réussi à conserver la tête de sa catégorie pendant toute la durée de la course et a terminé à la quatrième place du classement général. Gregor Burkard s'est rapproché de lui à 3,2 secondes dans les derniers mètres. Les autres positions étaient occupées par William Mezzetti, Peter Hegglin, Marc Arn et Christof Langer. Le titre ne sera décidé que le 29 octobre à Misano.

Le frère jumeau peut aussi le faire

Michael Kapfinger, le frère jumeau de Johannes, a remporté la course de sprint dans le groupe Open GT, qui comptait de nombreux participants, devant l'Américain Dustin Blattner. Tous deux pilotaient une 911 GT3 Cup actuelle avec ABS de course. En compagnie de Dieter Svepes, Kapfinger a dû laisser la place à ses compatriotes allemands Sebastian Schmitt et Dominik Schraml dans la course d'endurance.

Mottet et Schetty prolongent la lutte pour le titre

Alexandre Mottet contre Patrick Schetty - la lutte pour le titre dans la classe 11 du groupe GT4 Clubsport est passée à la vitesse supérieure au Mugello. Au volant de leur Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport de 425 ch équipée d'un package Manthey, les deux adversaires se sont élancés dans la course de sprint depuis les 3e et 4e places. Dès le tour de départ, ils ont dépassé le poleman Remo Stebler (galerie inférieure à gauche) et "Gioga". Le leader du classement Mottet a pu s'imposer de justesse contre Schetty jusqu'à l'arrivée. Stebler a terminé troisième devant Detlef Schmidt et Gilbert Denzer, tandis que "Gioga" a été relégué loin derrière suite à un problème.

Dans la course d'endurance, Schetty (galerie inférieure, au centre) a terminé quatrième de sa catégorie, tandis que Mottet a dû abandonner après le 18e tour. Le duo Antonio Garzon et Antoine Leclerc a remporté la victoire, mais en tant qu'invité, il ne compte pas pour le championnat. Remo Stebler a pris la deuxième place et a ainsi remporté tous les points devant Gilbert Denzer.

Deux maîtres de la précision

L'homme du jour de la Porsche Drivers Competition s'appelle Xavier Penalba au Mugello. Au volant de sa 911 GT3 RS de la génération 991 (galerie en bas à droite), il a réalisé le plus petit écart par rapport à son propre temps moyen au tour dans les épreuves de régularité courtes et longues du classement Classic. Lors de la première manche, Penalba a devancé Jens Puhlfürst et Marius Hutmacher sur cinq tours. Pour la deuxième course, huit des neuf tours ont été pris en compte. C'est là que Penalba s'est imposé face à Kevin Lattion, Manfred Cathomas et Tommy Eriksson. Dans le classement chrono, qui autorise les aides électroniques, Nicolas Garski s'est imposé deux fois devant Fide Scheer.

porschemotorsportclubsuisse.ch

Porsche Cup Monza : des pilotes invités imbattables 🎥

VICTOIRE DES PROFESSIONNELS Le quatrième week-end de la Porsche Sports Cup Suisse 2023 à Monza était placé sous le signe de quatre pilotes GT3 invités, dont l'ex-champion Alexander Fach. Une fois de plus, Johannes Kapfinger a remporté la totalité des points pour le classement suisse.

 

La GT3 Cup a eu le plaisir d'accueillir des invités de marque à Monza. Avec Alexander Fach - champion en 2020 et 2021 - et ses coéquipiers Morris Schuring des Pays-Bas et Gustav Burton de Grande-Bretagne, trois participants de la Porsche Mobil 1 Supercup ont profité de la première course pour se préparer à leur finale de saison dans le cadre du GP d'Italie en septembre. A cela s'ajoutait l'Israélien Ariel Levi, un homme rapide issu de la Porsche Carrera Cup allemande.

Les quatre se sont départagés les premières places. Alors que Schuring a remporté une victoire départ-arrivée, Fach a dû s'avouer vaincu de justesse, à 1,330 seconde près. Une semaine plus tôt, le Schwytzois avait fêté sa première victoire en Supercup à Silverstone. La troisième place est revenue à Burton, qui a réussi à terrasser Levi dans le deuxième tour (podium galerie supérieure à gauche).

Du mouvement derrière le quatuor de tête
Johannes Kapfinger a franchi la ligne d'arrivée en cinquième position derrière ce quatuor qui n'est pas pris en compte pour le championnat et a pu se réjouir d'avoir marqué tous les points. Derrière le pilote de promotion du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, les choses se sont animées.

Après les abandons d'Alexander Schwarzer, de Peter Hegglin et de l'invité américain Anthony Imperato, William Mezzetti s'est hissé à la 6e place derrière Kapfinger et devant Greg Burkard.

De l'arrière au podium
Lors de la deuxième course de sprint, les participants inscrits à la GT3 Cup sont restés pratiquement entre eux. Seul Ariel Levi (galerie supérieure au centre) a relevé le défi et s'est imposé depuis la pole position avec une très légère avance de 0,685 seconde sur Johannes Kapfinger (galerie supérieure à droite). Le pilote de Passau n'avait toutefois aucune raison de risquer quoi que ce soit, car l'Israélien ne jouait aucun rôle dans ses ambitions de championnat.

Alexander Schwarzer, qui s'est élancé de la dernière ligne comme Peter Hegglin avec des pneus de course Michelin neufs, a réalisé une formidable remontée. Le diplômé de la Porsche Racing Expierence a terminé quatrième et troisième du classement CH derrière Mezzetti, Hegglin sixième derrière Marc Arn.

Michael Kapfinger, le frère jumeau de Johannes, a remporté la première course Open GT avec la 911 GT3 Cup actuelle (galerie inférieure à gauche) devant Jörg Dreisow dans la 911 GT3 R de la génération 991. Dans la deuxième manche, tous deux ont dû s'avouer vaincus par l'Américain Dustin Blattner. Les pilotes suisses les plus rapides ont été Philipp Hagnauer (991 GT3 Cup), cinquième de la première manche, et Enzo Calderari/Philippe Menotti (991 GT3 R) dans la deuxième.

Deux victoires en GT4 pour Mottet
Dans le peloton des différentes voitures de sport GT4, Alexandre Mottet s'est imposé à deux reprises au volant de la Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport équipée du package Manthey (galerie inférieure au milieu). Le poleman Jens Richter a dû abandonner sa voiture lors du premier sprint peu après le départ, ce qui a permis à Mottet de prendre la tête de la course et du championnat.

L'ancien leader Patrick Schetty a pris la deuxième place devant Detlef Schmidt et Patrick Wäger, tandis que Markus Lietzau et Remo Stebler ont dû abandonner prématurément. Lietzau, jusqu'ici deuxième du classement, est également resté sur la touche lors du deuxième sprint. Mottet a quant à lui remporté son duel avec Schetty. Remo Stebler, parti en 11e position, a pris la quatrième place.

Une vitesse régulière pour deux victoires de manche
Tommy Eriksson semble être définitivement arrivé à la Porsche Drivers Competition. A Monza, il s'est assuré à deux reprises la première place dans le classement Classic. Au volant de sa Porsche 911 GT3 RS de la génération 997 (galerie inférieure à droite), il ne s'est autorisé qu'un écart de 1,16 seconde par rapport à son propre temps moyen de 2:17,05 minutes lors de la plus courte épreuve de régularité de cinq tours. La deuxième place est revenue à Pascal Godel, devant Peter Meister. Les deux hommes s'étaient partagés les victoires à Imola.

Lors de la course plus longue, pour laquelle huit manches ont été comparées, la différence entre Eriksson était de 1,28 seconde. Cette fois, Meister a pris la deuxième place et Godel la troisième. Dans le classement chrono, Nicolas Garski a d'abord été battu par Virgil Keller, puis a inversé l'ordre lors de la deuxième manche.

porschemotorsportclubsuisse.ch

Driftsport : un spectacle unique à Seelisberg 🎥

PREMIÈRE RENCONTRE Les 21 et 22 juillet, l'Eventcenter Seelisberg propose un spectacle qui n'a pas été vu depuis longtemps. Pour la première fois depuis 2017, Yves Meyer et son équipe organisent une course de drift.

 

Les Drift Series d'Allemagne (Drift.fr) viendra en juillet en Suisse centrale et organisera sa troisième manche du championnat 2023 sur le sol uranais, au-dessus du lac des Quatre-Cantons. Les courses se déroulent dans les catégories Street (véhicules de série), Open (véhicules modifiés non homologués pour la route) et Club (véhicules de course). Les deux premières catégories n'effectueront que des manches de qualification. Dans la catégorie Club, des batailles seront également organisées selon le mode habituel des sports de dérive, de sorte qu'un vainqueur du jour pourra être désigné à l'issue de toutes les manches éliminatoires et des duels directs.

Première suisse de la Toyota GR Supra
Des pilotes connus de Suisse et d'Europe sont attendus au départ de la seule course suisse. Les deux professionnels Yves Meyer et Joshua Reynolds (galerie à gauche) de Toyota Gazoo Racing Switzerland, qui gèrent le Drivingcenter, seront également présents avec leurs bolides de drift. Certains participants utiliseront cette occasion de départ comme un bon entraînement et un test dans des conditions de compétition. C'est le cas d'Yves Meyer, qui présentera pour la première fois au public suisse en action la Toyota GR Supra de plus de 1000 ch (galerie du milieu), développée et construite à Seelisberg.

Yves Meyer : "Je suis heureux que nous ayons réussi à faire venir la série de courses de drift.de chez nous. La dernière fois que nous avons présenté de tels événements, c'était entre 2014 et 2017, et ils faisaient alors partie de la série suisse de drift. Maintenant, nous promettons au public un spectacle de bien meilleure qualité et un programme d'accompagnement formidable".

Public bienvenu
1500 spectateurs pourront assister à cet événement unique. Le vendredi 21 juillet, les entraînements libres sont prévus de 16 à 22 heures, le samedi 22 juillet étant réservé aux qualifications et aux courses (galerie à droite) de 9 à 22 heures. Le tout se terminera par la remise des prix suivie d'une grande fête. Différents stands permettront de se restaurer.

Les billets au prix de 20 francs par jour ou 35 francs pour les deux jours sont disponibles en prévente sur le site Internet des Seelisberg ou directement sur ce site. Lien.

Le plan avec le parcours, les espaces pour les spectateurs et les heures d'ouverture à Seelisberg.

eventseelisberg.ch

Porsche Cup : le junior consolide sa position 🎥

EN COURS DE TITRE Lors de la troisième manche de la saison du Porsche Sprint Challenge Suisse à Imola, Johannes Kapfinger a encore renforcé son avance en GT3 Cup. La légende de la course Enzo Calderari a remporté la victoire dans le groupe Open GT.

 

Le participant le plus célèbre à Imola était Dominique Aegerter, qui a participé à la Porsche Experience et a pu faire confiance au professionnel Fredy Barth comme coach. Le Bernois décrit dans la vidéo comment le champion du monde de Supersport moto a vécu le week-end Porsche.

Kapfinger fait court
Lors de la course de sprint de la GT3 Cup sur le circuit GP d'Imola, Johannes Kapfinger a rétabli l'ordre habituel dès le premier des 14 tours. Le pilote de promotion du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG a dépassé Pietro Armanni et a pris la tête de la course. L'Italien avait auparavant devancé le jeune Passauer de 20 ans de 0,145 seconde lors des qualifications et s'était élancé de la pole position.

Lors de la course, Armanni, qui évolue habituellement en Porsche Carrera Cup Italie, a également signé le meilleur tour. Il lui a néanmoins manqué 0,613 seconde sur Kapfinger à la fin. La troisième place est revenue à Gregor Burkard (podium galerie supérieure à droite). Les autres places étaient occupées par Gianluca Giorgi, Alexander Schwarzer et Marc Arn.

Au départ du sprint GT3, Kapfinger a tout de suite pris la tête, suivi de WIlliam Mezzetti (#77), qui a abandonné à deux tours de la fin, et de Gregor Burkard (#3).

Revanche du matador local
Lors de la course d'endurance d'environ 70 minutes, Armanni (galerie supérieure gauche) a renversé la vapeur - bien que le poleman ait d'abord perdu du terrain sur Kapfinger (galerie supérieure centre) au départ. Il a réalisé le meilleur tour en course et l'a dépassé au 17e tour grâce à son arrêt au stand obligatoire.

Au même moment, Gregor Burkard et Marc Arn ont changé de pneus. Tous deux sont revenus sur la piste avant Kapfinger, qui avait rejoint son équipe au 14e tour. Alors que Burkard a défendu sa deuxième place jusqu'à l'arrivée, Arn a dû s'incliner devant l'Allemand au 25e tour. Il s'est finalement classé quatrième devant Alexander Schwarzer, Roderick Christie et Thomas Brauch.

Kapfinger apprend de ses erreurs
Le deuxième pilote de promotion du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, Jocelyn Langer, s'est classé 14e de la course de sprint et 12e de la compétition d'endurance dans le classement de la GT3 Cup.

Johannes Kapfinger : "La course de sprint s'est très bien passée, j'ai pu suivre Pietro Armanni et m'assurer la victoire de justesse. En Endurance, nous avons tenté quelque chose de nouveau avec un arrêt au stand précoce, mais la voiture de sécurité est entrée en piste au mauvais moment pour nous, ce qui m'a fait perdre beaucoup de places. Mais on apprend de ses erreurs. Dans l'ensemble, c'était un bon week-end, car nous avons pu montrer que nous étions rapides".

Victoires en GT4 pour Lietzau et Mottet
Dans le groupe des différentes versions de course de la Porsche Cayman, Markus Lietzau a continué à Imola là où il s'était arrêté lors de la course de sprint du Castellet : avec une victoire. Au volant de sa 718 Cayman GT4 Clubsport (galerie inférieure à gauche), l'Allemand s'est également imposé face à son compatriote Gero Bauknecht dans la seule GT4 RS de la classe 10, plus puissante. Alexandre Mottet, troisième, a pris la deuxième place de la classe 11 devant Patrick Schetty et Detlef Schmidt.

Lors de la course d'endurance, Alexandre Mottet s'est emparé de la victoire au classement général GT4 après avoir décroché la pole position. A l'arrivée, seulement 0,288 seconde le séparait de ses poursuivants Markus Lietzau et Florian Strauss.

Enzo Calderari peut encore le faire
Lors du sprint du groupe Open GT, une légende suisse de la course automobile s'est hissée sur la plus haute marche du podium : le Biennois Enzo Calderari s'est imposé de justesse face à Michael Kapfinger au volant d'une Porsche 911 GT3 R (galerie inférieure, au centre). Le frère jumeau de Johannes a remporté la victoire dans la catégorie des voitures 911 GT3 Cup équipées d'un ABS de compétition et d'un antipatinage.

La victoire finale de la course d'endurance est revenue au duo allemand Jörg Dreisow et Manuel Lauck (galerie inférieure à droite), juste devant Michael Kapfinger/Dieter Svepes et le vainqueur de la classe 1 Armanni.

On peut aussi le faire sans outils
Le vétéran Peter Meister a montré à Imola qu'il était possible d'obtenir des temps au tour extrêmement réguliers, même sans moyens électroniques. Au volant de sa Porsche 911 GT3 RS, le vétéran a remporté la version courte de la Porsche Drivers Competition Suisse sur cinq tours chronométrés - les écarts cumulés par rapport à son propre temps moyen ne s'élevant qu'à 0,58 seconde. Tommy Eriksson a pris la deuxième place du classement Classic devant Manfred Cathomas et Jens Puhlfürst.

Pascal Godel a remporté la compétition la plus longue sur huit tours chronométrés avec une différence de temps de 0,68 seconde devant Eriksson et Thomas Bolliger. Dans le classement chrono, Nicolas Garski a pris deux fois la première place devant Virgil Keller et Fide Scheer. Ses différences de temps cumulées ont été une fois de 1,44 et une fois de 0,28 seconde.

porschemotorsportclubsuisse.ch

Suzuki Cup : Sandro Fehr prouve qu'il a les nerfs solides

La décision de la Suzuki Swiss Racing Cup 2023 en faveur de Sandro Fehr n'a été prise que lors de la dernière course du slalom de Chamblon. Huit centièmes ont décidé de l'attribution du titre.

 

Pouce levé pour Sandro Fehr (à droite). Pour la première fois, il est champion et Marcel Muzzarelli vice-champion, comme en 2022 (photos : Denise Steinmann, Peter Wyss).

Sandro Fehr a certes pris deux points d'avance sur Marcel Muzzarelli sur la place d'armes de Chamblon. Néanmoins, la situation de départ était pratiquement égale. En effet, en raison du système de points étroitement échelonné et du nombre égal de victoires (une par course), le plus rapide était automatiquement champion à la fin de la journée, à moins que quelqu'un ne se glisse devant ou entre eux. Or, cela n'a été le cas ni lors des entraînements ni lors des deux manches de course.

Pas une question de nerfs
Lors du premier passage sur le parcours de 4400 mètres, Muzzarelli (galerie supérieure à gauche) a réalisé un meilleur temps d'une demi-seconde. Mais tous deux savaient qu'ils devaient aller encore plus vite, d'autant plus qu'ils n'avaient pas réussi à battre leur propre record à l'entraînement.

La nervosité n'était pas visible à l'extérieur, mais elle était certainement présente à l'intérieur des deux. Comme lors des autres courses de la saison écoulée, Sandro Fehr (galerie supérieure, au centre) a fait preuve d'une grande maîtrise de ses nerfs en parvenant à renverser la situation.

Victoire sur le modèle
Le spéléologue amateur de Rorschacherberg s'est amélioré de plus d'une seconde, son adversaire d'une demi-seconde, tous deux sans faute de passage au but - et c'est le deuxième temps de course de Fehr, plus rapide de huit centièmes de seconde, qui a finalement fait pencher la balance pour l'attribution du titre. La joie de ce dernier était immense après l'affichage du classement officiel.

Sandro Fehr : "J'ai freiné un peu plus finement partout après m'être légèrement relevé deux fois en première manche. Je savais que c'était un super temps. Je n'ai jamais douté de moi et je n'ai pas abandonné. Je me suis préparée mentalement pendant trois semaines pour cette finale décisive et j'avais donc l'esprit libre. Pendant des années, j'ai admiré Muzz, alors c'est génial d'avoir maintenant gagné contre un adversaire aussi fort que lui".

Une première en tant que maître
Pour ce polymécanicien de formation, il s'agit de son premier titre en tant que pilote, après avoir déjà fait partie à quatre reprises de l'équipe victorieuse de l'OPC Challenge et de la Suzuki Cup. Depuis 2012, Fehr participe à cette coupe de marque avec différents modèles de Swift, mais il n'a jamais joué un rôle dans la lutte pour le titre jusqu'à la fin.

Son adversaire, qui avait déjà remporté de nombreuses coupes, s'est certes énervé de sa défaite si serrée, mais il s'est ensuite montré fair-play.

Marcel Muzzarelli : "Bien sûr, je saurais exactement comment et où j'ai perdu ces quelques centièmes. Mais j'aime beaucoup le titre de Sandro. Il est là depuis si longtemps. Je sais exactement ce qu'il ressent maintenant en tant que champion".

Deux équipes dans le top cinq
Parmi les concurrents, aucun n'a vraiment voulu se mêler au duel pour le titre, ce que seuls Michaël Béring (galerie du haut à droite) et Christian Zimmermann (galerie du milieu à gauche) auraient été en mesure de faire. Le vainqueur de l'ouverture de Bière, troisième, a cependant déjà perdu plus de deux secondes sur le duo gagnant et était heureux de monter enfin sur le podium.

Le Neuchâtelois s'est ainsi assuré la quatrième place du championnat, que le Team 77 lui disputait encore. Danny Krieg, qui devait marquer des points à Chamblon pour les 1977, n'a toutefois pas pu faire mieux que la huitième place, tandis que le chef d'équipe et coordinateur de la Coupe Zimmermann a obtenu une bonne quatrième place.

En se classant cinquième, Reto Steiner (galerie du milieu, au centre) a ajouté de bons points au compte du Flammer Speed Team, déjà assuré de la troisième place du championnat. Rico Thomann (galerie du milieu, à droite), qui porte également les couleurs de Flammer, a conclu sa première saison complète en Suzuki avec une sixième place à Chamblon et au classement.

Stefan Glanzmann (galerie du bas à gauche) a lui aussi bien vécu sa 7e place dans la dernière course et au championnat, même si, comme Thomann, il espérait sans doute secrètement monter sur son premier podium après une quatrième place à Frauenfeld. Fabio Gubitosi (galerie du bas au milieu) et Jean-Luc Janz (galerie du bas à droite) ont complété le top ten à distance respectable lors de la finale.

L'année prochaine, encore une fois
Il est d'ores et déjà certain que la coupe de marque avec la Suzuki Swift Sport 48V Hybrid continuera d'exister l'année prochaine, bien qu'un nouveau modèle soit dans le pipeline. Les détails seront communiqués ultérieurement. La remise des prix des champions aura lieu le 19 août dans le cadre du Grand Prix Oldtimer à Safenwil.

auto.suzuki.ch/suzuki-swiss-racing-cup

 

 

Classic Racing : Festival suisse en Bourgogne 🎥

SÉRIE DE VICTOIRE Lors du Grand Prix de l'Age d'Or à Dijon, les Suisses ont montré toute leur force dans les catégories les plus importantes. Le Jurassien Maxime Guenat s'est distingué.

 

Le Grand Prix de l'Age d'Or pour voitures de course historiques compte parmi les plus grands événements internationaux encore organisés sur l'ancien circuit GP de Dijon en Bourgogne. Il s'agit en outre de la plus ancienne manifestation d'Historic Racing en France, dont la 58e édition s'est déroulée du 2 au 4 juin.

La majorité des courses faisaient partie de la Classic Endurance Racing Series, organisée par Peter Auto de Paris. Environ 16'000 spectateurs et participants, dont beaucoup de Suisses, ont assisté à cette manifestation traditionnelle. La vidéo donne une belle impression des différents champs de course et des alentours.

Quintuple victoire suisse
Les coureurs suisses de la catégorie Classic Racer ont fait une entrée fracassante dans la CER2 pour GT et voitures de sport de 1972/73 à 1981. Cette course d'une heure a vu un quintuple triomphe des Suisses. Yves Scemama, parti en deuxième position, a d'abord mené la course au volant de la Toj SC304 équipée d'un moteur Cosworth 3.0, avant que le poleman Maxime Guenat, au volant de la Lola T286 équipée du même moteur (galerie supérieure à gauche devant Scemama), ne prenne les commandes après 17 des 37 tours avec arrêt obligatoire au stand. Le frère d'Yves, Philippe Scemama, a pris la troisième place du classement général au volant de la Lola T600 Groupe C de 1981.

Comme le trio (podium de la galerie supérieure au milieu) était seul dans la catégorie de la plus grande cylindrée, les deux litres les plus rapides ont suivi. Après la disqualification du Britannique Tony Sinclair, initialement en tête, au volant d'une Lola T296, le multiple champion Beat Eggimann s'est imposé au volant de sa Cheetah G601 (galerie supérieure droite). Avec sa construction suisse, le garagiste de Sissach a mené une horde de Chevron dont le meilleur était son compatriote Philipp Brühweiler. Lors des qualifications, Brühweiler était encore en tête.

L'avancée de Toni Seiler vers le podium
Dans la CER1 (1966-1971), Toni Seiler a pris son envol avec sa Lola T70 MkIII (galerie du milieu à gauche) après des qualifications plutôt décevantes (12e), mais seulement en course. Il a été récompensé par une troisième place dans sa catégorie et une quatrième au classement général, mené par son compagnon de marque français Armand Mille.

Henrique Gemperle et Marc de Siebenthal ont également fait bouger de manière impressionnante leur Porsche 908/03 aux célèbres couleurs de Martini Racing (galerie inférieure au milieu) pour atteindre la troisième place du classement général. Avec une Ford GT40, Yves Scemama a remporté le groupe GT1.

La meilleure publicité pour soi-même
Dans le cadre de cette série d'événements, le peloton du groupe 2 et du groupe A de l'époque du championnat d'Europe des voitures de tourisme et du championnat DRM de 1966 à 1984 est unique au monde (départ deuxième galerie à droite). Les batailles légendaires entre Ford et BMW se poursuivent ici avec des pilotes privés rapides et solvables au volant. Certaines voitures ne sont certes pas des originales de l'époque en version de course, mais des véhicules reconstruits à grands frais sur des carrosseries brutes originales, mais elles n'en sont pas moins un régal pour les yeux et les oreilles.

Le spécialiste en la matière est le Bernois Michael Kammermann et sa société MK Motorsports de Worb, qui a immédiatement démontré la valeur de ses belles pièces uniques. Au volant de la BMW 3.0 CSL de 1975 (troisième galerie à gauche), utilisée pour la première fois en 2023 et avec laquelle il avait déjà remporté le Hockenheim Historic en mai, il s'est battu en duel avec le coupé à quatre soupapes de Maxime Guenat, également construit par ses soins, et les deux Ford Capri RS3100 d'Armand Mille et Yves Scemama.

Dans la deuxième moitié de la course, Kammermann (troisième galerie au centre) a définitivement pris la tête et s'est imposé avec 1,2 seconde d'avance sur Mille et 33,5 sur le duo père-fils Guenat. Après un problème technique sur sa Capri lors des essais libres, le Jurassien Maxime Guenat, 30 ans, était passé à la BMW de son père Dominique, que Michael Erlich avait pilotée il y a deux ou trois ans pour remporter de nombreuses victoires.

Avec une Ford Capri RS 2600 construite à grands frais en trois ans (troisième galerie à droite devant un autre coupé MK et une Escort RS) sur la base d'un châssis "trouvé dans une grange", Toni Seiler participe également à l'Heritage Touring Cup en 2023. Le Limmattalois n'a toutefois aucune chance contre les quatre soupapes des BMW et Ford les plus rapides avec leur moteur Weslake. Dans le duel suisse contre son compagnon de marque Thomas Studer, il a été battu de 0,001 seconde (12e et 13e places).

Un tour de trop
La veille, Guenat jr, qui fait partie depuis des années des plus rapides de sa branche, était déjà monté sur le podium avec le Français Guillaume Mahé sur une Shelby Cobra 289 (galerie inférieure à gauche) en tant que vainqueur de la Sixties' Endurance d'une heure et demie. Le duo a toutefois hérité de ce succès après que la Shelby Cobra Daytona Coupé qui les précédait a été disqualifiée pour avoir enfreint le règlement sportif (deux fois aux stands !). Avec moins de 50 secondes de retard, Armand Mille et Yves Scemama ont pris la cinquième place dans leur Daytona Coupé.

Philipp Buhofer a frôlé le podium avec sa Lotus 27 (galerie inférieure au milieu) en terminant quatrième de la première course du FIA Lurani Trophy pour les voitures de course juniors de formule (galerie inférieure à droite). Le Zougois a été éliminé lors de la deuxième course.

Tous les résultats de toutes les manifestations de ces séries de courses sont disponibles sur ce site. Lien de l'année prochaine. Le point culminant de la saison aura lieu les 1er et 2 juillet sous la forme de Le Mans Classic 2023 sur le circuit original des 24 Heures, qui accueillera ce week-end la classique d'endurance moderne.

Photos : Peter Auto/Photoclassicracing, Peter Wyss

peterauto.fr

Walter Brun : "La conduite rapide ne s'oublie jamais" 🎥

TÉMOIGNAGE Avec une Porsche de groupe C à Hockenheim, Walter Brun a montré ce dont il était encore capable en tant que pilote de course à 80 ans. L'ancien champion du monde par équipe nous livre ses impressions dans une interview.

 

Il était l'une des figures les plus brillantes de Suisse - et il a pu fêter de grands succès en tant que pilote et chef d'équipe. Walter Brun, que tout le monde appelle simplement "le Walti", a fait les gros titres des années 1970 jusqu'au début des années 1990, sur et en dehors des circuits.

Illustre carrière de pilote de course et de chef d'équipe
En 1971, l'homme d'affaires originaire d'Entlebuch dans le canton de Lucerne a été champion d'Europe de la montagne sur une BMW 2800 CS de l'équipe Schnitzer, puis il a obtenu des places de podium dans le légendaire DRM avant de se tourner vers le groupe C avec sa propre équipe Brun Motorsport, où il a fait fureur. Le point culminant fut la victoire du championnat du monde par équipe en 1986. Des pilotes de course célèbres comme l'inoubliable Stefan Bellof, Hans-Joachim Stuck et le triple vainqueur de GP Thierry Boutsen ont triomphé avec la Porsche 962C de Brun.

De 1989 à 1991, Brun a également été présent en Formule 1 avec sa propre équipe, mais cela s'est soldé par un désastre sportif et financier. L'histoire sportive complète de Walter Brun et de son équipe a d'ailleurs été publiée récemment dans un ouvrage monumental de près de 1000 pages. "Brun Motorsport 1966-1991"

Essai à Hockenheim en hommage
Grâce à sa volonté sans faille et à son énergie persistante, Brun a pu régler toutes ses dettes dans les années qui ont suivi sa ruine et, quelque temps plus tard, il a même pu reprendre la compétition en tant que pilote de course sur différentes voitures GT au Mans et dans l'ADAC GT Masters. En 2009, Walti a participé à ses dernières courses - mais à 80 ans, il n'a pas perdu le plaisir de conduire une voiture rapide, comme il l'a prouvé la semaine dernière à Hockenheim.

A l'occasion de deux Track Days à Hockenheim, le Lucernois a pu s'asseoir dans une Porsche 962C ayant appartenu au fondateur d'autobau, Fredy Lienhard. Cette voiture a été utilisée par l'équipe Trust Engineering lors des 24 heures du Mans 1990. La préparation et l'engagement à Hockenheim ont été confiés aux mains expertes de Horag Hotz Racing de Sulgen.

Fredy Lienhard : "Les voitures de l'autobau sont faites pour rouler. Cela fait partie de la philosophie de notre entreprise. J'ai aussi du plaisir à voir Walti conduire. C'est pour moi un hommage à lui. Il a écrit l'histoire, n'a jamais abandonné et a tenu ses engagements dans les moments les plus difficiles".

Les retrouvailles font plaisir
Quelques semaines plus tôt, l'infatigable Suisse, qui gère avec succès le restaurant Allmendhuisli à Stans, avait déjà pu prendre le volant d'une ancienne Porsche Brun appartenant à un privé allemand au Castellet. Mais le tracé déroutant ne lui convenait pas et ce n'est que sur le motodrome de Baden, qu'il connaît bien, que Brun a vraiment pris son envol. Le fait qu'il y ait rencontré des personnes comme l'ancien directeur de course Porsche Manfred Jantke ou la pilote d'Indy et pilote d'usine Porsche Simona de Silvestro (galerie inférieure à gauche) a complété l'expérience de Brun.

Vidéo avec interview et scènes de conduite
Dans l'interview vidéo qu'il a accordée à l'auteur, Walti raconte ce qu'il a ressenti lors de ses tours de piste. Le film a été tourné et monté par l'ancien pilote d'usine Audi et triple vainqueur du Mans Marco Werner, qui remporte aujourd'hui des succès avec des voitures de course historiques et se consacre par ailleurs par passion au journalisme vidéo. Il vit depuis plus de 20 ans à Ermatingen, au bord du lac de Constance, et obtiendra bientôt la nationalité suisse.

Photos : Peter Wyss

brun-motorsport.com

autobau.ch

marco-werner.de

Porsche Cup : le junior montre sa maturité 🎥

DEUX VICTOIRES GT3 POUR KAPFINGER Dans des conditions météorologiques et de piste difficiles, Johannes Kapfinger a remporté la course de sprint et la course d'endurance de la GT3 Cup au sein du Porsche Sprint Challenge Suisse.

 

Pour l'Allemand de 20 ans de l'équipe bavaroise Huber Racing (galerie supérieure à gauche et au centre), la course de sprint de la GT3 Cup s'est déroulée presque parfaitement, même sur un circuit mouillé. Le pilote de promotion du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG a directement pris la tête de la course depuis la pole position et ne l'a plus lâchée jusqu'à l'arrivée sur le circuit qui a séché.

Schwarzer et Burkhard avancent
La deuxième place, avec 2,5 secondes de retard, est revenue à Alexander Schwarzer (galerie supérieure droite), qui a gagné deux positions dès le départ au volant de la 911 GT3 Cup de la génération actuelle, qui développe environ 510 ch. Ernst Keller, le champion GT3 Cup 2018, a dû abandonner au deuxième tour, tandis que Peter Hegglin s'est replacé avant-dernier après un incident et n'a obtenu que la 12e place.

Mais c'est Gregor Burkard (galerie du milieu à gauche) qui a fait la course de rattrapage du jour. Une pénalité sportive pour une infraction commise lors du premier week-end du PSCS à Spielberg l'avait fait reculer de cinq places sur la grille de départ, à la neuvième position. Après le premier tour, il était déjà remonté à la troisième place. A l'arrivée, il ne lui manquait que 0,413 seconde sur Schwarzer. La quatrième place est revenue à Marc Arn (galerie du milieu, au centre), qui a réussi à passer devant Jan Klingelnberg au septième tour.

Le leader du classement fait durer le suspense
La course d'endurance d'environ 70 minutes sur 28 tours sur la variante Grand Prix de 5,842 kilomètres a posé de gros défis à Kapfinger. Pour le pilote de Passau, cela signifiait la deuxième place sur la grille de départ derrière Schwarzer dans la classe 1 pour les participants à la GT3 Cup et la 13e position au classement général de toutes les voitures.

Kapfinger a dépassé Schwarzer au quatrième tour et a pris la tête de la catégorie. Il a d'abord perdu cette position au profit de William Mezzetti lors de l'arrêt obligatoire au stand, mal programmé en raison d'une phase de safety-car. Le junior a toutefois fait monter des slicks et a rétabli la situation au 17e tour. Peu après, il était également en tête du classement général. A l'arrivée, il avait presque douze secondes d'avance sur l'Italien, qui avait déjà réalisé le meilleur tour en course lors de la course sprint. Gregor Burkard a terminé la course en troisième position, juste devant Marc Arn et Schwarzer.

Jocelyn Langer, le deuxième pilote de promotion du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, s'est classé 14e dans la course de sprint et 13e dans la compétition d'endurance.

Victoires de GT4 pour Lietzau et Schetty
Dans le peloton GT4 (galerie du milieu à droite), Markus Lietzau a remporté la victoire au volant de la 718 Cayman GT4 Clubsport équipée du package MR. Parti en troisième position, l'Allemand a mené un trio de choc composé de Patrick Schetty et Detlef Schmidt. Au cours de la course, le trio est tombé sur Alexandre Mottet et Remo Stebler, qui étaient partis de la première ligne de départ.

Dans la course d'endurance, Antonio Garzon et le professionnel Antoine Leclerc semblaient se diriger vers la victoire avant que le Cayman ne doive être immobilisé dans la pitlane. L'heure de Patrick Schetty a donc sonné, lui qui s'est continuellement rapproché de la tête depuis la septième position de départ de la catégorie. Detlef Schmidt et Gero Bauknecht ont pris la deuxième place devant Alexandre Mottet, qui a terminé troisième avec Loïc Villiger.

Le frère jumeau peut aussi le faire
Lors de la course de sprint du groupe Open GT, l'Américain Dustin Blattner (galerie inférieure à gauche), participant au Porsche Track Experience, s'est imposé devant Michael Kapfinger, le frère jumeau de Johannes. Tous deux pilotaient une Porsche 911 GT3 Cup de l'actuelle génération 992 de la Neufelfer, équipée d'un ABS de compétition et d'un antipatinage. Wolfgang Triller s'est classé troisième avec le modèle précédent de la 911 GT3 Cup. La longue course a été remportée par le duo autrichien Drmic/Svepes, troisième au classement général derrière les deux pilotes les plus rapides de la GT3 Cup.

Une surprenante gagnante de l'épreuve de régularité
Margret Melse a été la grande surprise de la Porsche Drivers Competition Suisse (PDC). Au volant de sa Porsche 718 Cayman S (galerie inférieure à gauche), elle a remporté le concours de régularité plus court, sur cinq tours, dans la catégorie Classic, sans aide électronique. Tommy Eriksson et Robert Schwaller se sont classés de justesse aux deuxième et troisième places (podium de la galerie inférieure à droite).

Schwaller a ensuite pris sa revanche lors de l'épreuve la plus longue, sur huit tours chronométrés. La deuxième place est revenue à Eriksson devant Marius Hutmacher. Dans le classement chrono pour les participants avec des aides électroniques, Nicolas Garski a gagné deux fois. Avec Cepand Djamchidi, le champion PDC n'avait toutefois qu'un seul challenger.

porschemotorsportclubsuisse.ch

 

Suzuki Cup : le duel pour le titre s'intensifie

SHOWDOWN A LA FINALE Avec sa première victoire de la saison au slalom de Bure devant le leader du classement Sandro Fehr, Marcel Muzzarelli a évité une décision prématurée. Celle-ci ne tombera donc que le 24 juin à Chamblon - l'un des deux sera champion.

Il n'y a jamais eu de podium Suzuki dans cette constellation en 2023 (de gauche à droite) : Sandro Fehr (2e), le vainqueur Marcel Muzzarelli et Patrick Flammer (3e).

Le slalom le plus long et le plus difficile de l'année, avec ses 5300 mètres et ses 110 portes, sur la vaste place d'armes de Bure, dans le canton du Jura, a déjà donné le cinquième vainqueur de la course lors de la sixième course de la saison de la Suzuki Swiss Racing Cup - et, du point de vue du championnat, exactement le bon.

La victoire nécessaire pour le championnat
Marcel Muzzarelli (galerie supérieure à gauche) était déjà le plus rapide parmi les 14 participants après deux manches d'entraînement et il a confirmé cette performance en course, même s'il n'est pas parvenu à égaler son meilleur temps du matin.

Il a ainsi relégué Sandro Fehr (galerie supérieure au centre) à la deuxième place pour seulement cinq dixièmes et demi, et Patrick Flammer à la troisième place pour 1,2 seconde.

Marcel Muzzarelli : "Ce résultat était nécessaire pour garder le championnat ouvert. Tout s'est déroulé comme je le voulais. Mais Sandro a fait preuve d'une énorme performance".

Sandro Fehr prouve qu'il a les nerfs solides
Le Grison, originaire de Thurgovie, a fait allusion à la disqualification de Fehr lors de la première manche, parce qu'il avait raté ou dépassé une porte. Bien qu'il ait dû ensuite rouler en sécurité pour ne pas obtenir un mauvais résultat de biffure, le spéléologue amateur de Rorschacherberg a réalisé le deuxième meilleur temps de course.

Sandro Fehr : "C'est à la limite du miracle. Cela aurait pu se passer autrement. Cela aurait été beau pour moi, mais aussi sans cœur, si j'avais déjà été champion. C'est maintenant plus agréable de se battre pour cela jusqu'à la fin du championnat".

La sortie se fait rare
Avec seulement deux points d'écart et des résultats individuels presque identiques sous forme de podiums bruyants, les possibilités de départager les champions sont nombreuses. La plus simple : celui des deux qui gagne le 24 juin sur le parcours tout aussi exigeant de Chamblon est champion. Muzzarelli le serait en cas d'égalité de points en raison du plus grand nombre de victoires. Si un autre s'impose ou se situe entre les deux, il faudra faire des calculs. Il est même possible qu'à la fin, le nombre le plus élevé d'adversaires directement battus soit décisif pour l'attribution du titre.

Le fait que les deux soient des sportifs super fair-play et se respectent mutuellement est prouvé par leurs déclarations selon lesquelles chacun laisserait l'autre remporter le titre en cas de défaite. Pour Fehr, ce serait le premier, pour Muzzarelli le neuvième dans le classement individuel d'une coupe de marque.

Flammer est la troisième force
La troisième place sur le podium de Bure a été occupée par Patrick Flammer (galerie supérieure droite), le seul à avoir remporté deux courses jusqu'à présent (coup double à Ambri).

Patrick Flammer : "Je ne suis certes pas entièrement satisfait, car je sais où et comment j'ai perdu du temps. En revanche, j'ai maintenu le suspense dans la course au titre en ne me plaçant pas entre les deux favoris".

La troisième place finale pour le Flammer Speed Team est donc quasiment assurée, car Michaël Béring (galerie du milieu à gauche) n'a à nouveau pas réussi à dépasser la sixième place. Depuis son triomphe surprise à Bière, le Neuchâtelois n'a plus réussi à monter sur le podium.

Pas de résultat exemplaire du chef
L'équipe 77, victorieuse dernièrement à Frauenfeld avec Fabian Eggenberger, n'a décroché que la 9e place avec Christian Zimmermann (galerie du milieu, au centre). Après une erreur de porte lors de son premier essai, le Glaronais n'était plus tout à fait dans la musique avec une deuxième manche assurée, Bure ne faisant de toute façon pas partie de ses parcours préférés.

Mais comme Danny Krieg, prévu pour le Team 77, était en vacances avec sa famille, le chef d'équipe et coordinateur technique de la Coupe a dû prendre le relais. A Chamblon, ce sont donc les deux qui prendront le volant.

Attendre le premier podium
Comme lors de la course 1 de Frauenfeld, Rico Thomann (galerie du milieu à droite) a frôlé le premier podium en terminant quatrième. Il lui a manqué moins d'une seconde. Reto Steiner, à nouveau cinquième avec la voiture de Flammer, n'a pas marqué de points cette fois-ci. Il ne le fera qu'à Chamblon pour le Flammer Speed Team.

Le débutant Stefan Glanzmann (galerie inférieure à gauche), également quatrième une fois lors de la course 2 de Frauenfeld, s'en est plutôt bien sorti en septième position. Derrière lui, un écart de plus de trois secondes s'est creusé. Malgré tout, la 8e place de Gauthier Henchoz (galerie inférieure, au centre) est un résultat honorable, qui lui permet d'égaler celui de Bière.

Jean-Luc Janz (galerie du bas à droite) a tout juste réussi à se classer dans le top 10, pour la première fois de la saison. Fabio Gubitosi, qui n'a pas encore retrouvé ses performances passées en OPC Challenge, Marcel Landolt, visiblement déçu, le partenaire de Janz, Cédric Moulin, et Flavio Corezzola ont occupé les places restantes.

Classement Suzuki Swiss Racing Cup Slalom Bure

auto.suzuki.ch/suzuki-swiss-racing-cup

get_footer() ;